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Signal 30

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Lane est sur le point de ramener un gros client à l'agence et souhaite se charger du dossier lui-même. Roger et Pete lui prodiguent donc quelques conseils. Pete organise une soirée chez lui avec Ken, Don et leurs épouses ; en secret, il a des vues sur une étudiante avec qui il prend des leçons de code de la route.

L'avis de BetaSeries
Trois séries judiciaires à voir ou revoir

La nouvelle saison d’American Crime Story est récemment sortie sur Canal+ et c’est l’occasion de faire une reco du weekend sur le thème des séries en rapport avec les tribunaux. Et là, certains entendront l’effet sonore DUDUM de Law & Order (ou pas).

On commence donc par la saison 3 de l’anthologie de monsieur Ryan Murphy. Toutes les saisons précédentes ont raflé des prix que ce soit aux Emmy Awards ou aux Golden Globes et vu la qualité de cette nouvelle saison, nul doute qu’elle y passera aussi.

Impeachment s’attarde sur l’affaire Monica Lewinsky qui a secoué les États-Unis sous le mandat de Bill Clinton. En 1998-1999, la stagiaire à l’époque avait porté plainte contre le Président des États-Unis pour harcèlement sexuel. Une procédure de destitution (impeachment) avait alors été lancée contre Clinton pour parjure et obstruction à la justice. La saison retrace avec brio les implications et les conséquences d’une telle accusation portée par une femme lambda envers une figure politique proéminente. On vous parle d’un temps avant #MeToo, quand le harcèlement sexuel était normalisé dans l’environnement professionnel (peut-être que c’est toujours le cas aujourd’hui, mais au moins certaines personnes osent dénoncer à voix haute) et quand rares étaient les personnes qui croyaient la victime.

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Prochain épisode
S05E06 - Far Away Places

Commentaires (17)

Waouh, il s’en passe dans celui-là !! Même si Don est beaucoup là, c’est surtout Pete Campbell qu’on suit. S’il a tout pour être heureux, il est loin de l’être et on le voit s’enfoncer, se débattre pour tenter d’exister sans réellement y parvenir comme il l’entend. Partie très intéressante car plus sombre, une véritable introspection de ceux qui courre après ce qu’ils ont sans le savoir… Pryce est également très intéressant dans cette vie idée, cette même volonté d’exister. Un bel épisode.

Cellophane

Magnifique épisode centré sur Pete et ses tourments intérieurs. La réalisation, la mise en scène, les fondus sont parfaits. Le final avec le regard de Pete perdu au loin, alors que revient ce maudit goutte à goutte m'a donné des frissons. Juste magique.

Takecare

Excellent. L'écriture de Ken est révélée lors du dîner chez Peter avec Don et leurs femmes respectives. Lane a réussi à avoir le compte Jaguar et ses associés ont tout foutu en l'air avec une soirée un peut trop arrosée. Lane se sent insulté par Peter et le frappe littéralement ! C'était magnifiquement drôle. Peter complexe entièrement dans cette épisode.

BarrisUnda

Meilleur épisode !

antoninovega

Ken : It's nothing. I only do it because my wife likes it. Roger : Well, my wife likes fur, but you don't see me growing a tail. Voilà.

Choco23

Cet épisode me met réellement le pied à l'étrier concernant cette cinquième saison. J'aime beaucoup la façon dont le personnage de Pete évolue. S'il est au centre de cet épisode, c'est aussi intéressant de noter la place qui y est faite à Lane. Lequel s'interroge sur son rôle dans l'agence; ce qu'il lui apporte réellement. Vraie question pour un personnage sous-exploité à mon avis. L'occasion également de souligner la relation particulière qu'il a noué au fil du temps avec Joan, tout cela en une seule scène. Fantastique.

gondorsky

EPIC ce moment où Lane en colle une à Pete ! Bon sinon, mad men confirme son statut de série désormais incontournable. A ranger à côté de The wire et cie !

T0rv4ld

Pete, le perso le plus insupportable de la série , reçoit enfin ses coups dans la gueule . Jubilatoire que même ses collègues de boulot attendaient tous ce moment là :p

Hakim1976

Vos commentaires sont très intéressants et résument très bien ces 47 minutes de génie. C'est une joie de voir que cette saison 5 tient ces promesses et se surpasse d’épisode en épisode. Depuis que Mad Men a repris, toutes les autres séries m'ont l'air fade, sans profondeur et pourtant j'en regarde un paquet. L’épisode m'a vraiment retourné et je cherche encore comment c'est possible de faire une série de ce niveau. Sans déconner, c’était du rire au larme pour moi. La sortie solitaire de Pete des bureau de SDCP, Don qui l'attend à la sortie. Le "I have nothing Don" dans l’ascenseur suivi de la phrase de Ken Cosgrove "The man with the miniature orchestra" c’était pour moi un climax émotionnel rarement atteint. Rien que pour ça la réa de John Slattery est justifiée et force le respect. On a assisté a un épisode d'une profondeur rarement égalée et cela sur tout les plans et surtout le relationnel entre les persos ainsi que leurs désirs et besoins psychologiques. Je cherche encore le lien qui uni les storyline des persos avec la thématique de l’épisode. Je pense que la thématique c'est les rapports humains et leurs pouvoirs destructeur à l'image de ce robot dans le livre de Cosgrove. D’ailleurs l'image en elle-même est très parlante. Il y a pont entre deux planètes et chaque jours des millions de passagers circulent entre les deux, un jour un robot décide d’arrêter et cela déclenche la fin ce ce pont. Comme deux êtres humains qui chaque jour échangent dans leur relation mais un jour tout s’écroule comme c'est la cas pour Pete et Lane, ce dernier remonte ces manches. Lane décide d'appuyer sur le bouton off et de détruire le pont qu'il y avait entre lui et Pete. On peut aussi constater que dans cette épisode, chacun gère son pont avec autrui avec assez de dualité. Je fais vite mais vous comprendrez l'essentiel. -Lane et sa femme (Il accepte d'aller dans un pub pour lui faire plaisir), Lane et son ami british, Lane VS Pete. -Pete et la petite mineur, Pete et Don (dans la cuisine, dans le taxi et dans l'ascenseur), Pete et Cosgrove devant le meuble à vinyle. -Roger et Lane (conseil dans le bureau), Roger et Pete (Roger le remercie pour l'invit ce qui est fort après ce qu'il s'est passé entre les deux) -Cosgrove et Roger, Cosgrove et Peggy (Le pont est reconstruit entre les deux, l'honnêteté de leur rapport les a sauvés) -Joan et Lane Quand ça sera pus clair dans me tête d'homme qui vient de bosser 14 jours d'affilés, je me lancerai dans une analyse. Sinon concernant l'arc narratif de cette saison, il me semble avoir aperçu quelques indices dans cette épisodes mais bon Mad Men c'est tellement complexe qu'on ai jamais vraiment sûr de la direction que ça prend, surtout que Matt Weiner est un petit sacripant qui aime piégé les honnêtes spectateurs, rappelons-nous la saison 4. Don : No. I grew up in a place like this. Gérante du bordel : There's no other place like this. Don : You're right. It wasn't as nice we called it a whorehouse.

RaC

Bon il est temps que je laisse un commentaire sur cette série magnifique, qui est d'ailleurs ma préféré et qui nous livre à nouveau un épisode génial. Cette fois-ci, c'est Pete qui est au centre de cet épisode, ça tombe bien vu qu'il s'était fait plus discret dans les épisodes précédents. On a donc un Pete qui se montre sous le visage d'un Don d'avant, en effet Pete est prêt à tout pour réussir, il et prêt à faire virer Ken en disant à Roger qu'il publie des histoires, il n'hésite même pas à insulter Lane, et à venir aux mains avec celui qui pour lui à un boulot inutile, scène particulièrement géniale d'ailleurs, notamment grâce à ce cher Roger. Pete devient comme Don , il se met à tromper sa femme, ne se laisse pas faire, mais contrairement à Don, il ne réussit pas, il devient l'homme le plus détesté de SCDP et son seul moyen de devenir roi, c'est lors d'un jeu de rôle avec une prostitué. Chaque chose qu'il entreprend dans cet épisode tombe à l'eau : le coup du robinet ou encore la jeune fille de l'auto école. Concernant Lane, il voulait essayer de montrer que lui aussi, il était capable de ramener un client mais cela échoue, il en vient à douter de sa nécessité dans l'entreprise, et c'est Joan qui a aussi à un moment eu ses doutes qui le réconforte. D'ailleurs j'ai cru au départ qu'elle allait verouiller la porte plutôt que de l'ouvrir, étant donné ce qu'elle a subit dans l'épisode précédent. Bref, à nouveau un épisode parfait, cette saison 5 commence sur les chapeaux de roues, j'espère que le prochain épisode, on verra un peu Betty, elle me manque un peu

bondmax

Je ne dis pas que je n'aimais pas Mad Men avant, mais depuis que la saison 5 a repris j'aime vraiment bien, et j'ai particulièrement adoré cet épisode-ci, je n'ai pas, comme tous les autres épisodes de toutes les autres séries, détourné les yeux un moment, été faire un autre truc,... J'ai juste apprécié du début à la fin. Ah et j'aime beaucoup la manière dont Don évolue aussi, même en étant le personnage principal je ne l'ai pas énormément aimé dans les débuts de Mad Men. Ca devient pourtant rare de capter mon attention dans une série :)

Sera.

Mais quel épisode ! Rien à rajouter par rapport aux deux précédents commentaires, je me suis d'ailleurs régalé à les lire.

majaks

Episode magistral ! La réalisation était impeccable avec le croisement des quotidiens de chacun au début jusqu'à la confrontation finale au sens propre, autant inattendue que joussive. On pardonne même à John Slattery (Roger dans la série), réalisateur de cette épisode, quelques transitions fondues un peu pourries, tant cet épisode était extrêmement bien maitrisé comme le souligne parfaitement le pedo-pikachu avant moi. En touchant le fond, Lane et Pete s'en sortent paradoxalement grandis à mes yeux. Leur fragilité et la justesse de leurs sentiments et comportements les rapprochent du Don des grandes heures et les rendent, pour ma part, d'autant plus sympathiques. Un "classique instantané", et assurément un des épisodes les plus marquants de la série à ce jour. (Par contre @GrotesqueAnimal je te trouve dur avec Game of Thrones qui reste à un niveau impressionnant de qualité. Le décor se met en place encore, comme ce fut le cas lors de la saison 1, et je sens un bon gros lots de rebondissements et de situations dignes de l'année précédentes. Je ne sais pas si tu as eu le même ressenti lors de la diffusion de la première saison, mais je suis devenu hystérique à propos de Game of Thrones qu'à partir de la deuxième moitié de saison. La première partie n'a vraiment pris toute son ampleur pour moi que lors du revisionnage)

Weeket

Un de ces épisodes 'classique instantanté', qu'on ne quitte pas des yeux du début à la fin, autant bittersweet qu'implacable. "Signal 30" est le pendant, certes un peu plus léger, mais encore plus introspectif, de 'The Suitcase', mais appliqué à Pete qui, je ne sais pas pour vous ou pour la fanbase, est mon personnage préféré depuis mes revisionnages. L'envie d'être un jour comme Don Draper, cette quasi-jalousie ou colère qu'il pourrait éprouver envers lui de ne plus être le Don Draper des années d'avant, cette frustration d'être cocooné en permanence, d'être déjà un vieux croûton de banlieue, de ne plus savoir plaire à une jeune première, de ne pas savoir réparer un robinet, rendent Pete autant touchant que pathétique. La scène avec la 'prostituée de luxe' était sur ce point saisissante. Pete a tout, mais il est malheureux. Pete ne veut plus être le Pete qu'il voulait être. Horrible leçon de vie. Les storylines annexes s'imbriquaient parfaitement au sein de l'arc principal, notamment celle de Lane, qui lui aussi, rongé par les questions personnelles ou la solitude, tente de contribuer à sa facon au succès du bureau, mais se voit contraint de reculer pour au final perdre l'éventuel contrat. Pete et Lane sont deux personnages très solitaires, peu confiants en eux pour ne pas dire isolés, et ils en viennent à se battre au lieu de peut-être se retrouver sur ces points communs, et Pete ne sort même pas grandi du combat, ce qui va sûrement et très prochainement l'obnubiler et le marginaliser sans doute encore plus : être vu comme un trou du cul par tout un bureau dont on est peut-être un des éléments les plus brillants, ça peut mal finir. Bref, épisode splendide. Je ne sais pas en termes d'audience, mais pour l'instant, tous les dimanches soirs, en termes de qualité et de maturité, Mad Men fout une grosse tannée à Game of Thrones, en mode 'Lane Pryce'.

GrotesqueAnimal

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