Episode 5

Bron/Broen (connue sous le nom de The Bridge en anglais) est une série au concept innovant qui a conquis le cœur des spectateurs du monde entier. Cette œuvre télévisuelle transfrontalière, créée par Hans Rosenfeldt, est une fusion parfaite de suspense, de drame et de mystère. Avec quatre saisons à son actif, Bron/The Bridge a réussi à garder les spectateurs en haleine tout du long, c’est donc toujours un plaisir de savoir que les trois premières saisons sont disponibles sur arte.tv. Et ce n’est pas tout, puisqu’elle a permis de lancer plusieurs adaptations internationales basées sur ce concept, comme notamment Tunnel entre la frontière franco-britannique. Il n’y a rien à redire, en matière de fictions policières, les scandinaves sont un véritable modèle en terme d’écriture et d’ambiance.

L'histoire commence avec la découverte d'un corps placé précisément sur la ligne de démarcation entre le Danemark et la Suède, reliant ainsi les deux pays. Ce crime assez violent est le point de départ d'une série de meurtres complexes qui nécessitent la collaboration entre deux enquêteurs expérimentés, Saga Norén (jouée par Sofia Helin) et Martin Rohde (campé par Kim Bodnia). Rohde ne revient pas pour la saison 3 et 4, ce sera un autre acolyte pour l’inspectrice sans filtre Norén. C’est parti pour un scandinoir typique qui a participé à la vague qui a déferlé sur le reste du monde. Les enquêtes sont maîtrisées avec des personnages secondaires qui révèlent leur importance au fur et à mesure, une dynamique excellente entre le duo principal, ou même les duos principaux puisqu’il se transforme en saison 3. 

Bron/The Bridge ne se contente pas d'être une série policière conventionnelle, elle aborde également des enjeux socio-culturels importants. La série examine les disparités entre la Suède et le Danemark, ainsi que les problèmes auxquels sont confrontés les pays voisins. Elle soulève des questions sur l'identité nationale, l'immigration, la politique et la corruption, offrant ainsi une vision réaliste de la société moderne. La première saison appuie sur le fossé entre les classes sociales tandis que la deuxième présente de l’éco-terrorisme par exemple. Tous ces sujets sont analysés dans la nuance, sans jamais être dans la culpabilisation.

Lire l'intégralité de l'article