Oui, mais bon, j'ai mis 30 lignes pour écrire mon ressenti, et toi cinq. C'est futile d'opposer deux ressentis, et apprécier The Wire n'empêche certainement pas d'apprécier Mad Men. Mais si ton ennui est trop fort, alors oui, ne t'inflige pas ça.
Après, "une série doit être un divertissement"... Faudrait mieux préciser la notion de divertissement, car une série peut être très réussie et en même temps anxiogène, ou tu peux atteindre des niveaux d'empathie que tu n'aurais jamais connu avec un simple "divertissement" (cf. des fins de série comme Six Feet Under, ou les déchaînements de fans quand les séries sont annulées).
Personnellement, une série ne doit pas forcément me divertir. Je vais pas te sortir les mots vaseux que sont "réfléchir", "changer les idées" etc. Je pense qu'une série avant tout doit me concerner, t'accompagner dans certains moments de ta vie et te les rappeler plus tard, et surtout une série, et notamment tel ou tel épisode doit te hanter, ou du moins rester dans ton cerveau des heures après son visionnage. Un épisode de Dexter ou de Walking Dead je l'oublie dans l'heure. Alors que le final de SFU, la fin des Sopranos ou le final de la saison 1 de Mad Men avec Dylan en fond sonore, j'y pense encore et j'en ai des frissons. Que l'épisode dure 20, 40 ou 60 minutes, que j'ai l'impression que le temps passe vite ou pas, peu importe.
Et se sentir autant concerné ou hanté par des petites racailles de Baltimore, une famille de croque-morts, la plastique d'Alison Brie, ou la classe de Don Draper, et bien pour moi c'est ce qui fait la force des grandes séries contemporaines. Tout ça pour dire que la notion de 'divertissement' est beaucoup restreinte (Modern Family ou TBBT est un bon divertissement, mais ce n'est pas une grande série).
Désolé, je blablate un peu et frise la philosophie de comptoir
C'est l'histoire d'un chat qui s'en va. Mais on ne sait pas whiskas.
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