Chronique en séries : Roadies

Comme annoncé la semaine dernière, chaque mardi une série différente sera mise à l’honneur. Pour ce faire, un seul credo : la parole est à vous ! Sous la forme de chroniques, ce sont les membres de BetaSeries qui tour à tour auront l’occasion de présenter leur série préférée ou leur dernier coup de cœur et ainsi, peut-être vous donner l’envie de la regarder. Vous aussi, vous voulez participer ? Rien de plus simple, envoyez un e-mail à marie@betaseries.com avec la série que vous souhaitez présenter et votre pseudo BetaSeries. Rendez-vous ensuite sur Twitter (@BetaSeries) et Facebook (/BetaSeries) pour lire ce que vos acolytes sérievores auront présenté !

Sans plus attendre, pour inaugurer cette chronique, FL0RE vous présente cette semaine Roadies, sa série coup de cœur 2017 ! :)

Synopsis : « La vie des roadies, ces techniciens de l’ombre, ceux qui permettent aux musiciens de jouer chaque soir sur scène, quel que soit l’endroit… » (source résumé : BetaSeries)

Malgré une liste interminable de séries en cours et à regarder, il a quand même fallu que je traine sur la page de suggestions de séries de BetaSeries. Je n’avais que deux critères : que la série soit terminée (histoire de ne pas accumuler plus de retard que je n’avais déjà) et qu’elle me sorte un peu de mon train-train habituel (thrillers et autres drama). C’est alors que je suis tombée sur Roadies. Annulée après une saison de 10 épisodes au format 50 minutes (exception faite pour le season final qui est au format 60 minutes), et avec un concept original. Je me suis dit après tout pourquoi pas ?

Résultat des courses : il ne m’aura fallu que trois jours (parce que je suis raisonnable… ahem…) pour terminer la série. Et seulement 3 épisodes pour savoir qu’elle deviendrait mon nouveau coup de cœur !

Les personnages :

• Shelli (Carla Gugino) : Shelli est la directrice de production. C’est une femme déterminée, à l’écoute et au grand cœur. Un personnage qu’on a tendance à tout de suite aimer, et ça a été mon cas.
• Bill (Luke Wilson) : Bill est le meilleur ami de l’un des chanteurs du groupe. Je crois que son personnage est supposé être attachant, mais pas pour moi. C’est un gars gentil, certes, mais un peu trop pleurnichard (même si ça n’est pas clairement montré) à mon goût.
• Kelly Ann (Imogen Poots) : Kelly Ann est la machiniste de la bande. C’est une jeune fille qui a des rêves fous, de nature assez réservée mais qui ne se laisse pas marcher sur les pieds : elle dira haut et fort ce qu’elle pense quand elle se sentira attaquée personnellement. KA est le premier personnage auquel je me suis attachée. En fait, il est assez facile de s’identifier à elle.
• Donna (Keisha Castle-Hughes) : Donna est l’ingénieure son de la tournée. C’est un personnage qui, malgré son fort caractère, reste assez discret.
• Wes (Colson Baker aka Machine Gun Kelly) : Wes c’est le frère jumeaux junkie de Kelly Ann, ancien guitariste pour un autre groupe. Le pro des expresso et le joyeux luron de la bande des Roadies. Parfois j’ai envie de le frapper tout autant que sa sœur, mais je l’adore quand même.
• Milo (Peter Cambor) : Milo c’est un personnage que j’ai un peu du mal à cerner. Il est « drôle » malgré lui, un peu en décalé de tout, mais attachant à sa façon. C’est un type bienveillant quoi qu’il en soit.
• Reg (Rafe Spall) : Reg est mon deuxième personnage préféré. Au départ, il n’a rien à voir avec la bande ni le groupe. Il est juste envoyé pour remettre de l’ordre dans tout le bazar, notamment financier, de la tournée. Mais au fil des épisodes on découvre un homme particulièrement sensible derrière son costume un peu coincé typiquement british, et un peu maladroit. Bon, parfois il mérite clairement des baffes, c’est certain… mais la plupart du temps j’ai juste envie de lui faire un gros câlin.
• Phil (Ron White) : Il s’agit du responsable de crew, c’est-à-dire de toutes les équipes techniques qui se démènent en coulisses. Le personnage de Phil n’est pas mon préféré. On veut lui donner un air d’ours mal léché malgré tout attachant, mais pour moi ça ne prend pas.
• Natalie Shayne (Jacqueline Byers) : Natalie est LA fangirl par excellence, prête à tout pour se faufiler backstage et approcher les membres de son groupe préféré. Au fond elle n’est pas méchante, et je suis même persuadée que certains membres des Roadies la trouvent, comme moi, attachante.
• Harvey (Finesse Mitchell) : Harvey est en quelque sorte le comptable de la tournée. Il ne fait que quelques apparitions, et je dois admettre que j’ai tendance à oublier son existence.
• Puna (Branscombe Richmond) : Puna, c’est le garde du corps du groupe. Un indien hyper baraqué et un poil étrange, euh… mystique. Par contre, question gardage de corps c’est pas trop ça.
• Gooch (Luiz Guzman) : Gooch est le chauffeur du bus des Roadies. Et même s’il ne fait que quelques brèves apparition dans toutes la saison, Gooch est l’un de mes personnages préférés de cette série. Il ne parle jamais pour rien dire, et il a des répliques qui donnent matière à reflexion.

Ce que j’ai beaucoup aimé dans cette série, c’est d’une part que l’on nous montre pour une fois l’envers du décor. On suit les roadies, leur vie qui dépend entièrement de celle du groupe pour lequel ils travaillent. Toujours sur la route, quasiment pas de famille ou alors si loin. Mais derrière tout ça, on se rend compte que le lien qui unit tous ces gens, c’est aussi ça la famille. Des gens avec qui on vit, des gens qui partagent la même passion que nous, des gens qui partagent nos moments de joie et nos galères. Ils travaillent peut-être dans l’ombre, mais les roadies ont aussi leur propre histoire, leurs propres histoires, leurs rêves et leurs doutes. Et je trouve que la série a réussi à garder ce côté réaliste et sincère tout au long.

Le groupe qui se produit sur scène, on ne le voit que très peu. On voit davantage les groupes qui viennent faire la première partie des concerts. Et c’est ce qui m’amène au second point : grâce à cette série, j’ai découvert de nombreux morceaux de musique très bons. Que ce soit des morceaux qui sont véritablement joués sur scène, ou au travers de la bande son qui est particulièrement riche. D’un côté ça semble presque évident, dans la mesure où il s’agit au fond d’une série qui porte sur l’univers musical, mais quand même. La qualité est au rendez-vous.

Avec une fin qui me laisse sur ma faim (et qui cause beaucoup de frustration à la fangirl qui est en moi…) j’aurais vraiment adoré avoir une deuxième saison à visionner. Malheureusement pour moi, ça n’arrivera pas. Du coup je me console en ajoutant d’autres séries à ma liste. Oups…