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Découvrez en exclusivité le début de la 2e saison de DonJon Legacy !

Un gentil qui doit devenir le méchant maître d’un maléfique donjon, ça vous parle ? Des cochons d’Inde tueurs et un Teignome, ça vous intrigue ? Vous aimez Kaamelott, Le Donjon de Naheulbeuk ou encore le jeu Dungeon Keeper ? Alors vous aimerez DonJon Legacy ! Vous avez déjà pu rencontrer l’équipe lors de BetaSeries Reims. Aujourd’hui, cette websérie de fantasy revient pour une 2e saison, en exclusivité sur BetaSeries.

Avant-première de la saison 2 sur BetaSeries

À partir de ce lundi 12 mars, et pendant 2 semaines, découvrez en exclusivité le premier épisode de la 2e saison de DonJon Legacy ! Pour ce faire, rien de plus simple : rendez-vous sur la fiche BetaSeries de DonJon Legacy, cliquez sur la vidéo de l’épisode (encadrée en jaune) et suivez les instructions. Une fois abonné à la chaîne de la série, vous n’aurez plus qu’à profiter de l’épisode !

Vous n’avez pas encore vu la première saison ? Pas de panique, vous pouvez vous rattraper. Tous les épisodes sont disponibles directement sur la fiche BetaSeries ou sur la chaîne YouTube de DonJon Legacy.

Interview de Guilhem, créateur de la série

Afin de vous présenter la série et vous donner des détails croustillants sur sa création, nous avons réalisé une interview de Guilhem. Il est le créateur, scénariste et directeur artistique de DonJon Legacy. Préparez vos zygomatiques, la réponse à la 5e question va vous étonner… et bonne lecture !

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour BetaSeries. Je suis un écrivain de 37 ans dans les genres Fantasy et Science-Fiction sous le pseudonyme Guilhem. Je suis également créateur, scénariste et directeur artistique de la websérie DonJon Legacy. Enfin, je suis sérievore, livrovore et bdvore, mais des fois je mange de la vraie nourriture quand même pour ne pas décéder…

Peux-tu présenter le projet “DonJon Legacy” ? De quoi ça parle ?

DonJon Legacy est une websérie de Bad Fantasy (mélange d’humour et de dark fantasy). C’est l’histoire de Jon, un homme profondément gentil qui va être obligé de devenir un méchant Maitre de Donjon. Le pauvre va très vite se retrouver entouré d’une bande de bras cassés à la moralité douteuse.

D’où est venue l’idée de se lancer dans ce projet ?

J’étais allongé chez moi suite à une fracture de colonne qui m’occasionnait de fortes douleurs… aux fesses. J’ai estimé que l’écriture de comédie serait l’antalgique le plus efficace. Comme je n’ai aucun talent particulier, j’ai pris une feuille et un crayon et j’ai écrit. Plus sérieusement, j’avais très envie de développer une série de fantasy live (c’est à dire pas en animation, mais filmée) et inspirée d’un vieux jeu vidéo nommé Dungeon Keeper, sûrement un des premiers jeux où il nous était donné la possibilité d’incarner un méchant. C’est donc devenu une comédie de dark fantasy du côté de méchants médiocres. J’ai donc décidé de baptiser le genre “Bad Fantasy”.

Comment s’est formée l’équipe derrière DonJon Legacy ?

Un de mes vieux amis Olivier Ziel travaillait dans l’audiovisuel depuis 10 ans. Je le savais passionné aussi de Fantasy. À l’occasion d’un lendemain de soirée épique, j’ai profité de sa faiblesse et lui ai proposé que nos compétences se rejoignent autour de ce projet. Olivier portait des lunettes de soleil dans un salon sombre et il a dit OK pour faire la réalisation. (Entre nous, je crois qu’il dormait.) Lié par son serment, il a ensuite amené son réseau de techniciens talentueux et ensemble nous avons cherché des comédiens expérimentés parmi des inconnus et des amis qui hantaient des scènes d’impro ou des courts-métrages. De fil en aiguille, amusées par les scénarios, d’autres personnes nous ont rejoints. Il y a aussi eu des rencontres par hasard comme notre marionnettiste. Une multitude de bénévoles est enfin venue en renfort pendant le tournage. Puis, nos premiers guests issus de la communauté geek nous ont accordé leurs confiances : Marcus et Monsieur Phal.

Pourquoi avoir choisi le hamster comme mascotte ?

Ce sont des cochons d’inde tueurs : cavius porcellus ! Pas des hamsters. Et ils sont très susceptibles à ce sujet… Je voulais rendre hommage au lapin blanc de Sacré Graal, tout simplement. À force d’être invités sur des salons geek francophones (Japan Expo, Comic Con, etc.) on s’est rendu compte que les cochons d’indes tueurs seraient notre arme ultime pour conquérir un public partageant notre humour. Les gens sourient quand ils les voient. Puis, ils s’intéressent au projet. Nous avons toutefois une autre mascotte : une marionnette ordurière qui représente un Teignome (ou gnome teigneux), une créature issue d’un de mes romans, un de nos personnages récurrents.

As-tu une anecdote de tournage à raconter ?

J’en ai plein, mais en voici une qui m’a beaucoup amusé. Sur un tournage on fait très attention au moindre son parasite. Un chien qui aboie au loin, le bruit d’un avion qui passe dans le ciel, le ronronnement d’une ventilation sont autant de nuisances qu’on s’efforce d’éviter. Ainsi, j’aimerais bien que quelqu’un me calcule un jour la probabilité qu’une fanfare d’une vingtaine de cuivres se soit mise à jouer en plein tournage d’une scène à quelques mètres du monument où nous nous trouvions.

Vous avez déjà été sélectionnés pour plusieurs prix et reçu de multiples distinctions. Que cela représente-t-il pour vous ?

Ces 8 prix, 12 nominations et 17 sélections sont une incroyable reconnaissance de la part de plusieurs jurys de professionnels de l’audiovisuel venant de plusieurs pays et pas des moindres (Corée et Etats-Unis sont d’incroyables producteurs de séries). Nous sommes des outsiders. La plupart des webséries récompensées sont en réalité produites par des chaînes ou possèdent a minima un producteur. J’ose croire qu’ils ont vu en notre modeste projet un grand potentiel pour l’avenir. D’ailleurs, ces prix ont convaincu une société de production de nous rejoindre dans l’aventure de la saison 2. Et il était temps !

Par le passé, nous ne sommes pas parvenus à convaincre des producteurs de nous suivre. On nous disait que la Fantasy n’était pas une priorité (Il est vrai qu’aucune série d’Heroic Fantasy et qu’aucune trilogie dans ce genre n’avait déclenché un intérêt planétaire… Ah, mordante ironie !) Nous avons fini par nous résoudre qu’il fallait montrer ce qu’il était possible de faire nous-mêmes, même sans moyen. De l’absence de moyen est venu le choix de faire une shortcom avec environ 3 minutes par épisodes. Avec le recul, je crois que nos difficultés à convaincre des producteurs viennent surtout du fait que la télévision française possédait déjà son Game Of Thrones, son Seigneur des Anneaux, son orgueil national en matière fantastique : Joséphine Ange-Gardien, l’histoire d’une naine qui fait de la magie dans le Mordor français ! Heureusement, le Kaamelott d’Alexandre Astier a ouvert la voie la France.

Peux-tu présenter la 2e saison en quelques mots (sans spoilers) ?

La première saison plantait le décor et présentait les personnages. Maintenant, nous allons prendre le temps de jouer avec un format plus long de 10 minutes par épisodes.. Notre héros – désormais Maître du Donjon malgré lui – va se retrouver dans un immense embarras avec un terrible danger menaçant son existence et se rapprochant petit à petit de lui. Avec ses coéquipiers, ils vont tenter de s’y préparer, mais seront constamment gênés par la venue d’autres visiteurs. Une belle occasion de faire intervenir tout un tas de nouveaux invités. Ainsi, les acteurs Lucien Maine (Golden Moustache) et Frédéric Zolfanelli (Noob), ainsi qu’Anthox Colaboy (un youtubeur) sont partants pour rejoindre notre casting. D’autres seront annoncés dans les semaines à venir. Nous installerons aussi trois nouveaux personnages récurrents.

Nous avons donc la chance de voir le début de cette nouvelle saison en exclusivité. Pourquoi avoir choisi de mettre cet épisode en avant-première sur BetaSeries ?

BetaSeries me semble un incubateur idéal. La communauté BetaSeries rassemble tous les passionnés de séries, un public exigeant tourné vers les productions internationales et qui ne reste pas enfermer dans les genres que payent leur redevance française (historique, policier ou comédie familiale). Pour nous, les utilisateurs de BetaSeries sont le jury ultime ! Dès lors que l’on compare ce qui est comparable : un épisode de Game Of Thrones coûte 10 000 000 d’euros alors que notre saison 1 a coûté 15 000 euros ! Une websérie c’est que font des créateurs à notre époque pour faire leurs preuves là où nos aînés faisaient des courts-métrages. La France dispose d’un potentiel extraordinaire pour créer des séries, mais elles n’abordent pas le genre Fantasy. J’ose croire que si les utilisateurs décèlent un potentiel dans notre modeste websérie et la soutiennent pour qu’elle grandisse, ils enverront un message aux décideurs pour que les horizons créatifs français s’ouvrent à tous les genres.

Quels sont les plans pour la suite de DonJon Legacy ?

30 saisons et 20 films ! Bon. À la rigueur si elle se développe sur encore 4 saisons d’un format d’au minimum 10 fois 10 minutes et surtout qu’elle reste accessible gratuitement, personnellement ça me va. En parallèle, je vais développer son univers étendu en romans, BD, mangas, livre dont vous êtes le méchant héros, etc. Je ne crois pas au fait que les gens qui lisent ne regardent pas de séries et vice versa. Ainsi dans le même temps où j’écrivais DonJon Legacy paraissait mon roman Le chevalier à la canne à pêche, qui en déployait la cosmogonie.

Soutenez la 2e saison de la série

Le concept vous a plu ? Vous voulez en voir plus ? Alors n’hésitez pas à aider l’équipe de la série à développer le projet en participant à leur crowdfunding sur Ulule.

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Maretoh