Ariane a failli perdre une patiente de 15 ans, blessée lors des attentats du Bataclan. Bouleversée, elle revient sur sa propre adolescence et fait d’importantes révélations sur Serge, l’ami de son père qui a passé à l’époque un été chez eux. Ariane, obnubilée par Dayan et persuadée d’avoir mis en danger la vie de sa patiente, ne voit d’autre solution que d’arrêter la thérapie.
En Thérapie marque la 20ème adaptation de la série israélienne BeTipul à travers monde. Créée par Hagai Levi (The Affair, Our Boys) en 2005, elle a notamment eu le droit à une version américaine remarquée sur HBO, In Treatment, avec Gabriel Byrne. L’adaptation française nous vient du duo de cinéastes Eric Toledano & Olivier Nakache (Le sens de la fête, Intouchables) qui signent ici leur première série en tant que showrunners, aux côtés des productrices Yaël Fogiel et Laetitia Gonzalez.
Le concept est simple et diablement efficace, ce qui explique pour beaucoup le succès de la série et son potentiel d’adaptation : un psychiatre reçoit chaque semaine dans son cabinet cinq patients et chacun des épisodes nous montre une session différente. La série reprend ainsi la structure et les archétypes du matériau d’origine en adoptant une accroche locale. Ici, c’est le traumatisme collectif des attentats du 13 novembre, qui se déroule à peine quelques jours à peine avant le début de la série.
Un sujet épineux, personnifié par les deux premiers patients : Ariane (Mélanie Thierry), chirurgienne en première ligne et Adel (Reda Kateb), policier de la BRI qui était présent au Bataclan le soir des faits. On suit aussi les sessions d’un couple en crise, incarné par Pio Marmai et Clémence Poesy, ou encore d’une adolescente en proie à des tendances suicidaires (Céleste Brunnquell).
Commentaires (3)
Mon principal problème avec Ariane, contrairement à tous les autres, c’est que je ne comprends pas où on va. Les autres (angoisse pour le flic ; rapport d’expertise, avec l’entraîneur et les parents pour la fille ; couple pour le couple ; démotivation et recherche de soi pour le psy) ont un but assez clair. Là, Ariane, je ne vois pas… Alors Mélanie Thierry est excellente, c’est bien écrit mais ça part dans tous les sens avec le transfert qui a quasi été mis à terme dans le premier épisode, la relation avec Adel, son mariage puis non… Trop fouillis pour que j’arrive à comprendre où on va et ça me gêne pour profiter pleinement de la qualité.