Elliot reprend conscience dans l’ascenseur d'E. Corp, le lundi où doit avoir lieu le vote des Nations Unies sur l’annexion du Congo par la Chine. Sans aucun souvenir des quatre derniers jours, il cherche à rassembler les événements et découvre que la Phase 2 est sur le point d'être lancée, mais qu'il va être licencié et perdre l’accès aux serveurs de l’entreprise. Il tente de fuir la sécurité mais échoue et il est sorti du bâtiment, au pied duquel se tient un grand rassemblement de manifestants. Il y retrouve Darlene, qui lui avoue qu'elle collabore avec le FBI et qu'elle sait qu'Angela travaille avec Mr. Robot.
La manifestation dégénère et des casseurs envahissent le bâtiment. C'est une diversion pour Angela qui doit sur ordre d'Irving retrouver Elliot pour qu'il fasse une sauvegarde de données d'E. Corp avant la Phase 2. Dans l’agitation, Angela se fraie un chemin vers les serveurs sécurisés et réalise elle-même la copie, croisant sur son chemin un agent de sécurité et une employée terrorisée qui l'ont repérée. Elle remet les données à un agent de la Dark Army, avant de retourner à son bureau où elle trouve Elliot avec de nombreuses questions.
Si on vous parle d’Angelyne, il serait plus que probable que vous ne sachiez pas de qui il s’agit puisqu’on est dans la pop culture américaine assez localisée, celle de Los Angeles. Cette Angelyne était la reine des panneaux publicitaires géants, les fameux billboards de Los Angeles. Pour donner du contexte, vers 1981, des panneaux publicitaires mettant en vedette une blonde plantureuse arborant une coiffure bouffante et pas grand-chose d'autre ont commencé à apparaître dans toute la ville. Affichant un seul mot « Angelyne » et un numéro de téléphone, les publicités ont suscité des reportages médiatiques locaux frénétiques. Elle a été pionnière du concept de « célèbre pour être célèbre » avant l’ère des réseaux sociaux. La série débarque sur OCS.
Le désir de comprendre Angelyne, qui elle était, quelle était la motivation derrière les publicités, que vendait-elle, a été l'impulsion derrière l’article du Hollywood Reporter de Gary Baum, "Le mystère de la vraie identité d'Angelyne, la diva des panneaux d'affichage de L.A., est enfin résolu", qui a dévoilé un pan sur la vie de la starlette. C’est à partir de cet article que la mini-série a été créée par Nancy Oliver et développée et showrunnée par Allison Miller (The Resort). Emmy Rossum(Shameless) incarne une Angelyne influenceuse avant les réseaux sociaux, et la série est en soi une histoire par essence hollywoodienne où la performance, la réinvention et l’expression de soi, est synonyme de célébrité et de rêve. Le format faux documentaire biographique permet à cette Angelyne fictive de reprendre le pouvoir sur la narration et elle peut ainsi raconter son histoire. Chaque épisode se concentre sur une personne clé de sa vie et on y voit les opinions et les biais de tout le monde.
Une grande partie du succès de la série repose sur Emmy Rossum, qui fait double emploi dans la série en tant que productrice exécutive aux côtés de son partenaire dans la vie Sam Esmail (Mr. Robot) et en tant qu'interprète de l'icône éponyme. Elle est dans son rôle et totalement engagée à faire d'Angelyne plus qu'une simple pin-up. Et le fait qu’on la voit de l'âge tendre de 17 ans jusqu'à aujourd'hui, à 70 ans, laisse du temps (et beaucoup de maquillage) à Rossum pour parfaire le personnage. Il parait qu’on peut encore voir la vraie Angelyne au volant de sa Corvette rose dans les rues de Los Angeles.
Commentaires (37)
Super l’ambiance avec la sirène et le message vocale répétitif, super immersif. Ca m’a beaucoup fait penser à Alien quand Ripley doit se barrer avant l’explosion du Nostromo !
Super épisode. On se sent vraiment immergé dans l'action.
Dinguerie
Juste ouf cet épisode ! J’ai été captivé du début à la fin 😱
Parfait ! L'ambiance mise en place par l'alarme en fond est juste géniale. Et le chaos parfaitement maîtrisée (comme tout depuis le début de cette saison).
je me serais crue dans le jeu prototype en mode rush avec les alarmes angoissantes qui sonnent en permanence. je crois bien que j'ai arrêté de respirer pendant 42 minutes. Un masterpiece CET episode ! whaouf😱
Ce que c’est MAGNIFIQUEMENT réalisé !!! Non seulement, l’histoire est prenante – Elliot qui cherche ce qu’il a fait le week-end, la course poursuite pour rester dans l’immeuble, ce qu’il apprend, Angela avec des scènes pleine de suspense, la confrontation finale… Non seulement, c’est parfaitement interprété par les comédiens… Mais qu’est-ce que c’est bien filmé !!! Magnifique.
Un épisode tout simplement ha-llu-ci-nant 😍
Très beau (faux) plan-séquence ! Une tension de dingue jusqu'au bout avec des cadrages et des rebondissements de malade... La suite, la suite, tout de suite !!!!
SPLENDIDE !! Un chef d’œuvre. La mise en scène était dingue. Le plan séquence était énorme. À montrer dans les écoles de cinéma. Et le scénario était haletant. Just perfect.
Monstrueux
Exceptionnelle la mise en scene de cet episode !!!
Un épisode exceptionnel. La réalisation est bluffante !
Ah ouais ...!! La claque. A mon avis cet épisode a de sérieuses chances d'obtenir un Emmy.
D'abord Elliot qui se la joue Thomas Anderson dans les cubicles de Matrix au tout début m'a fait sourire (normal 😁). Ensuite ce runtime-error est impressionnant. Ce"pseudo" plan séquence (merci Dark pour les précisions !) nous met dans un état de stress. Jusqu'à la fin ! Je fonce voir la suite, il y a des choses qui doivent être dites maintenant !
Un excellent huis-clos, qui rattrape la "bofitude" de ce début de saison 3. Quand la série s'éparpille moins, elle démontre qu'elle est l'une des meilleures du moment : entre des personnages complexes, une compréhension fine du monde et une photographie jouissive.
Lol la fin m'a tué.
Tout l’épisode filmé en une fois, incroyable, certainement les meilleurs épisodes que j’ai vu dans une série depuis toujours. Vraiment impressionnant.
Monstrueux, monte directement au panthéon des meilleurs épisodes de série
Mais quel ep 😍