Rambo: First Blood Part II

🎬 Après sa guérilla contre le shérif Teasle, Rambo est incarcéré pendant 5 ans, lorsque le colonel Trautman lui propose d’accomplir une mission périlleuse en échange de sa liberté. Il doit se rendre au Viêt Nam, pour amasser des preuves de l’existence de camps de prisonniers de soldats américains, qui seraient toujours actifs. Très vite, la mission se complique lorsque Rambo découvre que des soldats sont effectivement toujours captifs, mais qu’il n’est pas missionné pour les sauver. Refusant de les abandonner, il se donne une nouvelle mission, en bravant les ordres donnés. Les ramener sains et saufs, quoi qu’il en coûte.    Sylvester Stallone signe son retour, avec beaucoup plus de muscles et de dialogues. Sans enlever mon amour pour ce personnage, cette nouvelle approche supprime la trame dramatique du premier film. Sa fragilité et sa dévotion pour son Pays sont toujours au cœur du récit, et la déconvenue qui découle de sa mission, renforce sa colère et sa rancœur. Il n’est plus le soldat obéissant, mais un combattant luttant pour une cause qui est juste. Si ces supérieurs sont sur son chemin, il n’hésitera pas à sortir la grosse artillerie pour régler ses comptes. Physiquement en très grande forme, il faut quand même reconnaître que Sylvester Stallone ne livre pas une de ses plus brillantes prestations d’acteur. Mais bon, c’est Rambo donc il est tout excusé. Le colonel Trautman est également un personnage un peu plus important, car il est face à la même injustice, mais il est malgré tout, pieds et poings liés face à la bureaucratie américaine. Peu importe les sacrifiés, le plus important pour le gouvernement, c’est de garder les mains propres alors qu’elles sont suintantes de charbon. Comme dans le premier, il prévient sa hiérarchie que le véritable danger, c’est bien Rambo, et le trahir est fortement déconseillé.    George Pan Cosmatos signe un deuxième film beaucoup plus commercial, comparé au premier. Ce n'était pas le but du réalisateur de faire quelque chose d'original puisqu'il s'agit surtout de mettre en scène un personnage mythique. Rambo revient aux sources, en repartant au Viêt Nam, pour prouver au Congrès que des soldats américains sont toujours prisonniers. Les États-Unis sont en réalité parfaitement au courant, mais pour éviter tout conflit, ils préfèrent noyer le poisson en laissant pourrir dans ces camps leurs soldats qui se sont battus pour leur pays. Lorsque Rambo découvre le pot aux roses, il ne l’entend pas de cette oreille et le réalisateur s’en donne à cœur joie, entre combats à mains nues, fusillades et explosions, nous avons un large panel des talents de Rambo pour survivre en milieu hostile. Il ne fera pas l’unanimité, car on sent que le réalisateur était encré dans la mode des films d’actions des années 80, mais le but n’était pas vraiment l’histoire mais bien le côté spectaculaire, pour en mettre pleins la vue et coller le spectateur à son siège.   🎞 Rambo 2 la mission, est une bonne suite malgré quelques petits clichés qui se glissent dans l’intrigue. Moins dénonciateur que le premier, on sent une propagande américaine contre le communisme, dans le contexte de la Guerre froide on peut le comprendre, mais du coup, le camp adverse est caricatural et manque de profondeur. Ça ne gâche pas le propos principal du film, car il dépeint surtout une réalité brutale sur le sort de ces soldats oubliés, et le silence du gouvernement étant plus simple et moins coûteux pour eux, surtout après leur déculotté qui est, encore aujourd’hui, difficile à digérer pour la première puissance. Malgré ces petits défauts, il reste un très bon film d’action, qui enchaîne des moments de bravoures et de fusillades, avec un Sylvester Stallone en très grande forme 😊.

Ah, que ça fait du bien de revenir au blockbuster des années 80, filmés à la pellicule, avec des personnages charismatiques, rendez-vous compte Sylvester, Stallone ne dit que très peu de mots à l’écran et pourtant il a de la présence, on ne s’ennuie pas, même si les images ont un peu vieilli le rythme du film tient toujours l’émotion est présente, contrairement à tous les nouveaux blockbuster de 2024 où les relations entre les personnages ne sont pas crédibles du tout, ou le wokisme impose de retirer toute pensée qui ne serait pas politiquement correcte, ce qui prive de toute emotion les long-métrages modernes

🙌🏾🔥🔥🔥

Bien sympa l'arc tactique 👍🏽

A regarder au second degré: un bon moment de rigolade.