If Beale Street Could Talk

Deux jeunes afro-américains découvrent l'amour et la difficulté d'être noir dans le New York des années 70. Confrontés au racisme, au harcèlement policier, le jeune couple va tout faire pour sortir de cette spirale infernale et faire vaincre la justice. Adaptation fidèle et magistrale du roman éponyme de James Baldwin, "Si Beale street pouvait parler" confirme le talent de Barry Jenkins, réalisateur de "Moonlight", Oscar du meilleur film 2017. La mise en scène, délicate et gracieuse, est au service du jeu d'acteur, et on a rarement vu au cinéma, des scènes de parloir aussi intenses et belles. La bande-son, tout en violon, est agrémentée de pépites Jazz et Soul de l'époque, et habille parfaitement les images de ce drame amoureux et familial. Un futur classique du cinéma, tout en authenticité et sensualité.

Des longueurs, surtout au début, puis on s'y fait et on est pris par ces allers-retours temporels qui n'ont font espérer à une fin heureuse : puisqu'ils s'aiment tellement. Le retour à la dure réalité et poignant et finalement criant de vérité. L'époque est trop marquée pour qu'il en soit autrement.

Bonne interprétation mais bien trop de longueurs...

C'était puissant et doux à la fois ! Mais cette fin est trop amère trop frustrante ! Le film est très beau par contre, tellement juste dans interprétation

Séquences, couleurs et images idylliques .. Acteurs au top :ok_hand::ok_hand: Scènes avec un rythme atypique, permettant de rentrer dans la peau des personnage et dans le vif de leurs émotions... ce qui n'est pas sans rappeler le fameux "Moonlight"... Ce qui veut aussi dire peu de scènes et qu'elles traînent en longueur... ce n'est pas dérangeant en soit mais je suis pourtant déçue par l'ensemble qui tourne rapidement à l'édulcoré... Déçue par la fin aussi... Je m'attendais certes à de la poésie sur un sujet plutôt grave mais j'ai surtout été submergée par de l'eau de rose ...