Les vies de six personnes de San Francisco qui habitent toutes chez Mme Madrigal, personnage coloré et mystérieux qui fait figure de matriarche de cette tribu. On vit avec eux des questionnements, les difficultés des relations amoureuses, des problèmes de boulot, la liberté des années 70, les substances illicites, etc. Tout ça se passe dans un décor des États-Unis, années 70.
Somen « Steve » Banerjee ne rêve que d’une chose : accomplir le rêve américain et que ses parents indiens soient fiers de lui. Il a de grands projets, son amour pour l’élégance à l’américaine le pousse à ouvrir un club de backgammon (oui, le jeu) de haut standing. Bientôt, il réalise que ce n’est pas ce concept qui va lui rapporter de l’argent mais plutôt un club de danseurs qui se dénudent pour les beaux yeux d’une clientèle féminine. Après Pam & Tommy, Robert Siegel sort un nouveau titre pour Hulu.
Welcome to Chippendales est disponible à partir du 11 janvier sur Disney+.
Cette histoire vraie est donc inspirée de Somen Banerjee, un immigré indien qui voulait gravir l’échelle de l’ascension sociale dans les années 80. Kumail Nanjiani a pris un tournant dans sa carrière après avoir tâté des rôles comiques dans Silicon Valley, le voici en plein essor en jouant des personnages plus dramatiques. Son Banerjee ambitieux qui manque un peu de confiance en lui à cause de ses origines mais doué d’une fibre pour les affaires, sait montrer sa vulnérabilité mais également sa jalousie. Il trouve l’amour en la personne d’Irene (Annaleigh Ashford) et fait preuve d’impulsivité, de stratagème tout en ses montrant impitoyable. Mais ce qu’il manquait à son Chippendales avant de devenir culte, c’est l’élément Nick De Noia (sous les traits de Murray Bartlett). Le vrai chorégraphe nommé aux Emmy Awards sur le déclin va regagner en popularité en prenant en charge la direction artistique du club et préparera des chorégraphies inoubliables. Mention spéciale à Bartlett qui depuis le reboot des Chroniques de San Francisco se retrouve vraiment partout de The White Lotus à Physical avec son charisme à toute épreuve et intemporel. D’ailleurs, en tant qu’acteur ouvertement homosexuel ce nouveau souffle dans sa carrière s’est traduit par uniquement des rôles gays, et à la question de savoir s’il s’agissait d’un choix conscient de sa part, il répond qu’il connait la symbolique et la responsabilité d’avoir un véritable acteur gay qui campe ces rôles, mais ce n’est pas pour autant qu’il ne choisira que des personnages de cette orientation et que ces derniers castings n’étaient qu’un hasard.
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Commentaires (19)
J’en avais tellement entendu parler comme d’une série fondatrice que j’en attendais trop. Même en replaçant les premières saisons dans le contexte des 90’, et le propos d’Armistead Maupin dans celui des années 60-70… il ne reste qu’un soap. Sur la vie à San Francisco, j’ai largement préféré Looking.
Excellente série sur la vie d'une petite communauté
Bien que la série nous séduit par son ouverture d'esprit, par son humanité à travers ses différents personnages attachants et ses magnifiques décors hauts en couleur elle ne reste qu'un simple divertissement avec une intrigue bien trop quelconque qui peine à convaincre au cours des premiers épisodes. On souligne malgré tout l'histoire poignante consacrée au huitième épisode. - 12/20 Critique sur Les Chroniques de San Francisco (2019) (série complète) Vue du 11 au 15.07.2019 sur Netflix
UP - Les quatre saisons sont dispo sur Netflix
oui, c'est bien une saison 4 mais qui peut être vue indépendamment
Beaucoup aimé cette saison 4. Pas besoin d’avoir vu les précédentes pour apprécier cette mini série. C’est plein de beaux sentiments, d’histoires émouvantes et de personnages attachants. J’aurais aimé en avoir plus...
Des nouvelles Chroniques imparfaites mais débordant toujours de cet optimisme et de cette chaleur humaine propres à l'univers d'Armistead Maupin. Ils m'ont tellement donné le sourire, tellement ému, que j'ai du mal à me dire qu'on ne reverra plus cette communauté inclusive et bienveillante... Le 28 Barbary Lane, ma maison de cœur
au contraire! Netflix l'annonce effectivement comme une miniserie et Allo ciné comme la saison 1 d'un nouveau chapitre de la serie... en tout cas, ca n'est absolument pas considéré comme la saison 4 de la serie des années 90...c'est 'autant plus dommage que Bétaseries l'ait classé de cette facon car on ne peut pas, de facon normale, l''afficher dans notre liste de series étant donné que les saisons précédentes ne sont plus accessibles... les liens sont morts pour la plupart...il serait donc judicieux de la séparer de la serie des années 90 comme d'ailleurs cela a été deja fait pour d'autres series... @maretoh, si tu peux donner ton avis sur le sujet...
pas d'accord, mêmes acteurs, même bouquin, seul le producteur change.
Le revival (qui sort le 7 juin :-)) est considéré par Netflix comme une mini-série à part. Serait-il possible de scinder les fiches ?
Netflix a commandé un revival de la série (10 épisodes).