Trois séries avec des jeunes survivants

Dear Edward sur AppleTV+

La nouvelle série de Jason Katims (Friday Night LightsAs We See It) s’intitulé Dear Edward, l’adaptation du roman d’Ann Napolitano qui s’inspire d’une histoire vraie, celle du crash d’un avion en 2010 qui a tué tous ses passagers à l’exception d’un jeune garçon de 9 ans. Vous pouvez déjà imaginer le trauma qu’un accident pareil peut entraîner sur une vie, eh bien maintenant rajoutez-y la patte Katims et vous allez devoir sortir les mouchoirs. Le créateur fait équipe à nouveau avec Connie Britton pour cette première saison en 10 épisodes.

Au-delà de l’histoire d’Edward, il y a d’autres familles emportées par le crash réunies dans un groupe de soutien qui feront partie des pans de vies que l’on suit. Un drame fort et émouvant, avec des plans et des flashbacks qui mettent la larme à l’œil.

One Night sur Arte.tv

La mini-série en quatre épisodes date de 2012 mais aujourd’hui encore, elle retrouve écho dans le vécu. À la manière d’un film de Ken Loach, One Night se colle au plus proche de la réalité pour raconter un incident qui pourrait arriver à n’importe qui et dénonce les inégalités sociales.

Un épisode, un point de vue, on suivra l’intrigue via les yeux de Ted, un commercial en cuisine puis Rochelle, une lycéenne brillante du coin, ainsi que Carol, sa mère caissière et Alfie, le jeune de 13 ans qui a déposé un pistolet au commissariat et à cause de qui tout démarre. Des acteurs chevronnés composent le casting de la mini-série, on retrouvera Douglas Hodge, Georgina Campbell, ou encore Jessica Hynes. Ces quatre vies vont être chamboulées par un événement fatidique qui s’est déroulé dans leur cité. Tel un puzzle qui se complète sous nos yeux, la vérité dans One Night se déroule au fur et à mesure.

Kotaro en solo sur Netflix

Le troisième titre de la reco sera un anime avec ce qu’il faut d’absurdité pour que cela soit émouvant. Kotaro est un petit garçon de quatre ans qui habite tout seul dans un petit studio d’un immeuble. Il vient d’emménager et fait la connaissance de ses voisins qui se demandent bien comment un enfant de cet âge peut vivre tout seul. Surtout Shin, un jeune mangaka sans le sou qui va bon gré mal gré prendre l’enfant sous son aile. Kotaro en solo est adaptée du manga de Mami Tsumura et présente des scènes de vie très sympathiques, avec un Kotaro qui parle comme à l’époque féodale armé de son katana jouet et qui va faire fondre le cœur et attirer les larmes des spectateurs. Sur fond de comédie, il s’agit véritablement d’un drame social qui se déroule sous nos yeux tout plein de rationalisme et d’intelligence, mais surtout de tristesse, il faut le dire.

Les traumatismes d’enfance sont parfois secrets et d’autres fois bien publics, et ils impactent bien plus de gens qu’on ne le pense. Ces trois séries adressent avec justesse et sensibilité leurs conséquences alors n’oubliez pas de sortir vos mouchoirs avant de les entamer.

Retrouvez La reco du week-end en podcast :
   

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Published by
Aki