Mis à jour le 26 octobre 2023 :
On l’attendait, la voici. La saison 2 de Gangs of London est enfin disponible sur Canal ce 26 octobre. L’un des plus gros succès de Sky Atlantic outre-Manche, les guerres de gangs reviennent avec son lot de violence, d’hémoglobine, d’action. Les Kurdes, les Albanais, les Pakistanais, les Géorgiens, les nouveaux Algériens, tout le monde est là pour un bout de territoire ou un nouveau trafic. On est à Londres, mais peut-être un peu trop exacerbé.
Lorsque l’on mord la main qui vous nourrit, rien d’étonnant à ce qu’elle vous morde aussi… Nouvelles alliances, fragiles, et actes de rébellion violemment réprimés, prises de pouvoir cinglantes et massacres organisés : chaque gang joue sa carte, toujours plus sanglante. La première saison explorait le système criminel imposé par Finn Wallace ; la nouvelle s’aventure dans les méandres d’un nouveau système criminel plus brutal encore. De nouveaux joueurs entrent dans la partie forçant les ennemis jurés à lutter côte à côte et poussant les membres d’une même famille à la trahison. La guerre pour posséder l’âme de Londres se profile. Reste une réalité implacable : vous ne contrôlez pas le jeu, c’est le jeu qui vous contrôle. Et la seule question qui mérite d’être posée : jusqu’à quel point vous voulez jouer ?
Publié le 29 mai 2023 :
Guerre de succession de gangs dans un Londres actuel. L’intrigue de Gangs of London se déroule après l’assassinat soudain et mystérieux du chef du crime organisé de la ville, Finn Wallace. Sa mort laisse un vide de pouvoir et déclenche une lutte acharnée entre différentes factions criminelles pour prendre le contrôle de Londres. Sur des schémas similaires à Power ou encore Narcos, la série explore les rivalités, les alliances fragiles et les trahisons au sein des gangs, mettant en scène une guerre sans merci pour le pouvoir… et le territoire.
La série, créée par Gareth Evans (qui réalise quelques épisodes) et Matt Flannery, se démarque par sa mise en scène et son atmosphère violente. Après être passée par Lionsgate+, la saison 1 arrive le 29 mai sur Canal+ et la saison 2 diffusée fin 2022 outre-Manche ne devrait pas tarder.
Qui dit guerre de gangs, dit scènes d’action. Et celles de Gangs of London sont chorégraphiées avec une précision remarquable, entre fusillades et gros poings. Cela va de pair avec l’ambiance froide de la série qui montre plusieurs aspects de Londres, dans les hautes sphères financières tout comme dans les milieux criminels de la rue.
Si Sean Wallace (Joe Cole), le fils du parrain décédé est l’un des personnages principaux avec son homme de main Elliot Finch (Sope Dirisu), la série n’en reste pas moins un programme avec un ensemble chorale qui amène de l’émotion quand il en faut, même si c’est souvent grâce à ses personnages féminins. Michelle Fairley (Game of Thrones) par exemple interprète avec brio la veuve à la poigne de fer qui veut contrôler son fils.
À l’époque Lionsgate+, on avait eu l’occasion de nous entretenir avec son producteur, Thomas Benski, à la genèse du projet avec son studio Pulse. C’est notamment lui qui est allé chercher Gareth Evans, réalisateur des films The Raid, et son partenaire créatif Matt Flannery. Thomas Benski ayant un père français, c’est dans la langue de Molière qu’il a donné l’interview. Il nous a raconté l’ambition de la série, celle de raconter une fable shakespearienne, une tragédie familiale dans un Londres moderne et imaginé qu’on associerait davantage à Gotham City. Il faut juste visionner la scène d’ouverture du premier épisode pour que le ton soit donné. Le but avec Gangs of London était de proposer une série de prestige dans un univers de genre et bourré d’action. En la regardant, on peut penser à la fois à Peaky Blinders, Gomorra, mais aussi à des fresques familiales comme Succession. On mélange les genres pour proposer un véritable hybride aux thématiques fortes : la pression de l’héritage, le prix du pouvoir, la nécessité de la vengeance comme dans bon nombre de fresques de gangsters.
Deux saisons composent la série, la première venant d’arriver sur Canal+ fait supposer que la suivante ne devrait pas tarder.