SELFIE – ABC's "Selfie" stars John Cho as Henry and Karen Gillan as Eliza. (© 2014 ABC/Bob D'Amico)
Dans cet article, nous allons analyser les erreurs les plus fréquentes des créateurs de séries et voir comment elles ont impacté des productions passées. Enfin, nous présenterons BetaSeries Screeners, une solution conçue pour tester un pilote auprès d’un panel de spectateurs avant sa sortie officielle.
Pourquoi c’est un problème ?
Le premier épisode d’une série doit accrocher immédiatement le spectateur. Or, certains créateurs prennent trop de temps à poser leur univers ou, au contraire, inondent le spectateur d’informations dès les premières minutes.
Exemple : The Event (NBC, 2010)
Cette série, censée être le successeur de Lost, a voulu en faire trop dès son premier épisode. Multiplication de timelines, changements de points de vue incessants, cliffhanger artificiel… Résultat ? Un public rapidement perdu et une annulation après une seule saison.
Comment éviter cette erreur ?
Pourquoi c’est un problème ?
Les spectateurs doivent rapidement s’attacher aux personnages. Un protagoniste mal écrit ou mal interprété peut être fatal pour une série.
Exemple : Selfie (ABC, 2014)
La série voulait moderniser My Fair Lady en racontant l’histoire d’une influenceuse superficielle qui apprend à se connecter au monde réel. Mais le personnage principal était jugé trop antipathique dès le pilote, ce qui a fait fuir les spectateurs.
Comment éviter cette erreur ?
Pourquoi c’est un problème ?
Un bon worldbuilding est crucial, mais un univers mal expliqué ou trop complexe dès le départ peut perdre le spectateur.
Exemple : Terra Nova (Fox, 2011)
Une série SF ambitieuse, produite par Steven Spielberg, où des humains voyageaient dans le passé pour coloniser une Terre préhistorique. Malgré un énorme budget, l’univers était mal exploité et les enjeux mal définis, ce qui a conduit à une annulation rapide.
Comment éviter cette erreur ?
Pourquoi c’est un problème ?
Le rythme d’un pilote est fondamental : trop lent, il ennuie ; trop rapide, il noie le spectateur sous une avalanche d’événements.
Exemple : FlashForward (ABC, 2009)
Cette série avait un concept génial (tout le monde voit son futur pendant 2 minutes), mais elle a enchaîné trop de sous-intrigues mal gérées dès le début, rendant la narration confuse et frustrante.
Comment éviter cette erreur ?
Pourquoi c’est un problème ?
Beaucoup de créateurs s’entourent uniquement de leur équipe et ne testent pas leur pilote auprès de spectateurs réels. Résultat : des surprises au moment de la diffusion et des ajustements tardifs, voire impossibles.
Exemple : The Get Down (Netflix, 2016)
Une série ambitieuse sur la naissance du hip-hop, avec une production XXL signée Baz Luhrmann. Malgré un style visuel incroyable, le public visé (jeunes amateurs de musique urbaine) n’a pas accroché à une narration trop romancée et théâtrale.
Comment éviter cette erreur ?
Tester un pilote avant de le diffuser permet d’identifier ces erreurs avant qu’il ne soit trop tard. Avec BetaSeries Screeners, nous avons conçu un outil spécifiquement pour les créateurs de séries.
Comment ça marche ?
Pourquoi utiliser BetaSeries Screeners ?
✅ Un panel ciblé (par âge, sexe, habitudes de consommation)
✅ Des retours exploitables (clarté du scénario, attachement aux personnages, intérêt pour la suite)
✅ Une analyse détaillée pour prendre des décisions éclairées avant la production complète
Tester son pilote avec BetaSeries Screeners, c’est maximiser ses chances de succès et éviter les erreurs qui ont coûté cher à d’autres séries !