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Le dernier film que vous avez vu

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Jon Don vendredi au cinéma.

matthieu - 28 ans - france - je suis un grand passionné de cinéma ♥
Membre depuis le 26 août 2012 — 157 messages

Alors durant ces vacances, j'ai vue :
-le Hobbit 2 (mieux que le premier et j’attend beaucoup le 3)
-Le majordome (superbe)
-Swimming With Sharks (Excellent, Kevin spacey au top)
-L.A. Confidential (Excellent)
-Oggy Et les Cafard (avec des gosses je précise)
-Jeune et Jolie (sans les gosses par contre)
-Jobs (biopic sur Appel et non sur Jobs)
-True Romance (Sympas, pas le meilleur scoot ni le meilleur scenar de QT)
-Les Millers (tres drole)
-(500) Jours ensemble (qui est rentée direct dans mes films préférè)
-Don Jon (pour un premier film de JGL a la real, je m'attendais a bien plus)
-Le loup de wall street (qui merite un (ou des) oscars)
-La vie rêvée de Walter mitty (Juste pour les paysages qui sont magnifique, comme le film)
-You're Next (il était tellement bien critiquée que j'attendais un truc de fou, et puis je suis super déçu pas Tip top, la fin, c'est n'importe quoi

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Genre la fille elle tue tout le monde toute seul...

)

Voila Voila, sinon bonne année a tous,et bonne reprise pour ceux qui rentre demain

Cinéphile et Sérivores
Membre depuis le 1 décembre 2012 — 35 messages

Le Hobbit: la désolation de Smaug happy. Et comme d'habitude j'ai sur-adoré ;)

Membre depuis le 3 juin 2013 — 2470 messages

amael26 a écrit :
Le loup de Wall Street <3

J'ai du mal à m'en remettre, tellement c'était beau, bien joué, drôle et j'en passe. Juste jouissif, et je pense pas avoir vu un meilleur film de tout 2013.

J'ai beaucoup aimé aussi. Néanmoins, ça aurait pu être plus critique (ou alors, plus explicite dans la critique) et 20 minutes de moins n'auraient pas fait de mal. Mais très bon film.

Je suis allé le voir avec des gens du bureau: ils ont dit que j'avais le même accent que Dujardin. Je sais pas encore comment je dois le prendre.

C'est l'histoire d'un chat qui s'en va. Mais on ne sait pas whiskas.
Membre depuis le 10 septembre 2011 — 4169 messages

20 minutes de moins certes, ce qui reste très correct étant donné que les films récents sont souvent ennuyeux même lorsqu'ils durent 1h30.

Avec le recul c'est l'aspect partial, fougueux, sans concession qui me fait adorer ce film. Et fait que de nombreux spectateurs qui ont du mal à sortir de leur zone de confort le détestent.

GrotesqueAnimal a écrit :
Je suis allé le voir avec des gens du bureau: ils ont dit que j'avais le même accent que Dujardin. Je sais pas encore comment je dois le prendre.

J'ai trouvé son accent à l'image de sa prestation, forcée et un peu cliché, donc je sais pas si c'est bon signe.

Membre depuis le 17 juillet 2012 — 457 messages

GrotesqueAnimal a écrit :

J'ai beaucoup aimé aussi. Néanmoins, ça aurait pu être plus critique (ou alors, plus explicite dans la critique)

T dur, je trouve. C'est bien de ne pas être trop didactique aussi. Et puis franchement, comment tu veux rendre ça plus critique ?

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Les scènes de débauches sont affreuses, et je pense aussi à la scène où ils parlent des nains qu'ils vont embaucher, comme s'ils n'étaient pas humains

Dernière édition le 6 janvier 2014 à 20:36

Membre depuis le 4 septembre 2012 — 1830 messages

Il y a une critique de ces personnes là, qui je pense, étaient très connes à la base, et on voit ce qui arrive quand tu leur mets des millions de dollars entre les mains.

Je trouve qu'il n'y a pas vraiment une critique du système bourso-financier (pardon pour le néologisme) ou alors, très légère. Après on peut dire que oui, c'est pas le but du film et que tu regardes Inside Job ou autre, c'est plus à propos.

C'est l'histoire d'un chat qui s'en va. Mais on ne sait pas whiskas.
Membre depuis le 10 septembre 2011 — 4169 messages

amael26 a écrit :
Et le fait que de nombreux spectateurs qui ont du mal à sortir de leur zone de confort le détestent.

"Il a raison, il dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas !!!"

Si tu veux parler de zone de confort, on peut parler de Di Caprio, qui en est à son troisième rôle consécutif de nouveau riche dément et plus ou moins autobiographique.


Bon, globalement, c'est vrai que c'est très plaisant, bien joué, bien filmé, mais, d'une part, je rejoins Gro, il n'y a de critique que des gros sacs à merde que l'on voit prendre le système boursier et jouer avec au mépris d'autrui, et plutôt beaucoup de complaisance à l'égard du système boursier (ça, c'est le côté profondément catho de Scorsese, on n'y peut rien, la notion de pêché le fascine), et d'autre part, les gens qui s'extasient sur "enfin un vrai scénario, c'est pas tous les jours qu'on voit ça au ciné ces temps-ci" n'ont clairement pas été au cinéma depuis très, très longtemps. L'ensemble est bien ficelé et engageant, et les dialogues (à ne pas confondre avec le scénario) sont certes excellents, mais le tout est méchamment linéaire et téléphoné de bout en bout, et le propos est répétitif et monolithique.

Citizen Kane, et même 99F ou The Social Network, pour aller chercher dans des registres voisins, avaient l'audace narrative de leur côté pour enrichir leur histoire et la faire vivre, nous étourdir, nous faire aimer et détester ces protagonistes-antagonistes charismatiques et destructeurs. La linéarité du Loup de Wall Street nous laisse assis dans notre siège, à apprécier les scènes à mesure qu'elles défilent, mais, justement, nous laisse trop dans notre zone de confort, narrativement, espérant que l'abattement interminable de scènes de débauche des plus sulfureuses (dont ne manque pourtant pas non plus 99F) suffise à impressionner. Hélas, ça n'a fait que me divertir.

Bon, je me suis chauffé, et pour la peine, je copie-colle ça comme critique sur SC.


Par ailleurs j'ai vu Nymhomaniac - pardon, NYMP()MANIAC, vol. I -, et c'était très bien. J'étais partagé sur Mélancholia, notamment parce que j'ai beaucoup, beaucoup de mal avec Charlotte Gainsbourg, mais Von Trier lui a enfin trouvé le rôle, taillé sur mesure, qui magnifie son insolence, sa mélancolie (eh oui), et son côté abîmé. La voir en duo avec Stellan Skarsgard (que j'adore depuis que je le connais, lui), c'est tout simplement jouissif. La construction étonne, puis séduit. C'est acide et impitoyable, comme l'est toujours Von Trier, mais aussi enlevé et pas trop pompeux, comme l'est rarement Von Trier. Et, youpi, seulement quelques semaines à attendre avant la partie II.

Dernière édition le 6 janvier 2014 à 21:52

Plutôt Braque, ... Vasarely ?
Membre depuis le 30 mai 2010 — 1966 messages

Manutaust a écrit :
Si tu veux parler de zone de confort, on peut parler de Di Caprio, qui en est à son troisième rôle consécutif de nouveau riche dément et plus ou moins autobiographique.

C'est vrai que Gatsby et Jordan Belfort sont un peu redondants comme personnages, mais les films sont bien différents. Je ne trouve pas ça surprenant comme Di Caprio joue depuis longtemps des génies-mégalo-lunatiques (j'ai en tête Catch Me If You Can ou Aviator).

En l'occurrence je parlais de zone de confort des spectateurs qui butent sur l'aspect "putes et coke", comme je l'ai entendu autour de moi et lu sur la fiche du film.

J'ai compris ce film comme la volonté de Scorsese de faire son biopic "plus grand que nature" habituel, à la différence que le Loup de Wall Street est moderne et visuellement épatant (à ce propos, beaucoup de nudité, mais pas que). Forcément ça évoque beaucoup d'autres films, que ce soit par le scénario "rise and fall", par le personnage du jeune génie ou la chute dans les drogues : Blow, Catch Me If You Can, American Gangster, Casino, Raging Bull, Lord of War, entre autres. Le résultat est une assez bonne synthèse du tout.

Pour le message, le personnage principal est un parfait salaud qu'on déteste et admire. Clair, sans détour, il n'y a pas de jugement de valeur vraiment et c'est une narrative avant tout (ce qui est assumé lors des courtes explications des mécanismes boursiers). Tout le monde connaît les dérives de la finance, c'est un filon exploité par des films documentaires (Inside Man) et de fiction un peu critique (99 F, Wall Street), alors j'apprécie assez la posture de détachement de Scorsese même si on peut y voir de l'hypocrisie.

D'ailleurs la structure du film est caricaturale par sa neutralité :

Voir le spoiler
Montée du héros avec moult succès, filles, drogue et argent (1h30), apogée, chute du héros des points de vue personnels et professionnels (1h30).




Juste pour dire, j'avais trouvé que The Social Network était un biopic sans audace, pas engageant pour un sou, donc je suis surpris de le voir cité en exemple.

Dernière édition le 6 janvier 2014 à 23:09

Membre depuis le 17 juillet 2012 — 457 messages

Je suis assez d'accord avec le commentaire que tu évoques (et pourtant, je ne m'attendais pas à répondre là-dessus, tellement les commentaires sur les fiches films/séries de BS n'en valent pas la peine), et je ne pense pas que son auteur soit coincé dans sa zone de confort juste parce qu'il ou elle a qualifié d'autre chose que "jouissif" ce qui est indéniablement une enfilade interminable de putes et de coke. L'auteur reconnaît que l'ensemble est superbement réalisé et joué à merveille, et je suis d'accord pour dire que ce n'est pas suffisant, ici, pour faire d'un film un chef-d'œuvre.

Je rebondis juste sur TSN, d'une part parce que je l'ai trouvé bien plus incisif et critique que n'importe quel biopic sorti dans la seconde moitié des années 2000 (c'était quand même la méga-mode), et ensuite parce qu'il me fait moins partir comme biopic que comme tragédie pure. Effectivement, je m'en fous de la vie de Zuckerberg (d'ailleurs, contrairement à ce que j'appellerai les vrais biopics, on ne voit pas défiler sa vie, du berceau à sa mort/nos jours, mais simplement la phase intéressante de sa vie), et bien sûr, par voie de conséquence, je me fous royalement que le Zuckerberg à l'écran ne soit pas fidèle au vrai.

C'est juste un super canevas pour raconter cette histoire "plus grande que nature" du jeune génie qui a changé profondément et pour longtemps notre façon de communiquer avec notre entourage, qui a rassemblé un milliard d'êtres humains sur un seul site web, et qui malgré tout, reste le geek asocial et éconduit par sa meuf, fondamentalement seul. Qui plus est, obnubilé par son antithèse, un Dieu de la tchatche au charisme écœurant, au point de trahir son seul véritable ami. Le mec qui a une compréhension aiguë de ce que la planète trouvera cool, mais qui s'habille en shorts et flip-flaps en hiver. Le tout enrobé d'une intelligence cinglante. Je suis conscient qu'on peut mettre le même genre de jolis mots sur le Belfort de Scorcese, mais pour moi le personnage et l'univers sont beaucoup plus unidimensionnels, et il n'y a pas grand chose, scénaristiquement, pour rattraper le fait que la progression, dans l'ensemble comme dans les détails, est baloudre et téléphonée.

Plutôt Braque, ... Vasarely ?
Membre depuis le 30 mai 2010 — 1966 messages

Hello,

Je vous conseille Le géant égoiste de Clio Barnard. C'est un premier un film et c'est très très bon si vous aimez les films sociaux à la Ken Loach ou pour ceux qui ont aimé This is England.

Sinon y'a les deux Heimat : Chronique d'un rêve et L'exode , c'est juste sublime !
Il passe encore dans quelques petites salles, c'est vraiment du très bon cinéma avec une photo particulièrement belle.
Vraiment à voir pour les amateurs de Cinéma.
La série est aussi très bien à ce qu'en j'en ai vu pour l'instant.

Membre depuis le 5 mars 2013 — 8 messages

The Ryan initiative
bon, ça casse pas 3 pattes a un canard, mais ça passe le temps

Cinéphile et Sérivores
Membre depuis le 1 décembre 2012 — 35 messages

bobtista
Moderator Man

Dallas Buyers Club. Réussi. Aberrant. A voir.

Patience, bientôt le hip-hop sera une religion! Il suffit simplement d'attendre que quelqu'un tue en son nom.
Membre depuis le 5 novembre 2008 — 5834 messages

Sherman et Mr. Peabody: les voyages dans le temps.
C'est vraiment pour les enfants, mais si vous avez un quelconque jeune qui veut y aller avec vous ou si vous avez gardé votre âme d'enfant, pas de soucis, c'est pas ennuyeux et vous vous marrerez quand même ;)

while (alive) { watchSeries(); }
Membre depuis le 23 avril 2011 — 1995 messages

Gro a piraté ton compte ? J'ai l'impression de lire une de ses astuces.

"T'es obligé d'être un connard à chaque fois que tu t'exprimes ?"
Membre depuis le 21 septembre 2010 — 3666 messages

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