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Gerontophilia

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Gerontophilia [jə-ˌrän-tō-ˈfil-ē-ə] noun - the love or sexual preference for the elderly.

Lake, 18 ans, un garçon plutôt ordinaire, vit avec une mère névrosée et sort avec une fille de son âge, un peu excentrique. Mais il se découvre un penchant de plus en plus fort pour... les vieux messieurs. Embauché dans une maison de retraite pour l’été, il tombe sous le charme de M. Peabody, un séduisant patient de 82 ans.

Commentaires (4)

Mais alors pas du tout, du tout d’accord avec @FredGael. J’y ai cru complètement, à cette histoire d’amour. Je comprends bien que ça puisse déranger, le thème est complètement tabou, après tout, beaucoup sont persuadés que les « vieux » n’ont pas de sexualité, qu’ils ont tous besoin de Viagra pour tenter quoi que ce soit, et qu’être vieux, c’est être moche, et que quand on est moche on n’a pas accès au désir. Il n’y a rien, absolument rien d’indécent dans ce film non plus, une pauvre scène de nu de Melvyn que Lake dessine façon Titanic. Titanic était-il indécent ? Je ne comprends pas non plus la « piètre image de la femme » donnée pour la petite amie : d’abord dérangée par les nouveaux penchants de son petit ami, elle accepte et argumente en sa faveur, se soucie de son bien-être à la fin du film, pour moi elle n’était ni gourde ni nymphomane, juste une jeune femme en quête de sens. Bref, nous n’avons pas vu le même film. Ça n’était pas gagné sur le papier mais pour moi Bruce LaBruce a réalisé une belle et étrange histoire d’amour, en donnant des atours classiques à une relation taboue et qui pourtant fait écho à une réalité de la vraie vie.

Bananita

Le film n'arrive pas à nous faire croire à cette histoire d'amour, elle en est simplement dérangeante, alors que cela aurait pu être bien mieux traiter. Pourtant les deux acteurs sont tous les deux très bons, mais c'est au niveau du traitement que ça ne marche pas... Le réalisateur n'arrive pas à se détacher de ses penchants pour le film pornographique, et même si aucune scène n'est pornographique en soi, on frôle l'indécence pendant tout le film. En plus de cela, on frôle le cliché avec la petite amie révolutionnaire féministe fan de musique présentée comme violente... Il voulait sortir des clichés, parler des tabous, les faire tomber, il tombe dans d'autres clichés. Bien piètre image de la femme d'ailleurs, soit complètement gourde et se tapant tout ce qui bouge, soit féministe un peu idiote qui ne sait même pas vraiment ce que c'est le féminisme. Une déception, vraiment...

FredGael

La B.O. est juste magnifique !

Summers

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