Stupeur et tremblements
Amélie, une jeune femme belge, vient de terminer ses études universitaires. Sa connaissance parfaite du japonais, langue qu'elle maîtrise pour avoir vécu au Japon étant plus jeune, lui permet de décrocher un contrat d'un an dans une prestigieuse entreprise de l'Empire du Soleil Levant, la compagnie Yumimoto. Fascinée par la hiérarchie d'entreprise japonaise, précise et méthodique, la jeune femme l'est d'autant plus par sa supérieure directe, l'intrigante et fière Mademoiselle Mori. Pourtant, Amélie va rapidement déchanter à la découverte d'une culture qu'elle ne connaît absolument pas. Ses fréquentes initiatives sont régulièrement sujettes aux réprobations de ses supérieurs. Face à cet acharnement, la jeune femme se plie à leurs exigences. Jusqu'à être mutée dans les toilettes.
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Réalisation
Alain Corneau
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Scénario
Alain Corneau
- Durée 1 heure 47 minutes
- Genres Comédie, Drame
- Langue Français
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Dernière mise à jour
10 avril 2024 - 14:37
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Commentaires (3)
J'avais vu le film une première fois et j'avais adoré. Là je l'ai revu après avoir lu le livre et il souffre beaucoup de la comparaison. Le film n'est pas mauvais mais il est extrêmement superficiel, on est très loin de la critique violente, drôle et acerbe du bouquin de Nothomb, on n'a plus que le squelette de son propos. Au delà de ca, le jeu des acteurs n'est pas dingue, j'aime bien Testud mais... bof. Fin bref dans l'ensemble, c'est un film sans grand intérêt, lire le livre prend presque autant de temps et ca vaut largement plus le coup...
N'ayant pas eu la chance de lire le roman, je ne peux juger de son adaptation mais ce qui ressort de ce film est pour moi l'expression d'une grande gêne, une incompréhension totale de ce mode de vie. Je finis ce film en m'interrogeant sur la réelle évolution de la société japonaise depuis tant de siècle. Lors d'un passage au Japon, j'avais été frappé par d'autres aspect du quotidien qui concordent bien avec l'idée qu'en fait le réalisateur.
Très bonne adaptation du roman du même nom, avec une Sylvie Testud parfaite dans son rôle. Pour ma part, j'ai retrouvé à la vue du film les impressions que m'avait donné la lecture. J'ai en revanche trouvé la fin rapide, sans être bâclée : /spoiler (mais petit)/ - La tirade d'Amélie sur l'éducation de la femme nippone (une bonne dizaine de pages dans le bouquin) a été entièrement ôtée dans le film alors que c'est à mon sens LE passage central du livre. - Le mal-être de Mr Saito dans ce système qui l'oppresse n'est pas non plus perceptible. Rien ici capable de gâcher le plaisir à la vue du film, mais suffisamment pour ne pas lui mettre la note maximale ;)