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The Zone of Interest

La Zone d'intérêt
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Le commandant d'Auschwitz Rudolf Höss et son épouse Hedwig réalisent sur un terrain directement adjacent au mur du camp leur vision d'une vie de rêve avec une famille nombreuse, une maison et un grand jardin. Cependant, lorsque Rudolf doit être muté à Oranienburg, leur petite vie idéale menace de s'effondrer et il cache l'information à son épouse. Quand Hedwig l'apprend, elle refuse de quitter sa maison de rêve.

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Commentaires (19)

J’ai rarement ressenti ce genre de malaise devant un film où on suit clairement la petite maison dans la prairie..façon nazis quoi... Je sais pas du tout quoi dire sur le film tant la claque a été rude et violente..c’est d’une poésie incroyable tout en n’excluant pas toute l’atrocité de l’époque La photographie est magistrale ! Le 1er plan on dirait un tableau tellement que c’est beau ! Sandra Hüller est remarquable et Christian Friedel est vraiment très bon ! On sent une atmosphère pesante tout le long,comme un poids sur les épaules vraiment..c’est étrange la sensation que j’ai eu pendant 1h40 La mise en scène est folle aussi,avec certains plans et choix de cadrages qui sont très forts ( toutes les scènes en infrarouge par exemple,surtout pour le message qu’elles véhiculent ) Le plus gros point fort du film c’est clairement le son ! Qui est un vrai personnage à part entière et qui sert à accentuer certaines scènes ! Une maestria dingue ! Et je ne parlerais pas de la fin,qui m’a détruit vraiment.. Plus d’1 an que j’attendais The Zone of Interest et je peux d’or et déjà dire qu’il se hisse déjà au top du top des meilleurs films 2024 ! Un chef d’œuvre !

LucasHood

Je me suis ennuyée pendant ce film. Pas parce qu'il ne raconte rien, pas parce qu'il n'a pas de bonnes scènes, mais parce que malgré cela, c'est lent et long et végétatif. Je peux aimer les films contemplatifs, les films qui montrent une banalité, mais il faut aussi savoir doser. Les scènes sont trop longues, pour peu montrer, rien dire de plus que ce qui a déjà été dit. Ce n'est pas innovant, ce n'est pas une réussite, c'est, à la rigueur, intéressant.

daddydj12

L'idée est bonne, mais la réalisation ne m'a pas convaincu. Le film aurait été beaucoup plus impactant en durant 1h de moins, plutôt qu'en étirant les plans au maximum et en répétant inlassablement le même concept avec des illustrations différentes.

mec1

Hop, c'e'st parti pour les pouces en bas... Bon, ben pour moi, la zone d’intérêt manque cruellement d’intérêt. J’ai lu ici et là que le réalisateur mettait en scène la banalité du mal… et moi, j’ai surtout focalisé sur la banalité. Ok, ok, ok, le parti pris de ne pas montrer l’horreur, de simplement la suggérer pour montrer comment les gens vivent tranquille à côté, c’est intéressant… Mais la suggestion, depuis les dents de la mer, c’est pas une nouveauté… Et puis, je ne sais pas, je me dis que pour quelqu'un de jeune, qui n’est pas forcément au courant de tout, si on prend le film au premier degré, ça ne marche pas. On compte beaucoup sur l’intelligence et la connaissance du spectateur qui peut le faire passer à côté. Sans ignorer ce qui se passait dans les camps, j’ai trouvé pour ma part qu’on glissait assez dangereusement du mauvais côté ; à savoir, celui de la famille, à trouver que finalement, ce n’est pas si terrible vu qu’on est vit bien… Au premier degré, donc, le film est assez banal et minimise l’horreur et je trouve dangereusement dommage de laisser au spectateur le soin de tout comprendre. Ça m’a fait penser au film « L’île Rouge », qui ne m’avait déjà pas emballé et qui fonctionnait sur l’exact même principe, montrer la banalité du quotidien pendant le passage à l’indépendance de Madagascar. Dans ce film, je m’étais interrogé sur ce qui se passait à l’extérieur. L’avantage, c’est qu’ils en parlaient entre eux, les protagonistes du film, beaucoup. Je n’y connaissais rien en indépendance de Madagascar, je captais des bribes, ça m’a amené à me renseigner sur la suite. Là, trop de non-dits font basculer le film dans une banalité trop importante pour moi, manquant d’éléments et, puisque le début m’a un poil endormi, j’ai été anesthésié sur la seconde moitié du film… Belle envie mais pari loupé à mon goût.

Cellophane

Ce qui m’a le plus choqué c’est la toute fin, le nettoyage avant l’ouverture du ‘musée’ au public, L’absurdité, surréaliste, ...

niettingewikkeld

Le scénario de base était une idée géniale. La réalisation beaucoup moins… On a plus l’impression de faire du voyeurisme qu’autre chose. Sans parler du camp dernière le mur, qui est censé nous montrer l’horreur sans la voir, et au final il ne se passe rien… juste quelques fumées de trains Bref vous pouvez passer votre chemin

KoalaRouge02

Vu ce jour, ce film, qui a tellement fait parler de lui, en version originale… Allemande… Que c’est difficile à juger ! Est-ce que c’est un superbe divertissement ? sûrement pas, est-ce que c’est un grand chef d’oeuvre artistique? sûrement pas, est-ce que c’est un film sombre, déprimant, qui rend mal à l’aise sur les faiblesses de l’âme humaine, et sa capacité à accepter l’indicible pour son petit Confort… Oui., est-ce qu’on peut sérieusement vouloir y consacrer son dimanche après-midi… Non , est-ce qu’on peut raisonnablement conseiller à quelqu’un d’aller perdre deux heures pour le regarder .. non ? Qu’est , alors que ce film ? Une œuvre intellectuelle avec de multiples niveaux d’interprétation, le type même qu’on envoie dans les festivals de Cinéma pour gagner des prix…

Surfeurfou

Révéler la banalité du mal

PaulineLes

Je rejoins tous les avis positifs sur ce film et ne ne pourrais dire mieux. La mise a distance je dirais "froide" plutôt que "clinique" Glazer poursuit son travail formel sur des questions essentielles. Un trew grand cinéaste. Ce qui m'a terrifié en plus des cheminées qui fument et crachent leurs cendres H24... c'est la froideur de Hoss et son air détaché fumant devant sa porte et semblant apprécier la douceur du paysage...

PierreSpano

Horrible le parallèle du bonheur de cette famille et l’atrocité du camp d’extermination de juifs. Un parallèle horrible mis en avant ici, par le son, et les 2 acteurs principaux extraordinaires. Un film marquant, calme, limite clinique mais glaciale et parfait ! À voir absolument au cinéma l’ambiance est horrible mais tellement réelle et forte !

Math719

Il y a des films dont on sait que ce sont des chefs d'œuvre dès le début. Pour The Zone of Interest, dès l'écran titre j'en avais la certitude. Pendant 1h45, j'ai été maintenu en apnée, un poids sur la poitrine, et ce jusqu'au bout du générique. Tout dans la réalisation de Glazer est d'une maîtrise absolue, c'est calculé avec une précision chirurgicale, une vision laser et un travail titanesque pour parvenir à ce triomphe. L'immobilité de la caméra, la colorimétrie avec l'exposition et la saturation faibles, la composition qui joue constamment sur les contrastes sans pour autant nécessairement les appuyer, le détachement complet de "l'autre côté"... tout est fait avec une précision et finesse hallucinantes. Mention particulière pour les transitions ultra pesantes et l'idée de faire apparaître les seuls personnes juives du film en vision nocturne pour accentuer la "chasse" dont ils sont victimes. C'est un détail d'une puissance inouïe. Le cast est évidemment brillant, le duo de tête est impressionnant dans leur façon de jouer des choses complètement inconcevables et appuyer ce détachement constant. Mais alors le vrai bijou du film c'est le son. Le travail sur le sound design est juste à couper le souffle. Entre le bruit constant pendant la première partie, la musique qui déstabilise complètement, même celle du générique de fin qui m'a franchement secoué... le son est un élément majeur du film et il contribue énormément à construire cette ambiance étouffante tout du long. J'ai rarement autant été secoué par un film au cinéma, été aussi physiquement impacté par un film. La vision de Glazer de l'atrocité est absolument unique et arriver à raconter une portion de l'Histoire que tout le monde connaît, sous une perspective aussi nouvelle et audacieuse c'est juste du génie à mes yeux. Là où repose ce génie c'est dans le tour de force absolu que le film réalise, de faire ressentir l'horreur sans la montrer, ce qui à mes yeux, la décuple à l'infini. Ce film m'a écrasé comme rarement je l'ai été. C'est une énorme leçon de cinéma et de narration et avec ce triomphe, Glazer s'inscrit définitivement comme l'un des très grands de sa génération.

YOUTHLY

"This movie is not a document. It's not a history lesson. It's a warning." - Jonathan Glazer L'impression de se sentir tout petit face à une œuvre de cinéma... Ce film refuse de quitter mon esprit depuis que je l'ai vu il y a une semaine, chaque scène ayant été marquée au fer rouge dans ma mémoire. Jonathan Glazer a vraiment l'art et la manière de marquer l'esprit du spectateur au fer rouge. Après un Under the Skin hypnotisant, il revient sur le devant de la scène avec un nouveau film tout aussi abouti, si ce n'est encore plus terrassant. The Zone of Interest, c'est avant tout une expérience cinématographique complètement unique en son genre qui doit être vécue impérativement en salles, le réalisateur ayant réussi le tour de force de parler de l'Holocauste sans la montrer. En effet, le principal attrait du film est le fait de faire ressentir les horreurs d'Auschwitz au spectateur sans les montrer. Le pouvoir de la suggestion utilisé par Glazer est gargantuesque et cela est d'autant plus renforcé par un travail de conception sonore qui est tout bonnement hallucinant : L'Enfer le plus pur qui soit. Le moindre petit bruit a son importance, crée un décalage par rapport aux images qui nous sont montrées et contribue à l'ambiance très froide, limite clinique, qui se dégage de ce film. La mise en scène du réalisateur est chirurgicale, les plans sont excessivement longs et ils permettent de mettre en avant le quotidien, somme toute très banal et idyllique de cette famille nazie vaquant à ses occupations tout en sachant que les pires atrocités se déroulent à quelques mètres d'elle. Cette famille qui est assez vide au final, qui reste enfermée dans son mépris de la vie humaine, dans ses convictions ô combien malsaines et répugnantes soit-elles. Pour enfoncer encore plus le clou, Christian Friedel et de Sandra Hüller sont absolument glaçants et parfaits dans leurs rôles respectifs. Je pourrais parler de ce film durant des heures tant il regorge d'angles d'analyse, de questionnements à soulever. Au final, ce qui me reste le plus en tête, c'est cette fin impitoyable qui met en avant un point crucial : le pont qui sépare notre époque et ce segment de l'Histoire que l'on a tendance à oublier au fur et à mesure que les décennies s'enchaînent, mais qui a bel et bien existé. Tétanisant. The Zone of Interest est l'un des films les plus étouffants, horribles et captivants que j'ai pu voir jusqu'à présent. C'est un film difficile, au rythme très particulier, mais qui est absolument nécessaire, rien que pour le sujet qu'il aborde. Il doit être montré dans les cours d'Histoire.

KimiTheJelly

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