Les Irréductibles

Ça démarre plutôt bien, flirtant entre le social et l’humour, on se dit qu’on va avoir droit à un Full Monty à la française, un autre « Louise-Michel », éventuellement une sorte de « Crash Test Aglaé »… Assez rapidement, on trouve un style 70/80, avec tous ces films de jeunes qui passent leur bac. Bon, ce sont des quarantenaire, on se dit qu’il va y avoir une originalité, mais non… Pas grave, les personnages sont attachants, même si on ne comprend pas bien les réactions de chacun, la femme qui fout son mari à la porte, Gamblin qui veut arrêter puis non, si, non… Ça reste « pas désagréable ». Evidemment, Kad Merad qui faisait partie de l’équipe au début devient un électron libre à côté, à sortir de l’histoire en trouvant femme et boulot sans rapport avec le bac. Ça fait un poil fouillis mais bon, ça reste pas si mal. Et puis cette fin d’une facilité tellement idiote… Je ne suis pas contre les fins ouvertes si elles amènent à réfléchir mais là, non, c’est comme nous poser une devinette sans donner la réponse, aucun intérêt. Dommage, ça démarrait plutôt bien…