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After.Life

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La vie est le symptôme. La mort est le remède.

Une jeune femme maintenue entre la vie et la mort tente desespérément de ne pas être brûlée vivante, son seul espoir repose dans les mains d'Eliot, le directeur de la cérémonie.

Commentaires (2)

Alors j'ai vu ça avec mes parents et c'était gros malaise dans le salon. Mon père pour avoir choisi ça et moi j'étais énervée contre le film, sa misogynie, ses incohérences, le male gaze et le temps perdu et ma darone s'est direct endormie au moins elle a pas subit elle a bien eu raison 👍

FordPrefect

Un film angoissant et perturbant. Angoissant par l'ambiance inquiétante que la réalisatrice arrive pertinemment à distiller tout au long du film grâce à un rythme lent mais constant qui permet de profiter sans (trop) se lasser des plans long et monotone. Cette lenteur est cependant un des atouts du film, une ambiance mortuaire oppressante mise en relief par une musique omniprésente mais parfaitement réussie. Si en effet, il y en a presque tout du long, la composition sait moduler les ambiances de piano, de violon, de percussion, pour renforcer l'angoisse qui se dégage de chaque scène. L'histoire tient peut-être sur un timbre - on se demande si la jeune femme allongée là est réellement morte ou non - mais elle tient sur toute la longueur. Les indices, les questionnements, les réactions et évènements, que ce soit dans la chambre mortuaire, avec son ami ou l'enfant nous font sans cesse passer d'un côté à l'autre de la réponse : oui, non, oui, non... Et c'est là que les acteurs sont primordiaux ! Liam Neeson est royal de retenue élégante et donne toute son ampleur au film. Cristina Ricci est parfaite dans son rôle de défunte qui s'interroge et refuse de croire à sa mort avec son air d'enfant malheureux. Si elle est nue dans presque la moitié du film, il n'y a là aucune sexualité débridée ou tape à l'oeil. La réalisatrice parvient à nous montrer sa nudité comme normale. Chandler Canterbury excelle dans son rôle de gamin. A la fois (volontairement) fade et renfermé, il trouble plusieurs fois - et  de plus en plus au long du film, jusqu'à la fin. Enfin, Justin Long m'a moins convaincu, larmoyant et souvent inutile, c'est le point noir du casting à mon goût, dans lequel tous les autres comédiens, y compris les seconds ou tiers rôles. Le tout pourrait être une jolie performance d'acteur sans les cadrages et le travail de la lumière. Chaque plan a été magnifiquement réfléchi, dans leur symétrie ou pour le point de vue des comédiens. La couleur très travaillée (beaucoup de vert, de blanc, de brun désuet chez la vieille mère de l'enfant, de rouge) met en valeur les scènes et augmente encore l'angoisse du film. Pas de sang dans ce film psychologique malgré quelques scènes de rêve gentiment effrayantes mais une angoisse qui s'instaure et perdure sur l'heure trente-huit. Angoissant, donc, mais perturbant aussi. Car on ne sait si Anna est morte ou non - et surtout, si elle ne l'est pas, pourquoi Elliot fait-il ça ? Une réflexion sur la mort bien menée et impressionnante si on parvient à entrer dans le film dont la lenteur et l'absence de rebondissement ou de scènes choc pourra en rebuter certains. Il semble cependant que la presse est (injustement) critiqué ce film qui tient bien plus de promesses que d'autres films du genre et permet de passer un bon moment d'angoisse (surtout si vous commencez le film à 23h00...). Et ce, jusqu'à la fin qui, si elle n'est pas ébouriffante, offre une bonne conclusion.

Cellophane

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