Finalement, je n'ai vu Hunger Games que lundi soir, mais j'ai trouvé ça pas mal du tout. Certes, le contenu est pas mal redondant du 1, mais c'est mieux filmé et beaucoup mieux rythmé. Et ça a le mérite d'être un poil plus subversif que la moyenne des sagas pour jeunes adultes, même si ça n'est pas Battle Royale.
Sinon, 16 ans ou presque, plutôt une bonne surprise, surtout grâce à Laurent Laffite.
Par contre, je viens ici pour pester contre le Director's Cut de Donnie Darko (parce que, clairement, que pourrait-on faire de mieux une nuit de Noël ?). GROS SPOILERS DROIT DEVANT.
Voir le spoiler
La version que j'ai vue il y a deux ans était sans doute la version cinéma, et mes souvenirs aidés de Wikipédia m'indiquent que les principales différences entre les deux montages sont l'ajout de graphismes chelou sur les gros plans sur l'œil de Donnie, et l'insertion d'extraits du bouquin de Grand-Mère la Mort, censés rendre la mythologie du film plus compréhensible que dans la version cinéma.
En gros, il s'agit, d'une part, de titiller les fans qui apprécient le film pour son univers mystico-fantastique, avec des histoires d'univers tangents, d'élu vivant, d'artifact, et autres joyeusetés Highlanderesques ; et d'autre part, de rendre le film plus accessible.
Alors bon, je ne vais pas taper sur ceux qui aiment le film pour des raisons différentes des miennes, mais ces deux parts me posent problème :
Déjà, le film n'a pas besoin d'être plus accessible. Il appartient à cette catégorie de film qui polarisent les opinions et ont une mythologie un peu foncedé (et éventuellement ouverte à interprétation), tout comme Mulholland Drive ou Fight Club par exemple. Un autre point commun entre ces trois films, c'est qu'ils ont ce côté culte, avec des fans énervants qui te bassinent avec les douze mille interprétations supposément possibles pour leur scénario hyper complexe, alors que ce sont au final trois films plutôt simples, avec une explication largement acceptable pour les quelques mystères non expliqués directement.
Dans le cas de DD, on devine assez facilement le concept d'univers-bulle, qui existe de façon instable autour de Donnie (du fait qu'il ait évité sa propre mort) jusqu'à la Tempête, au cours de laquelle le moteur d'avion est renvoyé 28 jours plus tôt pour finalement le tuer. En tout cas, on le devine assez facilement quand on regarde Doctor Who :-°. Mais on n'a absolument pas besoin de théoriser toutes ces histoires d'artifact, ça ne fait que dégrader le côté ésotérique du film (qui n'est pas si violent que ça à la base), et n'aidera absolument pas quiconque a une migraine dès qu'on parle de voyage dans le temps et autres.
L'autre plainte que j'ai à ce sujet est un peu plus profonde, et plus personnelle. Simplement, je suis beaucoup moins sensible à la dimension fantastique/mythologique de DD qu'à ce qu'il a à dire sur l'adolescence, l'insertion dans la société, la folie, etc. Pour moi, c'est beaucoup plus un film qui montre à quel point la vie est dure quand on a la sensation de n'appartenir à aucun groupe, qu'un simple mélange entre Destination Finale et Requiem for a Dream. En conséquence, j'aurais aimé que ce montage ne se concentre pas autant sur une mythologie qui n'est pour moi qu'un prétexte à l'ambiance et aux thèmes du fiim.
La version que j'ai vue il y a deux ans était sans doute la version cinéma, et mes souvenirs aidés de Wikipédia m'indiquent que les principales différences entre les deux montages sont l'ajout de graphismes chelou sur les gros plans sur l'œil de Donnie, et l'insertion d'extraits du bouquin de Grand-Mère la Mort, censés rendre la mythologie du film plus compréhensible que dans la version cinéma.
En gros, il s'agit, d'une part, de titiller les fans qui apprécient le film pour son univers mystico-fantastique, avec des histoires d'univers tangents, d'élu vivant, d'artifact, et autres joyeusetés Highlanderesques ; et d'autre part, de rendre le film plus accessible.
Alors bon, je ne vais pas taper sur ceux qui aiment le film pour des raisons différentes des miennes, mais ces deux parts me posent problème :
Déjà, le film n'a pas besoin d'être plus accessible. Il appartient à cette catégorie de film qui polarisent les opinions et ont une mythologie un peu foncedé (et éventuellement ouverte à interprétation), tout comme Mulholland Drive ou Fight Club par exemple. Un autre point commun entre ces trois films, c'est qu'ils ont ce côté culte, avec des fans énervants qui te bassinent avec les douze mille interprétations supposément possibles pour leur scénario hyper complexe, alors que ce sont au final trois films plutôt simples, avec une explication largement acceptable pour les quelques mystères non expliqués directement.
Dans le cas de DD, on devine assez facilement le concept d'univers-bulle, qui existe de façon instable autour de Donnie (du fait qu'il ait évité sa propre mort) jusqu'à la Tempête, au cours de laquelle le moteur d'avion est renvoyé 28 jours plus tôt pour finalement le tuer. En tout cas, on le devine assez facilement quand on regarde Doctor Who :-°. Mais on n'a absolument pas besoin de théoriser toutes ces histoires d'artifact, ça ne fait que dégrader le côté ésotérique du film (qui n'est pas si violent que ça à la base), et n'aidera absolument pas quiconque a une migraine dès qu'on parle de voyage dans le temps et autres.
L'autre plainte que j'ai à ce sujet est un peu plus profonde, et plus personnelle. Simplement, je suis beaucoup moins sensible à la dimension fantastique/mythologique de DD qu'à ce qu'il a à dire sur l'adolescence, l'insertion dans la société, la folie, etc. Pour moi, c'est beaucoup plus un film qui montre à quel point la vie est dure quand on a la sensation de n'appartenir à aucun groupe, qu'un simple mélange entre Destination Finale et Requiem for a Dream. En conséquence, j'aurais aimé que ce montage ne se concentre pas autant sur une mythologie qui n'est pour moi qu'un prétexte à l'ambiance et aux thèmes du fiim.
Plutôt Braque, ... Vasarely ?
Membre depuis le 30 mai 2010 — 1966 messages