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The Boys (Amazon Prime) : une saison 2 encore plus barrée que la première ?

Le pitch

Cette saison 2 voit nos Boys chassés par les super-héros essayant désespérément de se regrouper et de se battre contre Vought. Contraints à la clandestinité, Hughie, La Crème, Frenchie et Kimiko essaient tant bien que mal de s’adapter à cette vie de cavale, Billy Butcher restant pour sa part introuvable. En parallèle, Starlight peine à trouver sa place parmi les Sept, tandis que Homelander s’efforce de prendre le contrôle total de la situation. Ses ambitions sont contrariées par l’arrivée de Stormfront, une nouvelle super-héroïne experte en réseaux sociaux et prête à tout pour arriver à ses desseins. Pour pimenter le tout, la menace des Super-méchants fait des vagues et Vought essaie de capitaliser sur la paranoïa qui s’empare du pays

  • Genre : Action, Aventure, Science-fiction
  • Format : 8×52
  • Durée totale de visionnage : 7 heures

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La critique

Des éléments de l’intrigue de la saison 1 de The Boys sont divulgés dans cet article. À lire à vos risques et périls.

Lorsqu’une série rencontre un franc succès lors d’une première saison, il existe toujours une pression de surpasser ou du moins l’égaler en qualité pour ses showrunners et scénaristes. C’est le cas pour toutes les oeuvres sérialisées et notamment pour The Boys qui est avant tout une série de comic book écrite par Garth Ennis. La première saison de la série était l’occasion de découvrir son univers, sa vision décalée et adulte des super héros et ses personnages aux caractères bien trempés. Est-ce que la saison 2 arrivera à proposer une suite à la hauteur ?

Seuls les 3 premiers épisodes disponibles ce vendredi 4 septembre ont été fournis aux journalistes, donc il est toujours compliqué de se prononcer sans avoir visionné l’intégralité de la saison. Cependant, ces épisodes nous donnent un bon aperçu de la direction qu’elle prendra. Nos Boys sont en cavale après les évènements de la saison 1 et doivent se terre sans nouvelle de notre irlandais préféré, Billy Butcher. Ce dernier vient d’apprendre que sa femme est vivante, mais prisonnière de Homelander (« Le Protecteur ») avec qui elle a un fils. Cette saison nous rappelle que la star de la série, c’est bien Le Protecteur. On creuse davantage le personnage, ses motivations et surtout les conséquences de ses actes sur le monde qui l’entoure. La série reprend ici le fameux complexe de Dieu notamment exploré dans le comics Injustice chez DC. Ajoutez à ça une dose de mégalomanie et vous aurez le cocktail parfait du psychopathe en puissance.

Cette saison 2 voit surtout l’arrivée de deux nouveaux personnages. On triche un peu, car Giancarlo Esposito (Gus Fring dans Breaking Bad) apparaissait pour la première dans le dernier épisode de la saison 1 dans le rôle de Stan Edgar, président de Vought. Il revêt dans cette saison une place prépondérante, se posant en obstacle à Homelander. L’autre nouvelle arrivée, c’est celle d’une nouvelle héroïne dans les Sept, Stormfront (incarnée par Aya Cash), qui va sur cette saison apporter une nouvelle dimension jusque là inexplorée dans la série. La série continue de développer les bases qu’elle a posées : le marketing qui entoure les Sept est encore plus présent, alors que l’arrivée d’une grande gueule comme Stormfront va questionner sérieusement Starlight sur son investissement dans le groupe. Surtout quand, à travers toutes ces campagnes de communication, la figure de la super héroïne est vue comme un faire valoir d’inclusivité et non comme une membre à part entière des Sept.

On ne dévoilera ici pas des éléments de l’intrigue, mais cette saison creuse les thématiques de la première, tout en restant sur le ton violent et irrévérencieux qui la caractérise. On est curieux de voir où The Boys nous emmènera, tant ces premiers épisodes poussent le curseur encore plus loin.

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Published by
Hugo Clery