Un monde meilleur (A Better Place), nouvelle série allemande diffusée en exclusivité sur Canal+ à partir du 14 juillet 2025, propose une dystopie sociale troublante… et étrangement crédible. À découvrir chaque lundi à 21h00, avec deux épisodes par soirée, et disponible également à la demande sur l’app myCANAL.
Bienvenue à Rheinstadt, ville laboratoire d’un programme révolutionnaire baptisé TRUST. Objectif : réintégrer les anciens détenus dans la société, leur offrir un logement, un travail, un accompagnement psychologique… et fermer la prison. Derrière cette utopie : une scientifique visionnaire et un maire libéral, portés par une volonté de changement radical. Mais sur le terrain, les choses se compliquent. Car pour beaucoup, victimes comme citoyens, le pardon ne va pas de soi.
Créée par Alexander Lindh et Laurent Mercier, mise en scène par Anne Zohra Berrached (24 semaines) et Konstantin Bock, A Better Place repose sur une galerie de personnages profonds et ambivalents.
Au centre du dispositif : Petra Schach, brillante mais controversée, incarnée par Maria Hofstätter (Paradis : foi d’Ulrich Seidl), qui dirige le programme TRUST avec une ferveur presque militante. À ses côtés, Mark, interprété par Johannes Kienast (Police 110), tente de renouer avec sa famille après une peine pour conduite en état d’ivresse. Son retour est empreint d’une tension constante entre espoir et rejet.
La série se distingue aussi par ses moments de confrontation brute. Dans l’un des épisodes les plus marquants, Nader (joué par Steven Sowah, remarqué dans Concordia) est confronté à l’une de ses anciennes victimes lors d’une séance de thérapie. Une scène poignante qui cristallise toute la difficulté du pardon, et la violence du processus de réintégration.
Alors que le programme TRUST vacille sous le poids des soupçons, des actes de délinquance secouent la ville. La presse s’en mêle, les données personnelles des participants fuitent… et l’utopie devient cauchemar.
À travers ses huit épisodes de 52 minutes, A Better Place interroge frontalement notre rapport à la justice : peut-on vraiment changer ? Est-ce à la société d’offrir cette seconde chance, ou à l’individu de la mériter ? Les réponses, loin d’être simples, s’entrelacent au fil des intrigues humaines et des dilemmes moraux.
Et si ce monde sans prison n’était pas de la science-fiction, mais une alternative à inventer ?
Avec ses personnages bouleversants, ses scènes puissantes et ses questions brûlantes, A Better Place est bien plus qu’une série dramatique : c’est un miroir tendu à nos contradictions.
Rendez-vous dès le 14 juillet en exclusivité sur Canal+, chaque lundi à 21h00 avec deux épisodes par soirée, ou à tout moment sur l’app myCANAL. Et pour suivre la série et ses personnages inoubliables, ajoutez-la dès maintenant à votre compte BetaSeries.
✔️ Rectify
Sans doute la série la plus proche dans l’approche humaine : un homme est libéré après 19 ans dans le couloir de la mort. Peu de séries ont su explorer avec autant de justesse le temps de la réinsertion, le regard des autres et la difficulté du pardon. Hypnotique, bouleversant.
✔️ Les Revenants (Canal+)
Et si les morts revenaient… comment les intégrer de nouveau ? Une série française atypique qui, à travers son angle fantastique, pose les mêmes questions que A Better Place sur l’acceptation, la mémoire collective et le rejet social.
✔️ Black Mirror – “White Bear” / “Shut Up and Dance”
Des épisodes qui poussent à l’extrême les dérives d’une justice spectacle. À la frontière de la dystopie, Black Mirror partage avec A Better Place une même volonté de secouer notre confort moral.