Mia, 25 ans, employée dans un petit salon de manucure dans le 18ème à Paris, apprend qu'elle est enceinte. Il lui faut trouver d'urgence un nouvel appartement alors que son copain Nabil, en liberté conditionnelle, peine à joindre les deux bouts. Lancée dans une frénétique course contre la montre, Mia monte une combine impliquant des clientes du salon, des soirées privées, et un footballeur-star. Cette fois, elle n'a plus le choix : elle doit reprendre son destin en main.
Commentaires (2)
Et bah quand même, du vrai cinéréalisme, comme on en fait plus - ou infiniment peu - depuis Eustache. Là, on peut s'identifier, avec les galères du quotidien, le côté humain, le non-binarisme des personnages, etc : c'est comme poser une caméra en plein milieu d'un quartier et laisser capturer la réalité. A déconseiller par contre à ceux qui ne cherchent qu'à "s'évader/se divertir" à travers le ciné : on est ici dans tout autre chose, une revendication de film populaire, non-abrutisé, non-embourgeoisé (plus les pays s'appauvrissent, plus on nous balance des films à l'idéologie et à l'esthétisme bourgeoises dans les salles de ciné : ici, Rue des Dames vient justement poser un contre-pied à cette tendance). On est quasiment dans une démarche marxiste, finalement. Les acteurs ne sont même pas des acteurs, pour la plupart - quelque chose que Gaspar Noé affectionne et expérimente aussi assez souvent, dans un autre genre. Bref, j'ai adoré, c'est une espèce de "seconde" Nouvelle Vague. Ekoué et Hamé ont tenu leur promesse à représenter la majorité des gens, qu'on ne voit pourtant jamais à l'écran (ou alors, de façon superficielle et glamourisée). Il y a du beau, du tragique, et non, tous les arcs narratifs ne se "clôturent" pas forcément... exactement comme dans la Vie 😉
Ni les scénaristes ni les réalisateurs n’ont su m’intéresser à cette histoire et encore moins à m’attacher aux personnages. Je me suis assoupi à la fin sans chercher à la revoir.