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The House That Jack Built

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États-Unis, années 70. Nous suivons le très brillant Jack à travers cinq incidents et découvrons les meurtres qui vont marquer son parcours de tueur en série. L’histoire est vécue du point de vue de Jack. Il considère chaque meurtre comme une œuvre d’art en soi. Alors que l’ultime et inévitable intervention de la police ne cesse de se rapprocher (ce qui exaspère Jack et lui met la pression) il décide — contrairement à toute logique — de prendre de plus en plus de risques. Tout au long du film, nous découvrons les descriptions de Jack sur sa situation personnelle, ses problèmes et ses pensées à travers sa conversation avec un inconnu, Verge. Un mélange grotesque de sophismes, d’apitoiement presque enfantin sur soi et d'explications détaillées sur les manœuvres dangereuses et difficiles de Jack.

Commentaires (9)

Dis-donc Lars, pour mettre les images de tes propres films (Dogville, Breaking the waves, Melancholia, etc) dans ton propre film, ne serais-tu pas aussi narcissique que ton personnage ? Et puis ce plan final, négatif des enfers, après toute la théorie sur la photo que tu nous as balancée à l’incident numéro 2… la grande classe. Je ne sais pas si c’est dû à la présence de Bruno Ganz, le Gemini Cricket de Jack (Virgile, l’auteur de l’Eneide, ici plutôt sapé comme Goethe, qui mène Jack aux Enfers), mais c’est ton film le plus Wim Wendersien 😋. En revanche tu continues de nous cracher ta haine du monde mais cette fois avec érudition et ça j’aime beaucoup.

Bananita

Vraiment passionnant, même si l'épilogue ne m'a pas convaincu j'ai adoré le film. Très bon, très bien rythmé, évidemment très bien réalisé, avec un cast de talent. Bravo le film, merci Lars ☀️

MuGuXxu

3e LVT pour moi et pas des moindres. Le sociopathe danois continue son exploration de la psyché (la sienne sûrement) et s'attaque à quelque chose d'assez spécial, la violence dans l'art, rendre trivial ce qui ne l'est pas, avec un ton que je ne lui connaissais pas puisque le film tire sur la satire et l'humour noir tout en y mêlant une grandeur mythologique. Ce qui me fascine avec son travail c'est que c'est impossible de pas réagir à ses films, en bien ou en mal ça importe peu mais c'est forcément viscéral. Dans celui là il transgresse allègrement les limites de la bienséance et va vraiment très loin sans vergogne mais ce n'est pas inutile et c'est ça qui est intéressant, y a quelque chose derrière. Bref au delà de ça, il a un sens de la mise en scène et de la composition qui me plait toujours autant et le 5e incident + l'épilogue sont simplement spectaculaires.

YOUTHLY

Ce film m'a beaucoup perturbé car il joue sur 2 tableaux, un côté hyper réaliste, cru pas de demi mesure dans les crimes auxquels on assiste en direct et pour lesquels on a droit à tous les détails : bruits, gros plans... et à côté de ça, l'aspect métaphysique complètement hors sol avec cette voix off au début et puis la descente aux enfers. Complètement surréaliste.

tcaparros

Premier Lars von Trier pour ma part. Il y a très clairement un aspect qui se veut à la fois didactique sur le mental de Jack et sa méthodologie mais aussi très intello dans le mauvais sens du terme qui nous noie un peu dans de la philosophie de comptoir. N'en reste pas moins que les acteurs son brillants, l'histoire bien menée et crédible (du moins dans les 3 premiers quarts du film puisque le dernier quart part un peu en cacahouète philosophique). Le film est à la fois drôle, horrible et presque touchant par moments. Un déluge d'émotions qui assomme et ne nous laisse pas indemne. PS : J'avais pas reconnu Uma THURMAN !!!!

Shuenli

Hors 'chemins battus', comme souvent avec Lars Von Trier. Prise au piège dans ce cerveau, pas d'échappatoire à cette sensation du boucher devant sa proie, sans état d'âme; un éleveur de volaille qui fait son choix, un scientifique avec ses cobayes pour la plus grande gloire de la recherche ...

niettingewikkeld

J'avoue avoir du mal depuis son visionnage. Tout d'abord, j'ai trouvé le film plutôt long sur certaines séquences, surtout dans le prologue. Cependant, plusieurs scènes sont sublimes (la représentation du tableau à la fin, la scène avec le téléphone rouge ou encore la scène d'exposition), et d'autres sont vraiment puissantes comme celle des cris où on peut apercevoir une cruauté dans la société et dans le personnage de Jack. Bref, film plutôt intéressant, cependant pas le meilleur de ses films.

raquyo

Toujours cette sensation avec Lars Von Trier qu'il a ouvert 50 pages sur wikipédia pour t'étaler de la culture comme de la confiture mais sans aucune subtilité afin de faire de la pseudo branlette intellectuelle...c'était déjà le cas dans Nymphomaniac avec des histoires à dormir debout et des métaphores risibles. Reste qu'au-delà de cet aspect là, le film dont il est question ici propose quelque chose d'intéressant, une ambiance, un cheminement, de bonnes idées...je dois encore le digérer mais à chaud, ce voyage au cœur des ténèbres était aussi étrange, qu’agaçant et envoûtant. Du Lars quoi. Mais plutôt du bon Lars.

Brice

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