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Shame

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Brandon est un trentenaire célibataire qui gagne bien sa vie. Installé seul dans un très bel appartement en plein cœur de New York, il souffre d'une addiction au sexe. Bourreau de travail, le jeune homme est surtout envié par son patron pour ses talents de séducteur. Son quotidien est bouleversé lorsque sa sœur Sissy pose ses affaires chez lui. La venue de cette chanteuse de jazz un peu perdue et au look extravagant l'oblige à dissimuler ses vices. Il se crée une vie bien rangée, tant chez lui qu'à son bureau. Apprenant qu'elle a une relation avec son directeur, il entreprend une sérieuse remise en question…

Commentaires (4)

Impression de réalisme, la façon de filmer et les musiques, j’ai adoré

guigzu

Plutot bon! . J'ai bien aimé, ce qui est étonnant puisqu'en général les films de ce genre où on laisse bcp de place à l'interprétation des événements par le public me gonflent. Mais là je sais pas pourquoi j'ai accroché, peut être parce que c'est bien filmé (oui il y a du sexe, mais franchement on en a pas plein la tete toutes les 5 min et les parties intimes des acteurs sont presques tjrs hors cadre), peut etre parce que la lenteur du film et son mutisme m'ont plu, peut être parce que c'était un rôle fait pour Fassbender et qu'il le porte bien (d'ailleurs il faudrait le rebaptiser Fessesbender... mais c'est un autre débat ^^) J'ai vu récemment High Rise avec Tom Hiddleston. Pour moi ce sont des films qu'on peut classer dans la meme catégorie. On est entre le tripe d'un scenariste et un pseudo documentaire... limite film d'auteur. On adore ou on deteste, sans trop savoir pourquoi. Et alors autant j'ai pas aimé (ni compris) High Rise, aitant j'ai accroché sur Shame. Pas de là à le revoir tous les six mois, mais je n'ai pas passé un mauvais moment. Et l'histoire de la soeur m'a touchee

Owlibus

J'ai été moi aussi un peu décontenancée. On ne m'a pas menti sur la marchandise, je savais à quoi m'attendre en termes de scénario, mais on m'avait dit aussi "tu verras c'est superbe". Alors je n'ai pas la même notion du superbe. Je trouve le regard posé sur le sujet intéressante, et l'approche documentaire pourquoi pas. Mais l'addiction au sexe on en parle déjà beaucoup, il suffit d'ouvrir un peu l'oreille pour se rendre compte. les images pornographique sont partout, on peut acheter des fillettes dans les agences de voyages... Donc à part faire mariner le spectateur dans le malaise de son époque. D'autant que je n'ai pas trouvé qu'on soit très proche du personnage, qui reste finalement un inconnu, un addict parmi tant d'autre. Bref je ne déconseille pas le film, néanmoins ne le regardez pas avec trop d'attentes.

Lullubellul

Je ne sais pas si je dois considérer ce film comme du grand art ou un navet bien vide. Dans le doute, je vais garder mon opinion indécise et « d'entre deux chaises ». En fait, je crois que j'ai été déstabilisée par le ton du film. Je crois que je m'attendais à ce que le film soit traité avec un peu de dérision, avec humour et non cette gravité et ce réalisme saisissant. Tout au long de mon visionnage, je n'attendais qu'une chose, qu'un des personnages explose soudainement de rire devant la situation mais ce fou-rire n'est jamais arrivé. Le film est resté dans ce ton mi-dramatique, mi-lourd. De ce fait, sur l'instant, je trouvais le film vide, que ce soit au niveau de l'intrigue ou émotionnellement parlant. Le personnage de Brandon (Michael Fassbender) est dans sa petite routine, son addiction au sexe bien cachée du monde, sa vie est ennuyeuse, il s'en rend compte lui-même sauf qu'il ne peut trop rien y changer. Alors quand sa soeur Sissy (Carey Mulligan) débarque à l'improviste, une partie de son train-train quotidien est bousculé. Impossible de se montrer tel qu'il est à sa soeur donc il se dérobe et se dissimule derrière une facette qu'il montre au monde entier pour ne pas être qualifié de type « dérangé ». Cette routine empreint de réalisme à l'écran est monotone et se ressent comme tel par le spectateur. J'ai doucement mais sûrement plongé dans ce pénible et rébarbatif quotidien, dans cette torpeur assommante et j'ai attendu. Attendu la fin. Attendu qu'il se passe quelque chose. Attendu. Attendu quelque chose, un je-ne-sais-quoi qui n'est jamais arrivé. Le personnage de Brandon, perdu dans l'immensité de New York, qui n'y trouve pas sa place, mi-torturé, mi-pathétique, prêt à aller jusqu'aux extrêmes pour assouvir son addiction m'a insensibilisée. J'étais totalement indifférente face à ce qu'il vivait, je n'ai ressenti aucune empathie, j'étais complètement détachée. C'est filmé sans fioriture, la caméra est statique et repasse les mêmes séquences pour nous montrer le calme et la passivité de Brandon face à la vie et j'ai trouvé ça désarmant. Désarmant que ce soit montré de manière aussi crue, que le sexe soit dépeint comme un besoin et non une envie. C'est une vision très inhabituelle du sujet et il est filmé tellement simplement que c'en est déconcertant (et probablement touchant -mais je suis restée entièrement hermétique à ce sentiment). Le réalisateur, Steve McQueen (II), n'a pas cherché à modifier « la réalité », et ça ne rend ses personnages que plus humain. Ils sont imparfaits et leurs défauts sont présentés de manière violente et très réaliste. Là où Brandon cache sa véritable nature, le réalisateur affiche avec une exactitude brute ce que l'on doit vraiment voir au travers de ses protagonistes. Sissy est un exemple de personnage auto-destructif, qui s'inflige du mal toute seule et qui ne peut s'en empêcher. C'est décontenançant de la voir s'auto-détruire jusqu'au point de non-retour, tout en essayant de créer une relation forte avec son frère qui n'en veut absolument pas et préférerait rester à sa solitude éternelle. Donc, vraiment, je suis mitigée concernant le film Shame. Il y a vraiment de très bons éléments (notamment la manière dont c'est filmé nous montrant une réalité austère mais troublante), néanmoins, je reste sur une impression de vide et de froideur vis-à-vis des évènements malgré un très bon Michael Fassbender, qui donne vie au film, à cette « réalité » brute, dramatique et poignante.

Aunbrey

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