« Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. » Françoise a tout juste 18 ans quand elle écrit les premières lignes de Bonjour Tristesse, un roman dont le succès fulgurant suffira à lancer le mythe de « La Sagan ». Un mythe fait de formules brillantes, d'amours affranchies et de scandales tapageurs, derrière lesquels se cache une femme, que l'on qualifie d'anticonformiste pour ne pas la dire libre. Libre d'écrire, d'aimer, et de se détruire...
Commentaires
De bons acteurs mais des personnages plats. Je n’ai vraiment pas apprécié la réalisation avec des plans peu réfléchis et un rythme beaucoup trop rapide (on saute 2 ans environs toutes les 3 scènes de ce que j’ai compris mais c’est peu clair). On dirait plus une accumulation d’anecdotes avec peu de liens que l’histoire de sa vie. Je pense qu’ils auraient plutôt du se concentrer sur 3 à 4 périodes de sa vie où on aurait pu passer plus de temps à mieux connaître les personnages. Un autre gros problème avec ce rythme est que le maquillage, les coiffures, les décors et les costumes n’indiquent pas du tout le temps qui passe et j’ai souvent appris que 10 ans étaient passé en voyant que son fils était passé de 6 ans à 16 ans. On voit Sagan changer de coupe de cheveux 3 fois et ses cheveux restent à la même longueur pendant tout le temps de la coupe même si 15 ans se passent. Pour un autre personnage (celui joué par Pierre Palmade), il a l’air jeune pendant tout le film et a d’un coup les cheveux gris et de nombreuses rides d’une scène à l’autre. Je suis franchement déçue parce que ce film avait du potentiel!