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Philippe Clay

Philippe Clay

Philippe Mathevet, dit Philippe Clay, est un chanteur et acteur français, né dans le 14e arrondissement de Paris le 7 mars 1927 et mort à Issy-les-Moulineaux le 13 décembre 2007 d'une crise cardiaque.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la famille se réfugie en Auvergne. À l'âge de 16 ans, en 1943, il s'engage dans le maquis. À la Libération, il va ensuite rejoindre l'armée française et combattre jusqu'en Allemagne. Il y découvrira le théâtre, amusant ses camarades avec de petites pièces.

À son retour en France, il décide d'en faire son métier et sa mère l'inscrit au Conservatoire national d'art dramatique. C'est là qu'il apprend à placer sa voix et acquiert l'art du mime. À cette époque, on le cantonne dans des rôles de grand dégingandé. Mais il en sera exclu pour indiscipline. Il va alors jouer différentes pièces au théâtre de Chaillot.

En 1947, presque malgré lui — des amis l'ayant inscrit à son insu —, Philippe Clay gagne un concours de chant amateur dans un bar «À la colonne de la Bastille». On lui propose alors une tournée en Afrique. Il se rend aux éditions Raoul Breton et part avec, sous le bras, une valise de chansons, dont plusieurs signées par Charles Aznavour, alors peu connu. Après avoir rodé son répertoire pendant un an, il rentre à Paris et se produit aux Trois baudets et à la Fontaine des quatre saisons.

Il fréquente alors les caves de Saint-Germain-des-Prés et devient l'ami de Jacques Prévert, Boris Vian et Serge Gainsbourg. De 1957 à 1962, il passe à quatre reprises en vedette à l'Olympia, fait de nombreuses tournées à l'étranger et connaît ses plus grands succès: Les Voyous, Festival d'Aubervilliers, Le Danseur de charleston.

Il fera, en 1964, quelques duos avec Serge Gainsbourg.

Au cinéma, il est Casimir le Serpentin (rôle rappelant Valentin le Désossé) dans le film French Cancan de Jean Renoir et Clopin, le chef de la Cour des miracles, dans le Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy. Après un passage à vide, il renoue en 1971 avec le succès en chantant des chansons comme Mes universités ou La Quarantaine en réaction au mouvement de mai 68. Ce répertoire anticontestataire l'avait marqué politiquement à droite, d'autant plus que, dans la décennie suivante, il adhère au RPR, le parti fondé par Jacques Chirac.

En 1975, il joue dans Monte-Cristo, la comédie musicale d'Eddy Marnay, dont Michel Legrand est le compositeur. Le spectacle monté aux Théâtre des Champs-Élysées de Paris et mis en scène par Maurice Jacquemont ne rencontre pas le succès escompté.

C'est aussi à lui que l'on doit l'interprétation de La Complainte des apaches, générique de la série Les Brigades du Tigre, orchestré par Claude Bolling. Philippe Clay a chanté également Marseille, Le Cerisier de ma maison, Je t'aime, Mes universités.

Il était l'époux de l'actrice Maria Riquelme.

Source: Article "Philippe Clay" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.

  • NAISSANCE 07/03/1927
  • DÉCÈS 13/12/2007
  • Pays France
  • FILMS 20

Films (20)

Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ
Deux heures moins le quart avant…
Herald of the arena
French Cancan
French Cancan
Casimir le Serpentin
Notre-Dame de Paris
Notre-Dame de Paris
Clopin Trouillefou
Le garde-champêtre mène l'enquête
Le garde-champêtre mène l'enquête
Jean-Louis Preminger (voice)
Des femmes disparaissent
Des femmes disparaissent
Tom
Le Gentleman de Cocody
Le Gentleman de Cocody
Renaud Lefranc
Bell, Book and Candle
Bell, Book and Candle
French Singer at the Zodiac Club
Nathalie
Nathalie
Adolphe Faisant
1974, une partie de campagne
1974, une partie de campagne
Self
Un bon petit diable
Un bon petit diable
Le Juge
La vie est belle
La vie est belle
le pasteur
Pour un sourire
Pour un sourire
Nicolas
Rome Express
Rome Express
Sale temps pour les mouches
Sale temps pour les mouches
Les joyeux lurons
Les joyeux lurons
L'abbé Larivière
Les trois mousquetaires
Les trois mousquetaires
Richelieu
Salut la puce
Salut la puce
Rigodo-Cartecolin, un marionnettiste
Pas folle la guêpe
Pas folle la guêpe
Jack Bromfield
Lautrec
Lautrec
Auguste Renoir
Boris Vian, un cœur qui battait trop fort
Boris Vian, un cœur qui battait trop fort
Self (archive footage)