Every Pain Needs a Name

Elle s’est fait attendre cette saison. Prévue à l’origine pour début novembre, Kidding est revenue sur les écrans de Showtime dimanche dernier. Pour rappel, cette dramédie (oui, c’est le néologisme de rigueur) met en scène Jim Carrey dans le rôle d’un animateur d’émissions pour enfants. Alors qu’il essaie de se reconstruire après l’un mort d’un de ses fils, il observe lentement sa famille imploser et avec, sa santé mentale.

La saison 1 était un petit bijou tragi-comique qui restait cependant un peu trop lisse pour atteindre des sommets. C’est par son écriture acérée et l’inventivité de sa mise en scène (notamment grâce à Michel Gondry) que la série a convaincu. Que promettent donc les deux premiers épisodes de cette saison 2 ?

La saison 1 s’était terminée sur un cliffhanger de taille : Mr. Pickles décide de renverser le nouveau petit ami de sa femme avec sa voiture. C’est le point de non retour, lui qui sombrait de plus en plus dans la dépression. La saison 2 démarre donc exactement à ce moment-là. Et Kidding nous offre encore une mise en scène et un montage très riche, avec de nombreux sauts dans le temps parfaitement fluides et des scènes oniriques à souhait. Même les thématiques sont parfois dures, la série ne se morfond pas dans un misery porn vraiment lassant. Le trauma est traité avec beaucoup de créativité, mais aussi d’humour. Car Kidding n’oublie pas d’être drôle : on retrouve l’humour noir de Jim Carrey dans toutes les scènes avec des dialogues font souvent mouche.

Lire l'intégralité de l'article