First Blood

Le film balance sévère sur le sort des vétérans du Vietnam laissés sur le carreau par une Amérique amnésique, trop lâche pour regarder en face les décombres d’une guerre sans panache. Stallone incarne avec une intensité brute ce soldat d'honneur relégué au rang de paria, traqué par les petits chefs en uniforme d’une bourgade cyniquement baptisée Hope. Un miroir dérangeant tendu à la conscience nationale américaine Frontal , nerveux , percutant , captivant, et pas seulement pour les fusils

🎬 Nous suivons l’histoire de John Rambo, ancien béret vert dans les forces spéciales pendant la guerre du Viêt Nam, parcourant désormais les routes depuis son retour au pays. Arrêté pour vagabondage, il reste mutique et déclenche la fureur des adjoints du Shérif. Traumatisé par son vécu sur le champ de bataille, Rambo s’enfuit du commissariat et trouve refuge dans la forêt montagneuse aux alentours de la ville. Le shérif Teasle, piqué au vif, se lance à sa poursuite avec ces hommes. Traqué comme un animal et poussé à bout, Rambo perd pied, pensant être en terrain ennemi et déclenche une guerre contre la ville. Sa seule réponse désormais, c'est la guerre.   Sylvester Stallone est mémorable dans le rôle de John Rambo. Il retranscrit parfaitement à l’écran, un homme perdu et hanté par des souvenirs de la guerre, et qui ne parvient pas à se réinsérer dans une société qui le traite comme un paria. Stigmatisé car l'Amérique veut oublier cette défaite quitte à maltraiter ces héros, le traitant de tueurs d’enfants, livré à lui-même, il souffre d’une grande détresse psychologique. Il ne fallait pas grand-chose pour qu’il explose et déverse sa rage. Puis arrive Le shérif Teasle, lui aussi vétéran de la guerre de Corée, n’est pas pour autant compatissant envers ce soldat. Dès le départ, lorsqu’il croise Rambo, avec sa veste militaire et ces airs de vagabond, il le considère comme une simple vermine à éjecter hors de sa petite ville tranquille. Refusant d’obtempérer, il l’embarque pour un motif dérisoire, mais très vite la situation lui échappe. Il pense pouvoir l’arrêter facilement, jusqu’à ce qu’il découvre le passif de ce « vagabond », soldat d’élite et médaillé d’honneur. Malgré plusieurs avertissements de la dangerosité de cet homme, il veut à tout prix l’arrêter et montrer qui est le patron. Cette décision le mènera à sa perte, et sa petite ville bien tranquille deviendra un champ de bataille. Et enfin, Le colonel Trautman, qui est l’ancien commandant et le mentor de Rambo, qui tente de résonner les autorités car il connait les capacités de son poulain. C’est un combat perdu d’avance et il veut éviter un massacre inutile et surtout, protéger Rambo, qu’il respecte. Il comprend très vite que la situation peut vite dégénérer si les autorités s’obstinent à vouloir l’attraper. Comme il le dit, il n’est pas ici pour sauver Rambo, mais bien pour les sauver eux.   Ted Kotcheff nous offre un film qui dénonce. A première vue, on pourrait le prendre comme un simple film d’action, avec un soldat qui pète un boulon, pour finalement nous montrer une Amérique divisée, et surtout peu reconnaissante envers ces soldats, lorsque la guerre est finie mais surtout perdue. On connait les évènements des années 60-70 pendant la guerre du Viêt Nam, un pays coupé en deux entre ceux qui partaient pour défendre leur pays et de l’autre, une vague Hippie qui dénonçait une guerre meurtrière et inutile. Ce film montre une certaine glorification de la capacité exceptionnelle des Bérets verts pendant la guerre du Viêt Nam mais dénonce surtout les troubles de stress post-traumatique que les soldats subissent lors de leur retour à la vie civile. Les séquelles de cette guerre meurtrière, une aide à la réinsertion inexistante pour ceux qui sont revenus du front, une nouvelle Amérique, moralisatrice et méprisante, il était donc difficile de reprendre une vie normale pour ces vétérans. C'est dire à quel point les États-Unis savent remercier leurs soldats. Merci d’avoir participé mais si vous pouviez vous effacer gentiment du paysage, car la guerre ce n’est pas jolie jolie tout compte fait. Pour couronner le tout, le réalisateur film en extérieur et offre des décors grandioses, qui permet au spectateur d’en avoir pleins les yeux. Ce n’est pas la jungle du Viêt Nam, mais le terrain de chasse des forêts montagneuses est tout aussi redoutable, lorsque l’on se retrouve à la place du gibier, avec un Rambo aux fesses.   🎞 Rambo first Blood est un excellent film qu’il faut voir une fois dans sa vie. Sylvester Stallone signe un de ces rôles marquants, loin du cliché du soldat pleins de muscles et qui cogne sur tout ce qui bouge, avec seulement deux syllabes au coin de la bouche. Nous suivons le parcours tragique d’un soldat traumatisé, rejeté par son pays pour qui il s’est battu, malmené par les autorités, pour finir dans un bain de larmes et de sang. Loin d’être un film d’action bourrin sous fond de mitraillettes, il s’agit d’un film dramatique intelligemment écrit, qui dénonce les horreurs engendrées par la guerre.

je viens de découvrir que Stallone avait signer un contrat à 500 000 $ avec un lobby du tabac pour fumer dans 5 de ces films post-signature du contrat... dont Rambo et Rocky 4.... Les années 80 ...

Je suis parti dans une deuxième visionnage de toute la série des rambo avec Sylvester Stallone, le premier rambo, First Blood, 1983 de déroule dans une ambiance qu’on ne trouve plus dans les films d’aujourd’hui avec des acteurs très impliqués dans leur rôle. On ne sort pas du film, une seule seconde, il n’y a pas de blague à deux balles, comme dans les Marvel, le rythme ne fléchit à aucun moment, on n’y croit… C’est du cinq étoiles sur cinq, avec de vraies explosions pyrotechniques, même si Sylvester Stallone n’a rien d’un grand acteur Oscarisable , on est très loin de la satisfaction apportée par les films modernes d’aujourd’hui plein d’effets spéciaux hideux

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Je viens de voir ce film, 40 ans après sa sortie. Et il est toujours terriblement pertinent. Loin d'un film d'action écervelé dont je me faisait l'idée, il traite en fait de brutalité policière, du traitement des personnes souffrant de troubles mentaux, de la difficile réinsertion des soldats après-guerre... Il mérite son statut culte

Un classique qui n'as pas pris une ride

C'est la première fois que je le vois :) c'est chose faite et j'ai beaucoup aimé

Un classique! Inutile d'en dire plus tellement ce film est culte! :)

Le scénario n'a vraiment aucun sens mais le film est sympa à condition de se rappeler ce que l'on vient voir !

Film culte et indémodable

Personne n'a jamais commenté cette fiche ? Bon ben le film est sympa voilà merci à tous.