Un ouvrier est découvert sur un chantier, le visage massacré. Raphaël découvre rapidement que l'homme s'est fait refaire le visage il y a une dizaine d'années. Et Hélène, de son côté, comprend qu'il vivait sous une fausse identité. Il s'agit en réalité de Julien Deredec, responsable d'un accident de la route qui a coûté la vie à plusieurs enfants. Les parents ont-ils réussi à le retrouver ? Son ancienne vie a-t-elle ressurgi alors qu'il se pensait à l'abri ?
Projetée ce soir au festival de la fiction de La Rochelle et disponible en intégralité sur Salto, la mini-série La maison d’en face sera ensuite diffusée sur M6 à partir du 20 septembre. Il s'agit de l'adaptation d'une série néerlandaise, Les Voisins. Cette version française est réalisée et co-écrite par Lionel Bailliu (Soupçons) et réunit Thierry Neuvic (Sam), Julie de Bona (Plan B), Caterina Murino (Balthazar) et Marc Ruchmann (Plan cœur) dans une histoire de sex tape d’ébats à quatre qui aurait fuité. En effet, à la suite de la mort de leur petite fille, Eva et Yanis brisés, ont trouvé du réconfort avec leurs voisins d’en face. On comprend petit à petit comment les deux couples se sont rapprochés et empêtrés dans une situation difficile.
Un drame à suspens qui joue bien avec les codes du voisinage de banlieue, La maison d’en face cache de nombreux secrets. Bien sûr, il est impossible de ne pas référencer Desperate Housewives quand on parle d’un contexte de banlieue chic. Sauf qu’au-delà des commérages et du ton soap, il y a un véritable traumatisme qui a changé la dynamique d'un couple. Et pour que des parents surmontent la perte de leur enfant, les solutions miracles n’existent pas mais la communication est la clé même d’une possibilité de s’en sortir. Des conversations autour de l’amour, du couple et du désir naissent pour mieux casser les normes sociétales. Avec un cast solide et expérimenté, la mini-série très proche de l’œuvre originelle s’en sort avec les honneurs.
Vous pouvez vous procurer un billet gratuit pour la projection à La Coursive à La Rochelle à 21h.
Commentaires (2)
Que de "guest" dans cet épisode !
Bon, ça se suit sans déplaisir mais sans non plus que ce soit exceptionnel… Ça se suit bien parce qu’il y a de l’humour, des relations sympas entre les personnages, un poil de décalage avec les discussions de Balthazar avec les morts, l’enquête qui avance correctement… Même si ce n’est pas encore ultra trippant, je l’ai trouvé plus juste que le premier.