Nobody Runs Forever
Earl Stone, a man in his eighties, is broke, alone, and facing foreclosure of his business when he is offered a job that simply requires him to drive. Easy enough, but, unbeknownst to Earl, he's just signed on as a drug courier for a Mexican cartel. He does so well that his cargo increases exponentially, and Earl hit the radar of hard-charging DEA agent Colin Bates.
BetaSeries is the reference application for series fans who watch streaming platforms. Download the application for free, fill in the series you like, and receive instant recommendations.
© 2023 BetaSeries
Comments (17)
J’ai passé un très agréable moment, c’est si rare les films de qualité comme celui-là !!
__ Le prix du temps J’avais pourtant envie de la caresser dans le sens du poil cette mule prometteuse, dernier destrier en date du blondinet virtuose de la gâchette qui a su, au fil de sa carrière, prouver qu’il était aussi habile avec des objectifs et un bout de pellicule qu’il cultivait à merveille sa décontraction si particulière à l’écran. Seulement, aussi surement que mes tempes perdent peu à peu leur teinte originelle, l’ami Eastwood a pris de l’âge et relativisé dans le même temps ses préoccupations, parfaitement identifiables puisque son personnage, franc des cordes vocales, les porte sans faire dans le sous-entendu. Elles semblent simplement moins vives qu'à l'accoutumée, le discours politique est présent mais passablement érodé, voir simpliste, l'acteur / réalisateur fait désormais dans la leçon de vie en se faisant l’écho plus fourni d’un Diesel nourrit aux punchlines faciles : le plus important, c’est la famille. L’intention est louable, et je serais bien malhonnête de dire qu’elle ne m’a pas touché. Quand un bonhomme, qui a tant accompli, martèle du haut de ses 88 printemps qu’il regrette en partie sa vie parce qu’il n’a pas su se focaliser sur ce qui lui semble maintenant le plus important, c’est forcément émouvant. Et quand il conclut tristement avec un « I could buy everything, but i couldn’t buy time », l’effet est là. Mais la manière avec laquelle Clint déroule sa diatribe est tristement moins convaincante. Redondance des dialogues, lieux communs éculés, il manque à sa mule le panache d’un Million Dollar Baby, la narration efficace d’un Mystic River ou encore l’inspiration visuelle de l’Homme des hautes plaines. Ici l’œil du cowboy solitaire est bien vitreux, impossible de reconnaître sa touche, habituellement faite d’une photographie précise, souvent académique certes, mais éclairée avec goût et portée par un coup d’œil qui fait sensation. Sa mule est, elle, générique, sans envolée formelle, tout juste fonctionnelle, comme pour épouser sa narration on ne peut plus scolaire, qui consiste en une énumération de brefs road trip trop pépères. A part un clébard curieux, un chien fou qui se calme après trois margaritas et deux tueurs à gage au cœur d’artichaut, pas grand-chose à se mettre sous la dent pour sortir d’une piste tranquille qui promettait d’être plus chaotique. A tel point qu’on en vient à se dire que le point de vue exclusif qu’Eastwood réserve à son octogénaire courageux dessert en partie son film. Aucun personnage n’existe réellement en dehors de ce dernier, sa famille, pourtant élément central, n’est introduite qu’en de rares occasions et par un montage maladroit : la plupart des séquences qui sortent des trajets sous coke donnent l’impression d’être insérées à la va-vite dans la timeline, sortant de nulle part, sans silence ni temps de construction. Du dialogue stéréotypé, puis des échanges encore moins inspirés, et rien d’autre. Et en quatrième vitesse s’il vous plait, que l’on puisse retrouver Earl et son pickup. Du coup, compliqué de s’impliquer totalement quand le cœur du film se met enfin à battre et que papy cokaïne se décide à braver l’interdit pour faire ce qu’il évite depuis 60 piges : se consacrer à ses proches. Au moment de quitter le ranch pour faire le point, il m’a semblé que cette mule fut un peu fade et le sentiment qu’elle me laisse est à double sens. Je suis sorti de la séance à la fois amer parce que je n’y ai rencontré ni la sensibilité visuelle d'Eastwood, ni son sens du spectacle, mais pourtant comblé d’avoir pu apprécier une nouvelle fois le jeu du bonhomme : on a tous voulu être Clint quand il dérouillait du salaud avec un cigarillo au bec aussi certainement que l’on espère finir comme lui dans une paire d’années : sévèrement arthrosé et un brin sénile mais toujours blindé de cette classe cool qui l’a toujours défini.
J’ai bien aimé même si je rejoins mes petits camarades disant que c’est pas le meilleur film de Clint Eastwood !
Ce n est effectivement pas le Eastwood du siècle mais c'est un joli film ♥️
Certes ce n’est pas son meilleur film mais maintenant chaque fois que je vois son dernier film je me demande si ce ne sera pas le dernier... A 88 balais il faut quand même reconnaître qu’il continue d’assurer pépé Clint !
Morale de l'histoire : les mexicains des cartels sont des imbéciles et les prisons américaines sont des espèces de 'garden center' où il fait bon de passer ses vieux jours.
Bon film
Eastwood a l’art de toujours m’emporter, quel que soit le sujet. Ce nouveau film ne déroge pas à la règle. Si la trame, comme toujours, est très simple, Eastwood réalisateur nous permet de nous enfoncer tranquillement dans l’histoire par une réalisation simple et efficace. Et profiter, sous couvert de comédie, de divers messages quant à l’importance de la famille. Eastwood comédien est juste excellent – comme la plupart des autres acteurs. Et le film se déroule tranquillement, sans qu’on voit le temps passer, pris de sympathie comme tout le monde pour Earl… Amusant et émouvant.
Le film n'a rien d'exceptionnel...
Un bon film et bien que l'histoire soit assez moralisatrice elle m'a convaincue. Clint Eastwood est ce qu'il est dans la vraie vie mais en tant que réalisateur et ici en tant qu''acteur on ne peut que saluer sa performance.
Au top 👍
Un bon Clint Eastwood, pas un des meilleurs hélas. Pourtant le casting promettait du lourd.
Un Clint Eastwood moralisateur dans un film sans saveur. La ficelle du pardon pour un homme qui a sapé toute une famille est un peu grosse. Je retiens que Eastwood fait la morale alors qu’il cautionne la NRA qui par son lobbying des armes à feu fait des ravages chez des milliers de familles américaines. Si la famille était réellement au-dessus de tout pour lui, il devrait lutter contre la NRA.
Un bon film avec un scénario assez classique au final mais réalisé par un Clint Eastwood incroyable à l'écran et toujours très bon dans son personnage ! 4*