Eikichi Onizuka est un ancien loubard, il a décidé de se lancer dans une carrière ... d’enseignant. Son but est en fait de sortir avec ses lycéennes, un fantasme qui va être très très dur de réaliser sachant que sa classe est remplie de Yankee. Ayant pour habitude de cogner tous ceux qui l’emmerde, Onizuka va avoir beaucoup de mal à garder son calme devant ses élèves.
Heureusement il a repéré une jolie fille dans la classe, ... et il a l’air de lui plaire. Pourtant il aurait dû se méfier, l’habit ne fait pas le moine, et Nanako est loin d’être la plus innocente de ses élèves. Mais bon, Onizuka n'est pas n'importe qui et il va en faire voir de toutes les couleurs à ses lycéens, et au passage va résoudre quelques problèmes familiaux.
Le nom résonne comme un sigle intemporel, il est même évocateur pour les non-initiés : GTO a marqué son empreinte sur la culture japonaise. C’est d’abord un manga culte de Tōru Fujisawa et ensuite une série inoubliable produite par le studio Pierrot (Bleach, Naruto) et diffusée pour la première fois entre juin 1999 et septembre 2000 sur l’archipel. En France, elle est disponible en intégralité (43 épisodes) sur une seule plateforme, ADN.
GTO, c’est l’histoire Eikichii Onizuka, un ancien chef de gang qui décide de se reconvertir en professeur. Si sa motivation première est au début de profiter de son influence pour sortir avec les étudiantes de son lycée, la raison est en réalité plus profonde : il déteste plus que tout le système scolaire établi et décide donc de devenir le meilleur professeur du Japon : le Great Teacher Onizuka. La série devient peu à peu un commentaire sur l’école et notamment le décrochage scolaire qui devient de plus en plus fréquent au Japon à cette époque.
Le personnage principal est un jeune homme de "22 ans, célibataire et libre comme l’air" de ses propres paroles. C’est une figure héroïque de l’anticonformisme, mais profondément humaine. On pourrait croire qu’il s’agit de la pire figure pour devenir professeur. Mais son sens de la morale va mettre en relief le côté inhumain des ses collègues, trop classiques dans leur approche. GTO, c’est une histoire de rédemption, celle d’un ancien gangster un peu pervers qui va finalement mettre ses valeurs morales devant ses envies.
Commentaires
Quel kiff de retrouver Onizuka quand même ! Toujours une masterclass !