Lorsque la femme d'un héros du football est abattue lors d'un vol qui a mal tourné, Will promet de résoudre rapidement cette affaire en apparence simple. Angie et Ormewood enquêtent sur le meurtre d'un agent immobilier.
La série Will Trent, basée sur les romans de Karin Slaughter, suit le personnage éponyme, un agent spécial du Georgia Bureau of Investigation (GBI) doté d'un don particulier pour résoudre des enquêtes. Avec son attention au détail, il va tenter de résoudre des affaires complexes, parfois étant soutenu par la police locale. On pourrait croire qu’il s’agit d’un nouveau Sherlock, mais loin de là, Will Trent a au contraire bien trop d’émotions qu’il essaie de contenir. Déjà disponible sur Disney+, avec une saison 2 en cours outre-Atlantique, la saison 1 débarque sur TF1+.
Dès le début on apprend que Will (interprété avec brio par Ramón Rodríguez) est dyslexique, qu’il a grandi dans un foyer et que s’il est agent spécial c’est parce qu’on lui a laissé une chance. Trent est présenté comme un homme marqué par son passé difficile dans le système de protection de l'enfance, tout comme son intérêt romantique et officier de police, Angie Polaski (Erika Christensen), avec qui il a grandi. Les deux sont dans une relation plus ou moins sérieuse, mais la peur de l’engagement des deux côtés est bien forte. En même temps, il va se mettre sur le dos beaucoup de gens que ce soit ses collègues ou ses ennemis à cause de son comportement abrasif. Il n’a pas peur de dire les choses voire carrément être impertinent. Mais en même temps, ce sont ces traumatismes et sa résilience qui l’amènent à être une personne avec ses TOC, son sens de la justice et de la moralité et qui font qu’il se démarque de beaucoup d’autres enquêteurs.
Malgré son format procédural, la série a quand même un fil rouge conducteur. Dès les premiers épisodes, des affaires de meurtres apparemment sans lien entre eux commence à révéler des motifs et des connexions sous-jacentes. Et ce sont quand même ces enquêtes bien ficelées qui tiennent en suspens le spectateur. Chaque épisode apporte de nouveaux éléments à cette conspiration, avec des sous-intrigues qui se tissent autour de l'arc principal. Ayant été marqué par l’injustice et l’exclusion, Will a à cœur de défendre les plus démunis, et c’est pour ça qu’il adopte rapidement un chien et noue une relation avec une victime. Sur le papier, même si elle semble assez banale, le personnage principal et son entourage deviennent fortement attachants et on a envie d’en savoir plus sur eux qu’on connaisse ou non les livres originels.
Commentaires
Ouais, bon, ben c’est une série policière assez classique, somme toute… Donc oui, l’enquête se suit, mais comme Trent n’est pas aussi intelligent qu’on nous le laisse entendre et que l’histoire n’est pas ultra palpitant, j’ai suivi gentiment en décrochant un peu au milieu…