The descent of the God of Destruction
Quand Biollante meurt, son corps dérive dans l'espace et tombe sur une planête où un lézard mange ses restes. Mais ce lézard trouvera sur Biollante le sang que Godzilla a perdu lors de leur combat. Le lézard boit le sang et subit des radiations qui le transforme en un nouveau Godzilla. "Space Godzilla" se dirige vers la terre, et détruit Tokyo. Alors que Godzilla comptait détruire Tokyo, il trouve Space Godzilla. Un combat de titan s'engage entre les deux monstres, que Godzilla remportera. On suppose que Space Godzilla est mort.
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À l’approche de la fin de l’ère Heisei, Toho met en scène Space Godzilla, né des cellules de Godzilla qui ont été transportées dans l’espace puis aspirées par un trou noir, formant un monstre mi-Godzilla, mi-cristal. La G-Force, consciente de la menace, construit un nouveau robot, Moguera, capable d’amplifier les pouvoirs télépathiques de Miki Saegusa pour combattre Space Godzilla. Minilla revient également, mais son design oscille entre les précédentes versions, tentant de séduire le public féminin sans réellement trouver de cohérence esthétique. Le scénario est complètement décousu. L’origine de Space Godzilla est difficile à avaler, et Miki, qui a toujours été utile pour comprendre Godzilla, ne sert ici qu’à piloter Moguera et amplifier ses pouvoirs. Les sous-intrigues sont inutiles et souvent absurdes : la romance avec un soldat, la quête obsessionnelle de Yuki Akira avec une simple balle, ou la présence des Yakuza, qui apparaissent et disparaissent sans explication. Tout cela crée un récit confus, où l’histoire principale se perd au milieu d’éléments sans intérêt et de digressions inutiles. Les scènes d’action sont rares et mal mises en scène, et le combat final entre Godzilla, Space Godzilla et Moguera peine à captiver. L’épisode cherche à rester sérieux mais sombre dans le ridicule, et marque un net recul par rapport à la rigueur et à la qualité des précédents films de l’ère Heisei. La tentative de Toho de faire évoluer la saga se solde par un film déséquilibré, où la logique et la cohérence de l’univers sont largement sacrifiées au profit de monstres et de gadgets spectaculaires.
L'affiche déchire