La vie de Bittori et de sa famille change complètement le jour où l'ETA assassine son mari, Txato, devant chez eux. Elle rompt toute relation avec avec la famille de son amie Miren, dont le fils milite dans le groupe terroriste, et tous devront faire face au chagrin et aux dilemmes pendant que la vie suit son cours. Pourront-ils un jour pardonner, effacer leurs différences et être unis à nouveau ?
Disponible dès le 5 juin 2025 sur arte.tv, et diffusée à la télévision le jeudi 12 juin à 20h55 sur ARTE, Querer s’impose comme l’une des fictions européennes les plus puissantes de l’année. Grand Prix au festival Séries Mania 2025, cette minisérie en quatre épisodes signée Alauda Ruíz de Azúa aborde le viol conjugal à travers une histoire intime, sobre et profondément humaine, qui nous place dans la position inconfortable du juré.
À 53 ans, Miren Torres (Nagore Aranburu) quitte son foyer sans prévenir et porte plainte pour viol conjugal contre son mari Iñigo (Pedro Casablanc), après plus de trente ans de mariage. Ce geste libérateur a l’effet d’un séisme au sein de la famille. Leurs deux fils, Aitor (Miguel Bernardeau) et Jon (Iván Pellicer), doivent choisir un camp. L’aîné défend son père, le cadet croit sa mère.
À travers cette cellule familiale qui vole en éclats, Querer interroge la difficulté de porter la parole quand on est victime, mais aussi la violence du doute qui s’installe quand l’agresseur est un proche. Pourquoi a-t-elle parlé si tard ? Pourquoi est-il si difficile de la croire ? Des questions dérangeantes, mais essentielles.
Commentaires (10)
Une oeuvre utile,questionnante,ça sert à ça l'art également.En visionnant patria,je suis pris sur des valeurs,de la morale,mes règles propres.On voit que nos choix peuvent blesser psychologiquement,socialement nos proches;mais quand ne rien faire nous est impossible,que faire?est-ce la manière la plus éfficace et la plus juste?Comme l'a bien dit @mayami,cette violence se retourne contre son propre peuple,donc je sais que ce n'est clairement pas la bonne doctrine...Mais je sais aussi que le désir d'indépendance est noble,vital,estimatoire;donc grâce à Dieu,il faut trouver son bon équilibre.Je ne connais rien à l'histoire des basques,et ils ont evidemment leurs raisons,c'est certaines parties de la manière avec lesquels sont faites les choses où je ne suis pas du tout en accord.La série parle du rapport à la perte des proches,mais surtout,des conséquences du conflit dans cette région du monde,par le relais d'un village en se fixant sur 2 familles.Même ceux qui ne sont pas actifs dans cette lutte sont de toute façon touchés;certains,beaucoup plus durement que d'autres,car tout ceci concerne aussi les liens familliaux,amicaux,les émotions humaines,les opinions de vies ect...Parfois,dans ses mêmes familles,les avis sont contraires donc ça doit pas être facile.Beaucoup de fait sont démontrés dans cette création de aitor gabilondo,et je trouve que la sensibilité,le temps pris sur les scènes et leurs expositions,les dialogues précieux,le travail formidable des acteurs,la réalisation soignée,sombre,pose patria comme une série excéllente.Je trouve que sur les 3 premiers épisode,cette production hbo est grandiose:parlant du ressenti,de l'amertume,de l'amour,du deuil,des émotions brutes et cachés des personnages,là,elle est très juste.Par contre à partir du 4ème jet,elle s'attarde sur le comment était le "avant" de certains protagonistes,et pour certains,je la découvre moins précise,c'est plus long.La dernière scène du dernier acte est poignante,poétique,pudique.Passé à côté de cet ouvrage serait une érreur.((4,25/5)
Cette série met du temps à démarrer. Sinon c'est une très bonne série où l'on voit les souffrances; la terreur et la violence que l'ETA a infligé à l'Espagne pendant de nombreuses années. En plus cette violence a laissé de nombreuses séquelles dans les familles Les flashbacks; entre le passé et le présent; présents en continu dans tous les épisodes sont parfois énervants.
Série qui met un certain temps à commencer mais qui est franchement de bonne qualité, les effets de vieillesse sur les personnages via maquillage sûrement sont dignes des plus grand professionnel, j'ai dû mal à imaginer la France nous servir cette qualité dans les dialogues, la force des personnages, d'ailleurs le casting ne pouvait pas être meilleur. C'est assez rare qu'on parle de l'independentisme basque, d'une organisation terroriste européene et qu'on rentre réellement dans son organisation, l'envers de son décor. On voit leur contradiction dans leur volonté de rendre justice entre espagne et pays basque en créant de l'injustice autour d'eux, en victimisant leur propre sang, entre basque eux-mêmes. La relation filiale y est très importante, les enfants et les parents ont tous 2 des rôles à jouer. Les parents d'ailleurs sont très émouvants, hommage au père de José Mari ! on ressent leur désespoir de voir leurs enfants leur échapper pour une cause qu'ils pensent plus grande qu'eux même mais qui leur vole leur vie... à regarder !
2 épisodes me suffisent pour archiver. Aucune émotion ne me vient, j'ai bô essayé de me concentrer, je n'y arrive pas. Pour moi, digne de passer sur Polar+ le dimanche soir. Loin du standing de C+
Le roman est excellent.
23 Novembre chez nous.
La série sortira sur Canal+ en France.
Le 27 Septembre sur HBO !
D'après le roman éponyme de Fernando Aramburu.