Roger Shackleforth est amoureux de Leila, une belle jeune femme qui n'éprouve rien pour lui, totalement indifférente aux émois de son soupirant. Roger va voir un vieux professeur qui lui propose un « détachant », un poison mortel incolore et inodore. Mais Roger aime Leila et donc demande un philtre d'amour. Le professeur le lui cède pour la somme curieusement dérisoire d'un dollar. Et cela fonctionne : Leila devient éperdument amoureuse de Roger... même trop amoureuse de Roger qui au bout de six mois de mariage ne supporte plus cette femme envahissante, omniprésente, et toujours à ses pieds. Une seule solution pour se débarrasser de ce boulet, le fameux détachant, vendu très cher ! Mais Roger est loin d'imaginer qu'il va devoir supporter Leila le restant de ses jours...
À l’occasion de la sortie de la saison 3 de For All Mankind sur Apple TV+, c’est le moment de revenir sur trois autres séries de science-fiction qui logent sur la plateforme.
On avait été surpris l’an dernier par la beauté d’Invasion, avec ses personnages que rien ne semblait lier et qui révèlent un destin de plus grande ampleur. Créée par Simon Kinberg (The Martian) et David Weil (Hunters), la série Apple Original de dix épisodes, Invasion c’est une histoire un peu lente, qui prend son temps pour s’installer et qui prend le contrepied des séries de science-fiction avec plein d’effets spéciaux. Comme son titre l’indique, une forme de vie intelligente a débarqué sur Terre (en tant que spectateur on le comprend très vite, mais pour les personnages, ils mettent quelques épisodes avant de le réaliser) et tout ne se passe pas dans la paix. Des personnages des quatre coins du globe vont se retrouver au cœur de notre histoire d’un enfant britannique qui tente de se montrer courageux à une Japonaise perdue ou encore un soldat américain.
De par son ensemble chorale à ses effets spéciaux dignes d’un blockbuster, Apple TV+ n’a pas lésiné sur les moyens pour un budget estimé à 200 millions de dollars. Les plans cinématiques sont impressionnants, que ce soit les illustrations de paysages désertiques, au moindre détail d’une opération chirurgicale. En plus de cela, la musique de Max Richter fait son effet. Le compositeur d’Ad Astra bien habitué à des histoires épiques représente la valeur ajoutée de la série.