Alors que Chris et Emma approchent avec leur cargaison de la frontière marocaine, au Mexique Manuel Contreras rassemble une armée pour défendre les intérêts du cartel des frères Leyra. Parallèlement, Manuel tente de se construire une vie privée pour rompre avec la violence quotidienne...
ZeroZeroZero est la nouvelle série tirée d’une enquête de Roberto Saviano, l’auteur de Gomorra, qui a donné deux adaptations à succès, au cinéma et en série. Cette fois, c’est son enquête "Extra Pure, Voyage dans l’économie de la cocaïne" qui est transposée à l’écran. Du Mexique à l’Italie en passant par les États unis, c’est une série ambitieuse qui veut dépeindre la mondialisation sous le prisme du narcotrafic le plus lucratif du monde.
ZeroZeroZero bénéficie de son matériau de base : l’enquête extrêmement fouillée de Roberto Saviano sur le trafic de cocaïne à travers le monde. Rien n’a été inventé pour cette série qui prend ainsi un parti pris hyperréaliste, tout en restant par moment spectaculaire. Les créateurs se sont déplacés sur tous les lieux de l’histoire afin d’adopter une approche d’écriture quasi journalistique. Comme son auteur, ZeroZeroZero ne s’intéresse pas à la drogue et à sa consommation (vous n’en verrez pas à l’écran), mais bien aux ramifications de son trafic dans le monde entier.
La série jongle entre trois lignes narratives : les vendeurs (au Mexique), les intermédiaires (aux États-Unis) et les acheteurs (en Italie). Bien qu’il est souvent délicat de proposer une telle multiplication dans un récit, il faut dire que ZeroZeroZero s’en sort vraiment bien : elle raconte trois histoires distinctes, mais liées par la livraison d’une cargaison de plusieurs tonnes. On nous présente ainsi toutes les conséquences du trafic, qu’elles soient politiques ou intimes.
Commentaires (6)
Mon Dieu, l'exécution des civils passagers du bus, sorte de rite de passage pour les nouvelles recrues & "message" adressé à la ville... Glaçant.
Épisode à l'image de cette série,CAD ridicule.
N’importe Quoi totalement irréel...
On ne sait pas trop pourquoi on s’attarde (pendant tout un épisode) sur le Mexique maintenant que la cargaison est en Afrique ...
Même si Manuel est fort complexe, il est trop monolithique. la partie mexicaine est nettement moins passionnante, parce que le spectateur n'arrive pas à ressentir de l'empathie pour les personnages.
Manque de réalisme dans cette épisode avec la création si rapide de l’armée