Estación once

Une série sensible sur un sujet maintes fois traité. Cette fois ci rien de spectaculaire, juste des personnages qui survivent et s’interrogent sur leur propre essence dans un monde effondré. Le côté shakespearien si on est néophyte, peut déstabiliser mais l’histoire fonctionne bien malgré tout. Un bon casting des acteurs justes et une ambiance réussie font de cette œuvre un moment à part. A regarder

Adaptée du best-seller d’Emily St. John Mandel, la nouvelle mini-série post-apocalyptique d’HBO Max est dans l’ensemble plutôt réussie. Dans la veine de "Les 100" et "Y, le dernier Homme", l’intrigue qui suit un groupe de survivants après qu’une pandémie ait décimé 99 % de la population mondiale est intéressante bien que cela n’a rien de révolutionnaire sur le papier. Malgré son manque de linéarité dans son récit et ses dialogues légèrement pesants, "Station Eleven" se différencie cependant des autres productions du genre grâce à sa profondeur et sa vision sur comment reconstruire le monde après une telle catastrophe. En définitive, "Station Eleven" n’est pas la série post-apocalyptique auquelle l’on pourrait s’attendre, mais la manière dont elle traite le genre la rend véritablement passionnante. - 14/20 Critique sur Station Eleven (saison 1) Vue du 20.10 au 11.11.2022 sur SYFY

A quoi ressemblerait l’humanité après la destruction de l’humanité ? Les survivants se recréent des tribus, des superstitions, des mythologies. Alors c’est sûr, c’est lent, certains trouveront ça chiant @scheinen mais c’est bourré de références shakespeariennes (mise en abîme, citations directes et indirectes, analogies entre les personnages…), la bande son est de toute beauté, le montage entremêlé des différentes époques poétique. J’étais sceptique au début et je suis complètement sous le charme une fois arrivée au bout du voyage. Que d’émotions !

A quoi ressemblerait un monde post grippe espagnole ? Je parle bien de la grippe espagnole des années 1920, celle qui ferait passer la Covid pour un rhume des foins. Un monde qui serait complétement désorganisé, en pleine léthargie, où le monde attend encore une riposte de nos dirigeants, qui ne viendra jamais ; Bin la série montre le début d’un semblant d’organisation. Et que se passe-t-il quand on attend, on s’ennuie. Pari réussi par le showrunner, je me suis ennuyé comme pas possible avec l’espoir que cela se débloque tôt ou tard. Pourtant cela partait très bien avec ces plans avec le même angle avec les mêmes décors mais avec la nature ayant repris le dessus. Avec ces personnages qui ont fait comme presque tout le monde dévalisant les magasins pour se mettre à l’abri des autres. Très bien, mais que montrer après ? L’attente. Ne reste que la troupe de théâtre qui donne un semblant d’espoir en donnant un semblant d’humanisme. Mais hélas ce n’est pas la Comédie Française, cela ressemble plus à cette troupe de théâtre faisant parti de l’association de quartier, où l’on les regarde plus avec condescendance qu’avec des yeux de spectateurs ébahis. Comme la série…..

Potentiel gâché. 5premiers épisodes : SF super stylé 5derniers épisodes : hippies shakespeariens soporifique

La série ne colle pas tout à fait au bouquin mais ça marche quand même ! Je rêvais de voir les retrouvailles entre Kirsten et Jeevan et c'était à la hauteur de mes espérances. La beauté des costumes pendant les pièces, la poésie de cette BD, la justesse des émotions et des rapports humain et la musique qui vous prend aux tripes... C'est une superbe série, à voir, vraiment !

Va falloir que je revoie à tête reposée cet ovni. Une construction de scénario surement pas de tout repos, mais d'autant plus interpellant et accrochant. Et puis pour moi une belle découverte : Matilda Lawler, qui joue Kirsten enfant. Cette toute jeune actrice (qui par certains côté me rappelle l'attachante Rose Leslie) a cette capacité d'incarner son personnage sans anicroche et du coup je trouve la Kirsten adulte par moment un peu fade. Sortant aussi du lot : les deux personnages frères joué tout en tendresse par Himesh Patel et Nabhaan Rizwan. Bref à (re)voir ! (****1/2)

Une série intéressante à laquelle il ne faut pas décrocher, sous peine de ne plus rien comprendre. Le destin enchevêtré de chaque antagoniste est assez intéressant même si quelques fois on pourrais si perdre. Pas de scènes importantes ou qui jouent énormément sur l'intrigue, mais juste ce qu'il faut pour s'y tenir. Le côté dramatique y apporte vraiment son cachet. Une mini série suffisante, il n'en fallait pas plus.

N'ayant pas lu le roman, c'est un regard uniquement sur la série. Après deux premiers épisodes où on a un peu de mal à comprendre les liens entre les personnages, on entre dans la petite musique de cette série qui parle d'un monde post-apocalyptique, mais à hauteur humaine et c'est ce qui fait sa force et sa différence... Il n'y a pas de héros, juste des humains, avec leurs faiblesses, avec leurs béquilles et leurs doutes ! Si la série joue énormément sur la temporalité et les destins enchevêtrés de ces protagonistes, elle n'en offre pas moins une belle réflexion sur le deuil, la famille, l'immortalité de l'art, les mots, la force des relations humaines et l'impact que l'art peut avoir sur nous (et sur les enfants). Franchement, à voir !!!

Magnifique adaptation du roman!

Regardez la, peu de risque que vous soyez déçu. Lisez les critiques après, cette œuvre est riche... Cela à été pour moi une grosse surprise et me m'en voudrais de vous gâcher le plaisir de cette découverte. Je n'ai pas lu l’œuvre d'origine mais les critiques (que j'ai lu), elles sont positives sur l'adaptation et les changements effectués. Le casting est bon, tous les rôles sont bien interprété. Des comparaisons avec d'autres ouvres qui m'ont marqués : (Mais regardez la série avant. La preuve que je pense qu'elle est très bien est les simple fait qu'elle reprend, intègre et innove sur des point forts d’œuvres intéressantes). On retrouve des éléments de : The Leftovers : Un événement dramatique devient le prétexte à explorer les relations entre les personnages et leurs psychés respectives. Chaque personnages a ses travers exacerbé par la dureté de la situation. Mais il y a bien plus d'actions dans Station Eleven. Utopia : Une BD mystique servant de trame, un personnage troublé et troublant. L'humanisation de du "raisin boy" de Station Eleven serait le plus gros changement par rapport au livre. Cela amène une petite inconstance à un nomment. C'est le seul personnage qui me déçoit un peu, en pensant à RB d'Utopia, je me dis qu'il aurait pu être bien plus noir sans casser sa relation à l’héroïne (mais la critique est facile, l'art...). Magnolia : Des destins entre-mêlés, du pathos. Mais Station Eleven évite le surplus. Voir même est cruel et désabusé.

J'espère que la série sera à la hauteur du bouquin, vraiment très intéressant, original , et qui donne à réfléchir!

Excellent. La série n'apparaît pas dans mes séries actives sur l'application téléphone. Chez vous aussi ?

Sortie le 16 décembre.