Après un nouveau coup bas de Marty, Deborah et Ava se rendent dans un comedy club de Sacramento pour roder le nouveau spectacle, ce qui, contre toute attente, provoque des étincelles. Par ailleurs, Ava se retrouve à faire l’arbitre entre les décisions contradictoires de ses parents et les choses deviennent plus sérieuses entre Marcus et Wilson.
La réalisatrice iconique de Girls revient sur le devant de la scène avec une toute nouvelle série originale, Too Much, co-écrite avec le musicien Luis Felber. Prévue pour une sortie mondiale sur Netflix le 10 juillet 2025, cette comédie romantique transatlantique a tout pour séduire les amateurs du genre. On y retrouve Megan Stalter, hilarante dans Hacks, dans le rôle de Jessica, une trentenaire new-yorkaise fraîchement larguée qui décide de tout plaquer pour tenter un nouveau départ à Londres. C’est là qu’elle croise la route de Felix, incarné par Will Sharpe, vu récemment dans The White Lotus, et dont le charme singulier pourrait bien bouleverser ses attentes.
Avec Too Much, Lena Dunham continue d’explorer l’intimité, les doutes et les aspirations de personnages à fleur de peau, en y ajoutant la fraîcheur d’un nouveau décor et une touche résolument plus romantique. Le contraste entre l’énergie chaotique de Jessica et la complexité introvertie de Felix donne à la série un ton aussi drôle qu’émouvant, dans la lignée de productions comme Master of None ou Love. Ce choc culturel et émotionnel entre deux sensibilités que tout oppose mais que le destin rapproche promet des dialogues ciselés, des malentendus savoureux et une galerie de personnages secondaires tout aussi croustillants.
Côté casting, difficile de ne pas être intrigué par la présence d’Emily Ratajkowski, Richard E. Grant et Naomi Watts, qui viennent étoffer l’univers de la série avec des rôles inattendus, entre mentors maladroits et rencontres déstabilisantes. Chaque personnage semble porter son propre cheminement, renforçant l’impression de suivre un véritable microcosme où s’entremêlent amitiés, désirs et reconstructions personnelles. Un format qui rappelle par moments Fleabag, avec ce regard désabusé mais tendre sur les relations humaines.
Commentaires
Ok, l’épisode est vif. Marcus avec sa mère ou la peur de l’engagement avec son mec, c’est mignon et rigolo, mais très accessoire. On suit donc Deborah et son nouveau spectacle… dont on ne verra rien. Certes, un poil de détail sur son passé, la différence de mentalité des femmes sur deux générations et la dénonciation des mâles débiles… Mais quoi ? Deborah ne s’en sort que parce qu’elle paye 1 million 6… C’est ça, la morale ? Faut payer pour être tranquille ? Si t’a l’argent, t’es tranquille ? En plus, elle ne paye même pas pour que le mec arrête d’être con mais pour qu’il se dore la pilule près d’une piscine… Alors réjouissant sur le coup mais en y réfléchissant, le message est totalement débile.