Ted Sr. seeks his own bliss. Janet and Daniel attempt to be honest with one another about what's between them.
Cela fait près de 2 ans que Rectify a disparu de Netflix, diffusée jusqu’en 2016 sur Sundance Channel et ARTE. Disponible de manière incomplète à la demande, la série revient en intégralité sur myCANAL à partir de ce mercredi 27 janvier et on s’en réjouit. Rectify, c’est l’histoire de Daniel Holden, qui est libéré après 19 ans de prison, grâce à de nouvelles analyses ADN le disculpant. Il retourne vivre auprès de sa famille, dans sa ville natale, où eut lieu le drame. Après avoir passé sa vie d'adulte à attendre la mort, il doit désormais réapprendre à vivre alors que de nombreuses personnes le croient encore coupable.
La série est avant tout une histoire de réhabilitation : Holden n’avait que 18 ans à l’époque des faits et approche désormais de la quarantaine. Il a donc vécu son passage de l’adolescence à l’âge adulte… en prison. Il n’est donc pas un homme de 37 ans comme les autres, il réapprend à profiter des choses de la vie et doit s’adapter à sa nouvelle liberté. Et cela passe notamment par sa famille avec qui il doit retisser des liens. Dans Rectify, le rapport à Holden est défini par ce soupçon de culpabilité qui peut subsister ou bien totalement s’effacer. C’est le cas de Tawney (Adelaide Clemens), la compagne de son beau-frère, dont la spiritualité la poussera à faire le premier pas vers lui, ce qui nous offrira de profonds moments d’introspection.
L’autre dimension de la série est judiciaire. Le genre du whodunnit pouvant porter avec lui des aspects plus procéduraux, on est ici sur une mécanique qui traverse d’ailleurs de nombreux thrillers ces dernières années : Holden est-il réellement innocent ? Cette intrigue est au coeur de la série, notamment dans sa relation avec son avocat, Jon (Luke Kirby, vu récemment dans Mrs Maisel), qui n’est autre que le compagnon de sa soeur, Amantha, incarnée par Abigail Spencer (Mad Men, Grey’s Anatomy). On suit donc plusieurs fils narratifs sans perdre de vue l’évolution du personnage d’Holden, dans sa famille, mais aussi dans le microcosme de sa ville natale.
Commentaires (2)
Particulièrement émouvant cet épisode 👍❤️
Oh Teddy, you dumb bastard... Parfois artificiel, souvent magique. La musique fait beaucoup pour lier le merdier et élever les dialogues parfois sentencieux. Plein de surprises et de vérités qui sortent d'un coup, et qui font du bien. L'idée même de l'épisode tournait autour des mensonges et des faux semblants à oublier pour avancer. J'espère juste qu'ils avancent pas tous dans le mur et qu'ils arriveront à être "un peu heureux", un jour. En fait cette saison 4, c'est un conglomérat de citations absurdes que tous les personnages répètent encore et encore, dans un pastiche de vie réelle, une illusion, un ersatz de liberté. Et le pire c'est que ça tourne, et ça tourne dans la tête, et on est pris dans le machin, comme dans la grande époque du four, de la branche ou du café. Rectify, où l'art de te faire psychoter sur du rien - ici, du vent, littéralement. C'est superbe.