L’attaque perpétrée dans le restaurant de Nikolaj a fait dix-neuf morts et vingt-trois blessés. L’établissement est mis sous scellés le temps de prélever des indices. Tandis que les fleurs, les bougies et les mots de condoléances s’accumulent devant le lieu du carnage, Lisa va devoir se rendre à une terrible évidence. Jamal, de son côté, tente d’effacer les traces d’un acte délictueux. Profondément abattu, Nikolaj n’a pourtant qu’une hâte : pouvoir rouvrir son restaurant...
Une soirée rien de plus normale dans un restaurant à Copenhague : un restaurant à peine réouvert fait salle comble. Les clients semblent tous fêter une fin d’une semaine bien méritée : les rires fusent, les verres trinquent, il fait bon vivre. Mais cette ferveur n’est qu’un préambule à l’horreur. Deux hommes armés font irruption dans le restaurant et commencent à tirer sur les clients. Le contraste est effroyable, mais Quand revient le calme, la nouvelle série d’ARTE, n’est pas seulement l’histoire d’un attentat, elle raconte surtout celle de ses victimes.
Le récit nous ramène neuf jours plus tôt, dans le quotidien de ceux qui vivront bientôt sans le savoir le pire jour de leur vie et pour certains, le dernier. On suit alors toutes ces vies : celle de Morten, plombier, qui lutte contre l’addiction de son fils avec sa femme Camilla, enseignante. Mais aussi celle de Elisabeth, ministre de la Justice danoise qui est sous le feu des critiques pour son projet de loi en faveur des demandeurs d’asile. On suit le parcours chaotique de Ginger, SDF, qui tente de retisser des liens avec sa soeur.
Ces nombreux personnages n’ont en apparence rien en commun, mais vont un moment ou un autre se croiser, parfois fugacement. À travers ce format dit "chorale", la série devient un drame social bouleversant, abordant tous les aspects de la société danoise. De la crise migratoire au grand banditisme, Quand revient le calme raconte aussi les épreuves intimes de ses personnages, abordant coup sur coup les sujets de l’euthanasie, de l’addiction ou encore de l'homosexualité dans la société danoise.