- Sortie originale
- Épisode précédent S01E08 - The Blackout Part I: Tragedy Porn
- Numéro S01E09
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Réalisateur
Alan Poul
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Scénariste
Aaron Sorkin
- Pays États-Unis
- Genre Drame
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Dernière mise à jour
21 septembre 2020 - 22:15
sur 11 bases de données -
The Blackout Part II: Mock Debate
A la suite d'une panne d'électricité, l'équipe enthousiaste croit qu'elle va pouvoir réaliser l'émission de ses rêves.
1986, la salle de rédaction d’un journal TV australien. Deux protagonistes, une présentatrice du JT avec quelques années d’expérience derrière elle, Helen Norville (Anna Torv), et un jeune journaliste ambitieux Dale Jennings (Sam Reid). Sortie l’été dernier en Australie, la saison 1 en 6 épisodes de The Newsreader, créée par Michael Lucas (Offspring) a rencontré un grand succès dans son pays natal. Retour dans les coulisses d’un journal télévisé d’une grande chaîne publique de l’époque, la série à l’écriture ciselée débarque sur Arte.tv avec son titre français Profession : reporter dès le 26 janvier.
Cet intérêt pour ces salles de rédaction qui nous amènent les informations n’est pas nouveau puisqu’auparavant on a pu connaître Great News sur le pan comédie, ou encore The Newsroom par Aaron Sorkin plus sérieux qui tentait de rattraper l’actualité avec un temps de retard, la culte Murphy Brown, etc. j’en passe et des meilleures. Maintenant il y a The Newsreader qui décolle de l’actu vu que la série se déroule dans les années 80 à Melbourne et retranscrit d’ailleurs avec authenticité la période (le film Broadcast News étant l’une des références pour le décor de la série). Malheureusement, en tant qu’habitant de l’autre hémisphère, on ne saisira pas toutes les références à la culture locale et aux événements réels de 1986 mentionnés dans la série. Mais que cela ne tienne, ça n’empêchera personne de profiter de l’ambiance dramatique sous tension de The Newreader. Des imprévus qui arrivent en partant en reportage, aux anciennes affaires qui remontent à la surface qui provoquent des remous (non, pas de #MeToo des années 80) aux évolutions des personnages, vous serez happés par les intrigues et pourrez bien binger les six épisodes maîtrisés.
Anna Torv (Mindhunter) dans son rôle d’animatrice psychologiquement fragile en manque de reconnaissance mais qui en a dans le ventre et qui veut moderniser l’antenne est comme à son habitude, parfaite. Un mélange de force calme et de névroses qui transparaissent à l’écran. Quant à Sam Reid (Entretien avec un vampire) en journaliste prêt à s’impliquer plus, il n’a pas à rougir de sa performance. Entre ambition et culpabilité cachée, l’opportunité pour grimper la hiérarchie s’annonce trop belle pour la refuser quand par hasard il sauve sa collègue d’une potentielle overdose fatale. Une relation ambiguë va naître entre nos deux protagonistes qui chacun à leur manière est en conflit avec l’image qu’ils reflètent. En faisant front commun pour tenter des approches et des sujets plus modernes à l’antenne, tout ça contre l’avis du rédacteur en chef encore très conservateur, ils vont apprendre à s’accepter petit à petit. Autour d’eux, des personnages secondaires qui eux aussi changent et se développent auxquels on va s'attacher.
Commentaires (7)
J'en ai un peu marre que les histoires sentimentales viennent brouiller la trame sur le boulot journalistique plus intéréssante selon moi :(
Épisode assez naze, et je suis assez d'accord avec certains, ça aurait plus sympa si le courant n'était pas revenu et qu'ils avaient monté une émission dans la rue comme Mackenzie voulait le faire. Ça aurait dynamisé l'épisode.
Le scénario vaut de l'Or et il est joue par des Comédiens extraordinaire ! Tous sont absolument parfait ! Rien a dire ! 5/5
Emily mortimer est bluffante dans son jeu !
Tiens... Bizarre... J'ai exactement la réaction inverse de GrotesqueAnimal... Quand Mack a lancé son discours, je me suis dit "Non mais non... Pourquoi foutre Dieu là-dedans ? Pourquoi nous faire le coup du dernier match de la saison avec le coach qui motive enfin ses troupes... Et qu'est-ce que c'est que cette musique ??" Puis boum. Le courant est revenu. Ce petit détail est le second caillou dans la chaussure de The Newsroom. Et c'est un caillou nécessaire, bien utile, qui évite la monotonie. Toute cette histoire de perte d'audience, de sujets inutiles, de coupure de courant qui n'en est pas une... C'est la façon qu'à Aaron Sorkin de s'amuser avec sa propre histoire. Alors oui, bien sûr, il reste encore ses histoires d'amour. Et la rechute du niveau d'interet de la présence de Sloan dans l'équipe (alors que quelques épisodes avant, elle avait enfin passé un cap).
Et ben ça fait peur le niveau du débat dans les primaires...
Quelle chiure cet épisode. Dès que le courant est revenu, je savais que ça allait être moisi. Et j'ai eu bon. Le discours de Mackenzie était bien entendu pompeux (comme toujours), mais au moins, les voir monter un show dans l'urgence et en extérieur, ça aurait pu être marrant. Pas réaliste mais marrant. Et surtout on aurait été débarrassé pour quelques minutes de toutes ces amourettes/bluettes aussi ennuyeuses que mal jouées (c'est moi ou Alison Pill a vraiment un regard de boeuf ?). Et si pour Sorkin, la télé américaine doit mener des débats comme celui mis en scène par l'équipe, il faut qu'il redescende sur Terre. Il ferait mieux de s'attarder sur le niveau intellectuel global de la sphère politique américaine, plutôt que de reprocher aux médias de ne pas savoir l'élever (en même temps, ils partent de bas, les pauvres) et d'imaginer un débat utopique où au final, les candidats subissent simplement un interrogatoire. Ou alors on supprime les débats carrément : ça serait déjà plus mon point de vue. Mais je m'appelle pas Sorkin. Dev Patel est de plus en plus pathétique, avec sa fausse révélation sur les vilains trolls qui menacent Will. Welcome to the Internet, Sorkin ! Now deal with it ! Et Sloan... Pauvre Sloan... Heureusement qu'elle a ses ghost tits pour la sauver... Merde, je commence à raisonner comme Sorkin. Oui, je dis beaucoup Sorkin, mais là, je me sens trahi, alors je le google bomb (peut-être qu'un jour, il lira mon commentaire). Et aussi, Sorkin, arrête de cracher sur le divertissement à la télé. Tu vis de ça, mec. Ouais, non, il n'y a vraiment à sauver de cet épisode. Et pour répondre à certains commentaires, si on aime HBO, on n'a pas le droit d'aimer The Newsroom.