Les amis berlinois d'Esty malmènent nombre de ses anciennes croyances, mais lui procurent un espace pour s'exprimer autrement. Yanky et Moishe recherchent Esty.
Avec Bardot qui vient de sortir sur TF1, les femmes fortes sont de sortie dans cette reco spéciale Séries Mania.
Les deux saisons de An Ordinary Woman sont disponibles sur arte.tv, la série avait été en compétition officielle en 2018. Créée par Evgeny Nikishov, on y suit le quotidien de Marina (Anna Mikhalkova), fleuriste quinqagénaire, mère de famille bien comme il faut sous toutes les coutures, mais qui a une activité secrète. Effectivement, elle est également maquerelle. Et dès le premier épisode, il s’avère que l’une de ses filles (de son second boulot, pas de sa famille) connait une fin malheureuse dans l’exercice de ses fonctions. Marina aide à cacher le corps de son ancienne employée ce qui va enclencher une suite de conséquences imprévisible. Les classes populaires russes ne sont pas montrées sous leur meilleur jour, et il y a clairement un manque de moyens à l’image, mais l’humour noir de la série compense les quelques faiblesses. An Ordinary Woman reste tout de même une rare fenêtre ouverte sur le quotidien russe, ce qui n’est pas à sous-estimer.
Inspirée d’une histoire vraie, celle de Deborah Feldam, d’après son autobiographie, la mini-série Unorthodox a été créée par Anna Winger. Elle devait être présentée en avant-première durant l’édition 2020 annulée durant le COVID, qui a finalement été un festival en ligne. Dans cette mini-série en quatre épisodes, on suit la fuite d’une jeune femme juive orthodoxe à Berlin suite à un mariage arrangé à Brooklyn. Unorthodox nous plonge dans un univers méconnu porté par l’interprétation poignante de Shira Haas. Le personnage d’Esther Shapiro est en quête de sa propre identité et tente de trouver sa place dans cette communauté juive ultra-orthodoxe à laquelle elle fait partie. Une religion qui lui impose son époux Yakov Shapiro (Amit Rahav). Un mariage forcé qui va vite devenir un enfer, avec une belle-famille qui lui reproche de manquer à son seul devoir : enfanter. Si au début, elle pensait se complaire dans cette vie, elle va vite se sentir oppressée et étrangère à cet entourage. Dans le plus grand des silences, ‘Esty’, décide de s’enfuir pour Berlin. Une ville dans laquelle elle découvre la liberté d’être une femme avec des scènes vibrantes et pleines d’énergie. Mais tout n’est pas si simple…
Commentaires (13)
Deuxième épisode encore meilleur. L’émotion est presque étouffante et pourtant tout est très dosé et contenu. Le jeu de l’actrice est incroyable.
Je ne comprends pas sa motivation puisqu'elle semble avoir grandi dans ce milieu, comment se fait-il qu'elle veuille le quitter ?
Je vais regarder car j'aime la mise en scène de l'histoire. Moralement, il y a un côté dérangeant dans la manière de présenter la religion juive. La vision est trop manichéenne. On verra la suite.
Émue aux larmes et pourtant ce n'est pas trop mon habitude. Ce revers de la fin, on se rend bien compte là, que malgré sa maturité elle n'a que 18 ans. Vraiment, je trouve pour ma part que les acteurs sont justes et l'hypocrisie du cousin est très bien rendue, ainsi que ce mari perdu qui cherche à retrouver sa femme mais qui en même temps semble aussi inquiet de la protéger.
Excellent épisode très émouvant
Cet épisode est d’un ennui. C’est peut être moi mais toutes les scènes sensées être touchantes, je les ai trouvées surfaites et tellement mal scriptees et mal jouées... le personnage du cousin est tellement grossièrement écrit, je lève les yeux au ciel des qu’il apparaît à l’écran. Dommage, car le premier épisode était franchement bien meilleur.
Cette série est bouleversante...