Undone

La série n'est pas parfaite mais pour ma part, je suis rentrée dedans instantanément et j'avais envie d'y croire et d'accepter les petites incohérences sans problème. La rotoscopie sied parfaitement à cette histoire, ce style, c'est magnifique ! Nous avons dévoré les 2 saisons à la suite et on a adoré. Il n'est pas noté que la série est terminée (tjs notée "en cours" fin 2023) selon moi, elle peut l'être, inutile de tirer en longueur, les 2 saisons se suffisent. Série qui vaut que l'on s'y attarde.

Je suis tombé par pur hasard sur cette série, j'ai enchaîné les 2 saisons sur la soirée, empietant un poil sur la nuit lol.. Il y'a certes quelques petites incoherences inévitables dans le scénario mais franchement très peu vu la complexité de ce genre d'histoire donc on les pardonne tout de suite. Pour le reste, j'ai lu vos commentaires et je ne vois pas ce que je pourrais y ajouter car vous avez tellement bien décrit ce que j'en pense que je ne saurais mieux dire. Mille recommandations pour cette série !!

Je pourrais vous parler de la technique de rotoscopie qui m’a fait voir les personnages de la série, comme des membres de ma famille, qui m’a fait voir leurs failles, leurs défaillances, leurs craintes, comme si elles étaient reflet des miennes. Je pourrais vous parler de l’ambiance, de la musique, d’une chanson qui vous colle à la peau, d’un arc en ciel qui habite votre cerveau. Je pourrais effectivement vous en parler, je le fais, mais je ne continuerais pas. Parce que Undone c’est plus qu’une chanson, plus qu’une technique de captation, plus qu’une série, c’est une famille, c’est un personnage Alma, brisé, qui tente de combler le trou qui perce son cœur, son désespoir, par une obsession de réparation. C’est une famille décousue, séparée, une maison de sourd où plus personne n’écoute l’autre. Une maison comme il en existe plein, où le jugement existe, au dépend de la fantaisie. Et c’est dans ce climat qu’on découvre nos personnages, alors la première saison commence puis la deuxième enchaîne. Et les épisodes eux, nous font, dès les premières secondes, voir des étoiles, nous guident vers la lune, vers la folie, nous brisent le cœur, puis nous refont tomber amoureux. Ces personnages qui nous font rire puis pleurer, qu’on adore détester, puis qu’on finit par comprendre. Car au final, nous comme eux sommes identiques, un peu trop peureux, un peu trop méfiants, un peu trop fous, enfin juste, un peu trop humains. Alors pour toute cette folie, pour mon propre reflet que j’ai perçu dans cette série, Undone rentre dans mes séries préférées et je conseille donc à tout le monde, s’il le souhaite, de regarder cette pépite !

Don't try to understand it. Just feel it. Si je devais résumer la première saison d'Undone en quelques mots, je parlerais de délire halluciné authentique. Halluciné car Undone c'est, avant tout, une identité visuelle étant donné le procédé d'animation utilisé qu'est la rotoscopie. Cette technique permet de décupler tout le potentiel de l'univers de la série (si le premier titre de la bande son s'intitule A Life Without Limitations, on pourrait ici parler d'un monde sans limites) et donne l'impression que des cases *vivantes* d'une bande dessinée défilent sous nos yeux (sur le plan visuel, la série m'a beaucoup fait penser au film Loving Vincent). Le rendu pourra en dérouter certains mais, pour ma part, j'ai été tout simplement séduit par l'aura d'Undone. Authentique car, malgré la dimension S-F de la série, la rotoscopie permet de rendre *crédibles* les *trips* d'Alma, lesquels n'auraient très certainement pas aussi bien rendu si la réalisation n'avait pas recouru à l'animation. A ce niveau, Undone a un petit côté à l'univers de Christopher Nolan, notamment avec Inception, car elle réussit à rendre réalistes des choses qui semblent inconcevables. Le propos de la série m'a, en revanche, paru plus accessible car il se focalise sur Alma, que ce soit son rapport avec son entourage ou sa perception de la réalité, et permet aux créateurs de la série, à travers lui, de revenir sur des thématiques déjà abordées dans BoJack Horseman que sont, par exemple, le traumatisme, le deuil ou la pathologie (pour la petite histoire, Raphael Bob-Waksberg et Kate Purdy (qui a elle-même fait une dépression nerveuse vers ses 35 ans) ont eu l'idée de faire Undone en réalisant le onzième épisode de la première saison de Bojack Horseman,*Downer Ending*, dans lequel le personnage éponyme fait un *trip existentiel* sous drogue). Partant, le gros point fort d'Undone réside dans cette alliance du fond et de la forme. Il s'agit également d'une première saison efficace puisque, une fois le décor planté en quelques vingtaines de minutes, la série happe littéralement le spectateur impuissant et déboussolé et enchaîne les épisodes, tout en se réinventant à chaque coup de marteau : à l'instar de Legion de Noah Hawley, lancer un épisode d'Undone c'est accepter que tout peut arriver mais aussi que tout ne sera pas expliqué et c'est précisément cela qui est appréciable avec cette première saison car le spectateur et Alma sont au même stade, gèrent ensemble l'étrangeté du phénomène auquel cette dernière est confrontée et, pour ma part, j'avoue avoir eu la tête complément dans le guidon dans le sens où je me suis laissé emporté par l'imaginaire de la série (sensation qui m'a beaucoup rappelé celle que j'ai ressenti lorsque j'ai découvert Sense8 des Wachowski), si bien que le sixième épisode est un peu moins bien passé étant donné que celui-ci s'attarde plus sur les personnages secondaires. Une mention spéciale doit être, enfin, attribuée au casting (avec ce genre de projet, je suis toujours épaté par l'implication sans faille des acteurs) qui livre un sans faute et à Amie Doherty qui a su composer une bande son enchanteresse, hypnotisante et bouleversante. En somme, la première partie de saison m'a fasciné car la créativité des épisodes est renversante et déstabilisante (il y a même un petit côté, complètement assumé, à Alice aux Pays des Merveilles par moment) mais, encore une fois, authentique d'une certaine manière et le niveau de la seconde est peut-être un peu en dessous mais j'ai bien apprécié le cinquième épisode et le final du septième épisode est fantastique.

Je suis tombée dessus par hasard et je ne regrette pas, elle est oufissime !!! La rotoscopie est parfaite, ça fait tellement réel. J'ai adoré l'histoire, on se prend très vite au jeu et le personnage d'Alma est vraiment touchant je trouve. C'est un pur chef d'oeuvre pour moi, j'ai adoré et j'ai hâte de voir la saison 2. J'en reveux, viiiiiiiiiiite ♥

Série renouvelée pour une 2e saison.

une très belle découverte. série surprenante magique. on se plonge très bien dans le personnage d alma que j adore. vivement la saison 2

Une très bonne et belle découverte! La dualité entre dons extraordinaires et maladie psychique m’a fait penser à la série OA. Le cast joue très bien. La rotoscopie permet de vraiment plonger dans l’univers d’Alma. Hâte de voir ce que donnera la suite. Esthétique et bien écrit en effet on en redemande!

Sans grande surprise, Undone c’est un gros oui. La rotoscopie est réussie, le cast est super cool, l’univers créé est très chouette, tout comme la manière de travailler le sujet traité. On en redemande.

Je ne m’attendais pas à grand chose pour cette série, et bon sang, j’ai adoré. J’ai vraiment aimé le personnage de Alma et tout l’univers qui se crée autour d’elle. La façon dont ils nous plongent dans son esprit est vraiment bluffante. On en perd complètement la limite avec la réalité. Toute l’histoire est à la fois surprenante et déroutante. On s’y perd, mais à la fois, on en veut toujours plus. C’est beau et triste à la fois. C’est magique, étrange et déstabilisant. A l’image de ce que la série a voulu représenter = le pourquoi du comment de l’univers d’alma (je ne veux pas spoiler).

Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=uQVmQZKE_dM

Nouvelle série par les créateurs de BoJack Horseman, entièrement tournée en rotoscopie.Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=6uWCNHQgfnc Lancement le 13/09