Henrik et Jonas portent désormais leurs soupçons sur le groupe radical de gauche, Red October, ainsi que sur le réfugié, Taariq, entré en clandestinité après le rejet de sa demande d'asile. Saga, désormais innocentée, est toujours hospitalisée à la suite de son agression, mais exprime le désir de se joindre à l’enquête…
La quatrième et dernière saison de The Bridge (ou Bron en suédois) , disponible sur arte.tv du 21 novembre 2025 au 16 novembre 2026, vient clore en beauté l’un des plus grands monuments du scandinoir. Saga Norén, acquittée du meurtre de sa mère, retrouve Henrik Sabroe pour une enquête aussi violente que labyrinthique, tandis que les trois premières saisons de la série sont également proposées en intégralité sur la plateforme.
Série culte suédo-danoise, Bron/Broen (aussi connue sous le titre The Bridge) a marqué durablement le paysage télévisuel international grâce à son concept transfrontalier et son écriture ciselée. Créée par Hans Rosenfeldt, elle a inspiré plusieurs adaptations, dont Tunnel à la frontière franco-britannique, et demeure un pilier du Nordic Noir aux côtés de The Killing ou Trapped. Son héritage repose autant sur la tension de ses enquêtes que sur la finesse psychologique de ses personnages. Si les premières saisons mettaient en scène le duo Saga Norén / Martin Rohde, c’est avec Henrik Sabroe que l’inspectrice la plus iconique de Scandinavie poursuit désormais son chemin, dans un récit encore plus sombre.
Dans cette ultime saison, l’affaire qui secoue le détroit d’Öresund débute par un meurtre particulièrement brutal, lié aux tensions autour de la politique migratoire danoise. Henrik tente de surmonter la disparition non résolue de ses filles, tandis que Saga lutte contre des crises d’angoisse qui fissurent son armure. Comme souvent dans Bron, l’enquête dépasse rapidement le cadre du simple polar pour aborder des enjeux sociaux brûlants, dans une atmosphère froide et tendue qui a fait la renommée du genre. La série continue ainsi de décortiquer les failles entre la Suède et le Danemark, comme elle le faisait déjà lorsqu’elle explorait les inégalités sociales, l’éco-terrorisme ou la corruption dans ses saisons précédentes.
Commentaires (2)
Je n'y avais pas pensé pour les filles 🤔 Mais ça collerait du côté de l'âge me semble-t-il.
Le collègue se sous-estime : Saga a autan besoin de lui que lui d'elle, sauf qu'elle ne le sait pas, ne veut plus l'envisager à cause d'évènements passés. Sans lui, elle serait peut-être passé sous un train... Saga a changé, elle a des absences et on dirait des crises de panique ? Comme si elle était en stress post-trauma.... Sa sorcière de génitrice qui voyait un psy, pas du tout crédible mais au moins ça dénoue le scénario^^. Les deux ados, j'y pense depuis que je les ai vues : des fois que ce serait les filles du collègue^^. Y'aurait pas une histoire de secte la dedans ? Ce 'village' enfermé par exemple.... comment la matriarche règle les pb comme elle le dit ? Quant au collègue mal dégrossi homophobe etc., ce sera le nouveau de l'intérieur qui fait tout foirer ?