Escape From the Happy Place

Un Dieu en moins, donc le Monstre reconstruit son corps. Ça se tient. Superbe retour d'Eliot et sa personnalité plus complexe que ce qu'il peut nous laisser croire. Alice serait-elle encore amoureuse de Quentin ? Lui en revanche a été très clair.

Super épisode. Eliot m'avait manqué (même si je trouve le monstre très réussi), et là on peut pas se plaindre, on a eu notre dose. J'ai adoré plonger dans ses souvenirs enfouis : même s'il n'y a pas de grande surprise, on oscille agréablement entre le touchant et le comique. J'aime bien aussi la relation Quentin/Julia depuis quelques épisodes, c'est agréable de les voir se soutenir, depuis le temps qu'on nous explique qu'ils sont meilleurs amis, j'ai l'impression pour la première fois de véritablement le ressentir. Je dois par ailleurs faire mon mea culpa, j'ai beaucoup critiqué les suites de l'épisode "A day in the life", à la fois parce qu'il me semblait qu'on ne pouvait pas faire vivre toute une vie parallèle à des personnages sans se pencher un minimum sur les conséquences de quelque chose d'aussi colossal, en se contentant de leur faire reprendre leur existence comme si de rien n'était (ou presque), et aussi parce que j'avais l'impression qu'ils jouaient la "carte gay" sans l'assumer du tout - Quentin est avec Eliot, mais pas aussi explicitement qu'on l'aurait fait pour un couple hétéro, et avec quand même une fille dans le tableau ; et quand ils reviennent, on oublie, on reprend la valse du oui/non/peut-être avec Alice, et on maintient le statut du héros hétéronormé en ayant fait genre que non. Bref, j'étais agacée, j'avais l'impression que les scénaristes jouaient sur les deux tableaux, et faisaient semblant de prendre des risques. Il semblerait que cet épisode me donne tort. Tant mieux.