Au cœur de l’été arctique, à Kiruna, ville suédoise du cercle polaire, est perpétré le meurtre violent et mystérieux d'un citoyen français. Très vite, Kahina Zadi, capitaine française de l'Office central pour la répression des violences aux personnes, est immédiatement dépêchée sur place afin de mener l’enquête avec la police locale et plus particulièrement avec le procureur Anders Harnesk.
1946. La guerre est finie et Berlin est en ruines. Quatre nations se partagent la ville : les Russes à l’est, les Français au nord, les Britanniques à l’est et les Américains au sud. Chacun veut sa part du gâteau pour le contrôle de l’Europe. Et les cendres du conflit n’étant même pas encore éteintes que l’ombre de la guerre froide plane déjà sur le continent. Shadowplay raconte l'histoire de cet insidieux jeu de pouvoir qui se met en place alors Berlin entame sa lente reconstruction.
C’est dans ce contexte qu’on fait la rencontre de Max McLaughlin (Taylor Kitsch), un agent de la police de New York dépêché sur place pour remettre un peu d’ordre dans la police locale, sous la houlette du vice-consul américain Tom Franklin (Michael C. Hall). Une série de crimes atroces met tout le commissariat sur la piste d’un tueur surnommé Engelmacher (le faiseur d’anges), qui manipulerait de nombreuses pour son gain personnel.
À cette époque, Berlin est la capitale mondiale du crime : prés de 300 000 meurtres et viols sont recensés officiellement dans la ville, une facette de l’histoire peu reluisante et pourtant authentique. La nécessité de remettre sur pied une police est urgente alors qu’en coulisse, chaque nation tire la couverture et veut fragiliser ses opposants, la Russie en première.