Un double meurtre a été commis dans la vieille maison où les « enfants de David » ont rechargé leurs batteries et la police se lance à la recherche des assassins. Inger accepte difficilement la présence d’Anita, la nouvelle hubot, tandis que de l’argent commence à disparaître dans le portefeuille de Hans.
Roger regrette de plus en plus l’absence de Kevin, son beau-fils, et sa haine des hubots ne fait que croître, en particulier vis-à-vis de celui avec lequel vit son ex-femme.
Quand Arte a diffusé pour la première fois Real Humans, c’était en 2013, et cela annonçait le début de la plongée dans le genre pour le diffuseur. Ont suivi les productions françaises comme Trepalium, Ad Vitam ou encore Transferts, certaines plus réussies que d’autres, mais la chaîne a su combler un manque dans le paysage télévisuel national.
Imaginez la société actuelle, dans un futur proche, peuplée de hubots (mot-valise pour condenser humains et robots) qui sont omniprésents dans la vie quotidienne. Ces hubots sans aucun droits ont remplacé la main d’œuvre humaine dans les postes que personne ne souhaite que ce soit en assistance personnelle ou en usine. Un bug dans la matrice a permis à un groupuscule d’androïdes d’être dotés de libre-arbitre. Évidemment, la population est clivée : certains habitants restent réfractaires à leur intégration, mais d’autres y voient le début d’une nouvelle espèce et peut-être le salut de l’humanité. Parfois relégués dans la catégorie de meubles, d’autres au titre de compagnon de vie, la révolte des hubots commence dans Real Humans (aka Äkta Människor en version originale les vrais humains).
Accompagnez Mimi au sein de sa famille suédoise typique avec un ado en proie à ses hormones, une petite qui se sent délaissée et une aînée dont les opinions politiques se forment. La série d’anticipation suédoise a beau être sortie en 2012, elle n’a pas perdu de sa pertinence. En effet, Real Humans offre à notre société un reflet qui met en lumière ses vices : confiance aveugle en la technologie, mais aussi peur du nouveau et de l’inconnu. La question philosophique fondamentale de « qu’est-ce qu’être humain ? » demeure en arrière-plan tout au long des deux saisons. Est-ce justement le libre arbitre ? Est-ce l’âme ? Des questions que les œuvres de science-fiction continuent de poser. Au-delà de la dimension philosophique, les débats sociétaux font concrètement écho encore aujourd’hui à la montée des extrêmes politiques et leurs débats autour de l’immigration.
Commentaires (11)
Ça renvoie en pleine gueule les limites et les les défauts de l’être humain… j’adore !!
Pas mal, pas mal. Le rythme demeure assez lent, mais on approfondit l'intrigue et les nuances entre différents hubots... Ça donne envie de continuer. Après, ça reste une série de réflexion plus que d'action, très nordique dans son atmosphère, les différents huis-clos deviennent facilement pesants... on est pris par le mystère (qui sont Leo et les autres "enfants de David" ?), et par la curiosité (comment les familles vont-elles évoluer ?). Reste à voir la suite !
Très bon!
C'est qu'on devient accroc très vite !
C'est quand même triste cette série... Mais bien.
J'accroche toujours autant : plein de questions, peu de réponses, moult hypothèses, bref tout ce qu'il faut !
Je trouve cet épisode un peu d'actualité.
J'aime beaucoup ce mélange entre "I robot" et "Clones"....pour un film nordique, je dis bravo !!
L'intrigue gagne en profondeur espérons qu'il ne tombe pas dans le classique style américain
Comme un arrière goût de Black Mirror ... J'aime !