Philippe retrouve le terrain et son ancien fief : Dunkerque. En pleine législatives, il s’invite dans la campagne de son successeur et construit son retour médiatique. Amélie remet à plat toutes les investitures afin d’ouvrir l’Assemblée à des élus issus de la société civile. La panique gagne le Parti socialiste...
La peur, c’est ce qu’on peut ressentir après avoir regardé La fièvre, la dernière Création Originale de Canal+ créée par Eric Benzekri auteur de Baron Noir. Et pourtant ce n’est pas la peur du surnaturel, du gore ou autre, mais plutôt celle d’une société dans laquelle on ne peut plus se fier à rien. Notre présent, en quelque sorte. Avec La fièvre, le scénariste Benzekri et le réalisateur Ziad Doueiri, réussissent à capturer des moments médiatiques de notre société et à les analyser. Faudé Thiam, la star d’un club de foot parisien fictif, insulte son entraîneur de « toubab » lors de la Nuit du foot. Ce moment incompréhensible va mettre le feu sur les réseaux sociaux et une agence de gestion de crise, Kairos, va prendre l’affaire en mains pour protéger le club de foot.
Histoire fascinante car tout à fait plausible, on se retrouve dans une France prête à exploser au bord de la guerre civile. En analysant la crise médiatique via une communicante qui tente de désamorcer la situation, on comprend que la situation est plus tendue que prévu. Mais c’est aussi la conclusion de l’autre camp, prêt à tout pour mettre le feu au poudre afin de déclencher l’étape d’après. Eric Benzekri paraissait comme un prophète dans Baron Noir, et cette fois-ci il semble être le meilleur analyste de la société qu’on puisse connaître. La fièvre repose sur son concept fort, pas toujours évident à expliquer, mais qui met en avant les coulisses de la manipulation via les réseaux sociaux et l’impact psychologique de la philosophie collapsologiste. Nina Meurisse fait face à Ana Girardot dans deux visions de manipulation de la société, l'une étant prête à défendre la démocratie et l'autre prête à démarrer une guerre civile.
Dans un premier temps, Ziad Doueiri, le réalisateur vient nous expliquer son approche et les défis qu’il a pu rencontrer sur le tournage de la série.
Commentaires (6)
Mouais… On s’éparpille sur tous les fronts, législatives, président, européenne, députés… Et puis toutes ces alliances et tous ces noms, c’est parfois super compliqué à suivre ou comprendre, pour moi… Déjà dans la vraie vie, mais là, en accéléré avec des tonnes de gens… Et dans la première saison, Logier avait des problèmes concrets de gestion, des idées à appliquer. Là, on dirait qu’ils se battent juste pour avoir des places et puis c’est tout. Sûrement très réaliste mais aussi super complexe et j’ai du mal à accrocher.
Je pense que Vidal, le Melenchon de service n’a pas dit son dernier mot !
Quel enc***é ce Rickwaert ! C’est jubilatoire :)
le regard de Philippe laisse présager de bons petits coups tordus
En effet on est reparti dans ce qui faisait le sel de la série. Très bon épisode ! Toute ressemblance bien sur ne serait que pure coïncidence ;)
Ça redevient sérieux. Philippe reprend l'ascendant et nous mitonne des coups qui s'annoncent bien tordus.