La bombe reliée à la voiture dans laquelle est piégé Daniel Ferbé n'a pas explosé. A la place, le lecteur audio du véhicule s'est enclenché, faisant entendre la voix du meurtrier. Son message, qui apparaît également sur un site Internet, énonce cinq griefs contre la société. Ses crimes auraient pour but de mettre en évidence le premier d'entre eux. De son côté, Charlotte parvient enfin à obtenir la transplantation dont son mari a besoin pour survivre...
La quatrième et dernière saison de The Bridge (ou Bron en suédois) , disponible sur arte.tv du 21 novembre 2025 au 16 novembre 2026, vient clore en beauté l’un des plus grands monuments du scandinoir. Saga Norén, acquittée du meurtre de sa mère, retrouve Henrik Sabroe pour une enquête aussi violente que labyrinthique, tandis que les trois premières saisons de la série sont également proposées en intégralité sur la plateforme.
Série culte suédo-danoise, Bron/Broen (aussi connue sous le titre The Bridge) a marqué durablement le paysage télévisuel international grâce à son concept transfrontalier et son écriture ciselée. Créée par Hans Rosenfeldt, elle a inspiré plusieurs adaptations, dont Tunnel à la frontière franco-britannique, et demeure un pilier du Nordic Noir aux côtés de The Killing ou Trapped. Son héritage repose autant sur la tension de ses enquêtes que sur la finesse psychologique de ses personnages. Si les premières saisons mettaient en scène le duo Saga Norén / Martin Rohde, c’est avec Henrik Sabroe que l’inspectrice la plus iconique de Scandinavie poursuit désormais son chemin, dans un récit encore plus sombre.
Dans cette ultime saison, l’affaire qui secoue le détroit d’Öresund débute par un meurtre particulièrement brutal, lié aux tensions autour de la politique migratoire danoise. Henrik tente de surmonter la disparition non résolue de ses filles, tandis que Saga lutte contre des crises d’angoisse qui fissurent son armure. Comme souvent dans Bron, l’enquête dépasse rapidement le cadre du simple polar pour aborder des enjeux sociaux brûlants, dans une atmosphère froide et tendue qui a fait la renommée du genre. La série continue ainsi de décortiquer les failles entre la Suède et le Danemark, comme elle le faisait déjà lorsqu’elle explorait les inégalités sociales, l’éco-terrorisme ou la corruption dans ses saisons précédentes.
Commentaires (3)
Kim Bodnia a vraiment un charisme de fou ☺️
il y a une qualité dans la construction du scénario et de certains personnages qui fait du 'bien'. Des scènes intimes sans mots et gestuelles vulgaires. Je ne sais pas quel type d'autisme, ou même si cela relève de l'autisme, le personnage féminin a, mais son détachement aux codes sociaux relationnels permet d'aborder une sexualité féminine vraiment libre et décomplexée qui n'a pas besoin de se justifier. J'ai du mal à comprendre en quoi les affaires de la veuve complètement dans le déni deS réalitéS et les intrigues concernant l'homme qui semble travailler dans le social ou la mafia s'imbriquent avec le tueur du pont. Si ce n'est qu'ils représentent les pôles opposés de la société : la riche / la sdf. Et au milieu, un journaliste... Apparemment, pour se faire entendre, un blog et des réseaux sociaux ne suffisaient pas, fallait poser une fausse bombe dans la voiture d'un journaliste jet-set réputé.... Mouais... comme le policier danois, j'y crois moyen à ces raisons d'égalité.... Surtout quand on enregistre le message 3 ans avant.... surtout quand on sait combien coûte le produit permettant de cryogéniser... Ca me fait penser à cette série balte et leurs histoires de bras.... Si qqn retrouve le titre^^
L'enquête se complexifie !